L’Accord économique et commercial global (AECG) Canada-UE « créera probablement un précédent pour celui entre l’UE et le Royaume-Uni », a estimé lundi le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo.
« Par conséquent, l’accord est important en soi et comme précédent d’un autre accord », a déclaré M. Margallo, lors d’une réunion à Luxembourg des 28 ministres des Affaires étrangères de l’UE.
« Le modèle de relation entre le Royaume-Uni et l’UE — on écarte le modèle norvégien, on écarte le modèle suisse car il comprend la libre circulation des personnes, on écarte l’union douanière comme celle avec la Turquie — reste le modèle canadien », a-t-il ajouté.
« Si les Britanniques insistent pour continuer à avoir la possibilité de restreindre la libre circulation des travailleurs européens au Royaume-Uni, [...] la seule solution qui reste est la canadienne », a argué le ministre espagnol.
Blocage en vue ?
La signature du traité AECG est prévue le 27 octobre à Bruxelles, en présence des 28 dirigeants européens et du premier ministre canadien Justin Trudeau.
Mais vendredi, la région francophone de Wallonie a mis, malgré les pressions internationales, son veto à la signature par la Belgique du controversé traité de libre-échange entre l’UE et le Canada, réclamant des garanties supplémentaires avant la mise en oeuvre de l’accord.
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