Sous des apparences de réconciliation et de bonne volonté envers les Franco-Ontariens, le premier ministre Doug Ford, dans un communiqué, a fait l’annonce de deux décisions eu égard à l’épineux dossier qui a soulevé un tollé de protestation, à savoir l'abolition du Commissariat aux services français et le projet d'université francophone en Ontario.
D’une part, le poste de commissaire aux services en français continuera d'exister, mais sous la direction de l'ombudsman et, d’autre part, l'Office des affaires francophones deviendra un ministère des Affaires francophones, lequel sera confié à Caroline Mulroney.
Pour ce qui est du projet de construction d’une Université de l’Ontario francophone, Caroline Mulroney laisse discrètement la porte entrouverte à sa réalisation : « Je resterai une ardente défenseure de cette université ». Il faudra toutefois attendre le jour où « l'état des finances publiques » permettra de mener le projet à terme.
Nonobstant la réapparition du ministère des Affaires francophones qui peut être considéré comme un acquis, les irritants majeurs demeurent sur la table, le commissaire des services en français perdant son autonomie en étant placé sous la direction de l’ombudsman, et le projet de construction d’une université francophone demeurant sur la glace… En réalité, l’éléphant a accouché d’un œuf de mouche!
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Henri Marineau, Québec
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