La proposition de Doug Ford aux Franco-Ontariens

L'éléphant accouche d'un oeuf de mouche...

Les irritants majeurs demeurent sur la table

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Tribune libre

Sous des apparences de réconciliation et de bonne volonté envers les Franco-Ontariens, le premier ministre Doug Ford, dans un communiqué, a fait l’annonce de deux décisions eu égard à l’épineux dossier qui a soulevé un tollé de protestation, à savoir l'abolition du Commissariat aux services français et le projet d'université francophone en Ontario.


D’une part, le poste de commissaire aux services en français continuera d'exister, mais sous la direction de l'ombudsman et, d’autre part, l'Office des affaires francophones deviendra un ministère des Affaires francophones, lequel sera confié à Caroline Mulroney.


Pour ce qui est du projet de construction d’une Université de l’Ontario francophone, Caroline Mulroney laisse discrètement la porte entrouverte à sa réalisation : « Je resterai une ardente défenseure de cette université ». Il faudra toutefois attendre le jour où « l'état des finances publiques » permettra de mener le projet à terme.


Nonobstant la réapparition du ministère des Affaires francophones qui peut être considéré comme un acquis, les irritants majeurs demeurent sur la table, le commissaire des services en français perdant son autonomie en étant placé sous la direction de l’ombudsman, et le projet de construction d’une université francophone demeurant sur la glace… En réalité, l’éléphant a accouché d’un œuf de mouche!


Surplus d'informations sur le sujet...


https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/les-concessions-de-doug-ford-visent-elles-vraiment-à-calmer-les-franco-ontariens/ar-BBQ2Ql7?ocid=spartandhp




Henri Marineau, Québec

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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