Depuis que l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario (AFO) a déposé sur la table une proposition visant à sauver le projet de construction d’une université franco-ontarienne, le gouvernement fédéral et Queen’s Park se lancent la balle, chacun arguant que c’est à l’autre partie de faire une offre. Un petit jeu politique qui risque de s’éterniser si aucune des deux parties concernées ne fait le premier pas.
Du côté du professeur à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa, Benoît Pelletier, c'est à Ottawa de prendre les devants compte tenu de la teneure de l’offre de l’AFO qui propose au gouvernement fédéral de financer les quatre premières années de l'université franco-ontarienne et au gouvernement de l'Ontario de faire de même pour les quatre années subséquentes.
De cette façon, le gouvernement Ford, qui soutient qu’il fait face à un déficit trop élevé pour répondre positivement au projet d’université, bénéficierait d’un délai de quatre ans pour assainir les finances publiques avant de commencer à payer sa part.
En résumé, je suis d’avis que le fédéral devrait proposer en bonne et due forme l’offre de l’AFO au gouvernement ontarien, pour le plus grand bien des franco-ontariens, particulièrement les futurs étudiants universitaires qui pourraient continuer leurs études en français comme ils le souhaitent. De plus, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, démontrerait de la bonne foi envers la minorité francophone de l’Ontario…En bref, une preuve concrète de multiculturalisme qui lui est si cher!
Henri Marineau, Québec
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