Dans la Presse du 15 février 2012, le député libéral Justin Trudeau, le fils de l'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau, qui a combattu le mouvement souverainiste durant toute sa carrière politique à Ottawa, a soutenu qu'il se battra jusqu'à son «dernier souffle» pour l'unité canadienne.
Or, près de six ans plus tard, le même Justin Trudeau, devenu premier ministre du Canada, lors de la rencontre fédérale-provinciale des premiers ministres, s’est vu confronté devant un Canada tiraillé entre les demandes différentes des divers premiers ministres qui tentaient de tirer la couverture chacun de son côté.
De quoi s’interroger sérieusement sur l’unité canadienne… Dans des périodes où les gouvernements provinciaux sont majoritairement de même allégeance que le gouvernement fédéral, le climat est détendu et la collaboration est facile. Mais dans le cas contraire comme dans la situation actuelle, le climat est davantage tendu et les divergences nombreuses.
Si M. Trudeau croit toujours en l’unité canadienne, il devra trouver un autre contexte que cette rencontre du 7 décembre 2018 qui ne passera sûrement pas à l’histoire pour les ententes qui ont été réalisées entre les divers paliers de gouvernements.
En ce qui me concerne, la question reste entière… L’unité canadienne, mythe ou réalité?
Code vestimentaire : les frasques de Québec solidaire
Quoiqu’il n’y ait rien de mentionner spécifiquement sur le code vestimentaire à l’Assemblée nationale, il est écrit que les parlementaires « doivent contribuer au maintien du décorum et porter des habits qui s’apparentent à une tenue de ville ». Or selon Wikipédia, « la tenue de ville est un code vestimentaire occidental répandu dans le monde des affaires… les hommes sont invités à se vêtir d'un complet avec une cravate et les femmes d'un tailleur ou d'une robe sobre. »
En conséquence, les élus de Québec solidaire, notamment les députés Sol Zanetti et Catherine Dorion, en s’abstenant de porter « des habits qui s’apparentent à une tenue de ville », commettent un écart de conduite, une frasque grossière eu égard au décorum qui doit régner à l’Assemblée nationale du Québec.
À agir comme des adolescents en rébellion contre toute forme d’autorité, ces députés réussissent à attirer l’attention des médias à tel point que le message qu’il leur adresse passe carrément sous le radar au détriment de leur accoutrement qui, lui, fait la manchette… En passant, Mme David et M. Khadir, que pensez-vous de votre relève?
Information complémentaire: Code vestimentaire au parlement étudiant
Henri Marineau, Québec
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