L’Université d’Ottawa n’est que la pointe de l’iceberg

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L’idéologie ÉDI revêt le déguisement de la science




«Il y a beaucoup d’intellectuels qui snobent le sport professionnel», dit Joseph Facal


Être ridiculisés à temps plein ne freine pas les dirigeants de l’Université d’Ottawa. 


L’institution veut embaucher un professeur adjoint en « éducation antiraciste ».


Le concours se terminait hier.


« Le programme de recherche porterait, peut-on lire, sur l’éducation antioppressive et inclusive, les perspectives anticoloniales, les diasporas, la théorie critique, les droits de la personne et les perspectives des personnes racisées [...]. »


Science ?


Un professeur d’université est censé faire de l’enseignement et de la recherche.


Les deux doivent viser l’objectivité, ce qui n’interdit pas – c’est le propre du tâtonnement qui caractérise les découvertes – la spéculation.


C’est une fumisterie pure et simple que de prétendre à de la recherche scientifique « antiraciste ».


Par définition, il n’y a pas de recherche « scientifique » si les réponses sont connues d’avance, ou si vous cherchez uniquement ce qui viendra renforcer une conclusion prédéterminée.


Il s’agit essentiellement de discours militants, de catéchisme plus ou moins sophistiqué, pimenté d’expressions pseudosavantes, véhiculées par des gens qui veulent des postes académiques.


Et ça fonctionne, comme l’illustre l’affichage évoqué plus haut : postes, bourses, subventions publiques, etc.


C’est rendu si loin que des centaines d’universitaires de chez nous se mobilisent en ce moment contre les nouveaux critères d’attribution des bourses de recherche du FRSQ, qui imposent aux candidats d’expliquer en quoi leur projet fait avancer ce programme idéologique.


Comprenons-nous bien : évidemment qu’il y a du racisme et des racistes, ici comme partout.


Mais ces pseudochercheurs ne souhaitent pas cerner clairement le phénomène.


Ils construisent et brandissent une arme symbolique, dont les trois pointes acérées pourraient s’exprimer ainsi.


Premièrement, toute la société « blanche » est raciste.


Deuxièmement, le racisme antiblanc est marginal, voire inexistant, puisque seule la majorité blanche a le pouvoir d’imposer son racisme aux non-Blancs.


Troisièmement, le Blanc qui ne voit pas en quoi il est raciste est prisonnier de ses biais inconscients.


Il est forcément coupable et doit demander pardon.


Beaucoup de ces pseudochercheurs universitaires sont extraordinairement agressifs.


Ce n’est pas seulement parce qu’ils sont fanatisés.


C’est aussi parce qu’ils savent que leur production académique est si faible qu’elle résisterait difficilement à une évaluation selon les critères scientifiques habituels, qu’il faut empêcher cet examen en attaquant violemment ceux qui voudraient regarder cela de près.


Pour justifier leur bouillie pour les chats, ils invoqueront leur « liberté académique », celle qu’ils sont si prompts à vouloir supprimer chez autrui.


Les plus futés ont même trouvé le moyen de faire de l’argent avec ce nouvel « antiracisme » : des petites boîtes de consultants montées à toute vitesse offrent maintenant leurs services pour vendre des formations en EDI (équité, diversité et inclusion) afin de ramener vos employés dans le sentier lumineux de la vertu.



Réagir !


Beaucoup d’universitaires n’aiment pas que l’on dénonce les dérives dans le milieu.


Il est vrai que ces niaiseries portent ombrage à ceux qui font du travail sérieux.


Mais c’est justement le fait de détourner le regard au lieu de réagir qui permet au mal de se répandre.