L’intelligence révolutionnaire de PKP

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L’art de la guerre

Contrairement à ce qu’insinuent les journalistes et autres adversaires de Pierre-Karl Péladeau, ses silences et réponses évasives ne sont ni le fruit de son impréparation à la joute politique, ni l’effet de son caractère orgueilleux. Elles relèvent de son intelligence des règles de base de la stratégie à adopter, quand on engage une lutte à finir avec l’ennemi. Elle lui permet de comprendre que toutes réponses, hic et nunc, aux questions sur ses intentions ne serviraient qu’à fourbir les armes de celui-ci.
Ce que n’ont encore jamais compris les dirigeants péquistes, y compris les actuels candidats à la « chefferie ». Peut-être pour la simple et bonne raison que n’étant pas révolutionnaires, alors que la lutte pour l’indépendance l’est éminemment, ils sont incapables de sortir des règles du jeu établis par les tenants de la Canadian democracy.
Pas plus qu’elle ne peut se mener dans le respect des règles établies par les establishments dominateurs et exploiteurs, la lutte pour l’indépendance ne peut être laissée aux mains d’activistes gauchistes, tels les Pierre Dubuc et autres prêcheurs de QS qui tentent constamment de la détourner de son objectif primordial d’émancipation nationale du peuple québécois.
Pierre-Karl Péladeau sait que l’indépendance nationale est la source et le support de la liberté et du pouvoir de ce peuple de se forger une société à la mesure de ses réels besoins et véritables aspirations. Il le dit clairement et cette affirmation lui paraît suffisamment porteuse d’espoir de réalisation des changements désirés, qu’il ne voit pas l’utilité de l’encarcaner dans le programme détaillé d’un éventuel gouvernement. .
L’objectif ne sera atteint que porté par des militants confiants en eux-mêmes et dans l’intelligence et la force du peuple, des militants prêts à accorder leur confiance à un chef qui dit clairement où il va et pourquoi il y va, sans dévoiler pour autant, avant que le temps n’en soit venu, le chemin qu’il souhaite les voir emprunter à sa suite.

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Andrée Ferretti124 articles

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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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