Hivon en mission ?

L'aura de Hivon porte ombrage à Lisée

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Tribune libre

Dans un passé pas très lointain, soit en mai dernier, le Parti québécois (PQ) tenait son dernier conseil national avant les élections québécoises du 1er octobre. À cette occasion, la toute première vice-chef du PQ, la députée de Joliette Véronique Hivon, en a surpris plusieurs en attaquant à bras raccourcis la Coalition avenir Québec (CAQ).


En guise d’exemples, je vous soumets quelques extraits de son allocution devant les quelque 500 membres réunis à Drummondville : « … Après 15 ans de régime libéral, quelle imposture de faire croire que le changement serait de remplacer des gens qui ont coupé massivement dans les services aux citoyens par des gens qui veulent couper encore plus dans les services aux citoyens », avant d’ajouter : «Quelle imposture de prétendre que le changement serait de remplacer un gouvernement fédéraliste par un autre gouvernement fédéraliste, avec un chef qui a changé d’allégeance et qui se trouve des raisons soudaines pour tenter de justifier sa fierté canadienne, qui se réclame du filet social canadien, alors qu’il souhaite affaiblir le plus bel acquis social des dernières années au Québec, les CPE, et qu’il recrute fièrement dans son équipe le grand adepte de la privatisation Youri Chassin ».


J’ai toujours cru, qu’en tant qu’enseignant, ma plus grande fierté était que certains de mes élèves aient atteint un niveau de performance supérieur au mien. Eh bien, je crois qu’il en est ainsi dans le cas de Véronique Hivon et Jean-François Lisée. En effet, on doit reconnaître que les propos caustiques de la vice-chef du PQ ont eu l’heur de fouetter les troupes péquistes réunies dans la salle.


Même s’il est utopique d’envisager un changement de chef au PQ à cette période-ci de la pré-campagne électorale, je suis d’avis que les stratèges du PQ se doivent de multiplier les sorties de la députée de Joliette, notamment dans les comtés où les députés péquistes sont menacés de perdre leur siège.


Enfin, je crois que le chef et la vice-chef du PQ doivent faire cavaliers seuls dans leurs sorties publiques pour éviter que Véronique Hivon ne porte trop ombrage à Lisée… 



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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