La dernière trahison de la cause palestinienne

Géopolitique — Proche-Orient



COMPLIQUÉE LA CAUSE PALESTINIENNE ?
Salim, assis dans la première rangée face au conférencier, s’appliquait à
noter les billevesées de cet « expert » ayant commis six gros volumes sur
le « conflit israélo-palestinien » (sic). Plus Salim écoutait et cherchait
à comprendre les méandres de la pensée étriquée de l’invité, moins il
comprenait. Soudain, Salim bondit et applaudit l’universitaire ébaubi, non
pas pour ce qu’il avait dit mais parce qu’il avait enfin fini ! Pourtant,
la question palestinienne n’est pas si compliquée pour qui ne s’évertue pas
à l’embrouiller ? Nous allons le démontrer immédiatement en rompant avec
l’abjection du « mainstream » médiatique et du conditionnement populaire.
Le peuple palestinien partage une langue, une religion, une histoire, un
patrimoine, une culture, un territoire commun qu’il aménage pour en tirer
sa subsistance. Ce peuple est assujetti à une administration commune
(malgré ses déficiences) et il est mu par un vouloir-vivre collectif. C’est
ce qui définit une nation. Depuis la fin de l’empire ottoman et aujourd’hui
sous la colonisation israélienne, la nation palestinienne subit
l’oppression nationale. L’oppression nationale résulte d’une série de
contraintes politiques qui pèsent sur un peuple l’empêchant de se
constituer en État-nation démocratique bourgeois, empêchant aussi la
bourgeoisie nationale d’accaparer l’usufruit de l’exploitation des richesse
naturelles, d’exploiter le marché national et de confisquer à son profit la
plus-value produite par la classe ouvrière nationale. On ne peut donc
séparer l’oppression nationale de la question du pouvoir de l’État
bourgeois. L’État, quand il est perçu comme l’émanation légitime d’une
communauté nationale, met à l’abri et protège sa bourgeoisie qui en fait
son instrument privilégié d’oppression et d’exploitation des autres classes
et sections de classes de la nation. Mais voilà, il n’y a pas d’État
national démocratique bourgeois palestinien et c’est la raison pour
laquelle il y a lutte de libération nationale palestinienne. Mais la
classe ouvrière doit-elle prendre le leadership de cette lutte et la menée
à terme ?
QUE RÉCLAME LE PEUPLE PALESTINIEN ?
Le docteur Qumsiyeh du groupe Résistance populaire résume ainsi les
revendications du peuple palestinien : « Nous, Palestiniens, demandons et
luttons pour notre droit au retour et l’autodétermination. Nous appelons à
un État démocratique pluraliste, pour les populations de toute religion,
dans notre patrie historique de Palestine. Nous appelons à l’égalité et à
la justice. » (1). Qu’y a-t-il à ajouter à ce bref exposé ?
LA PREMIÈRE TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE (1948)
Il y a d’un côté un peuple patient, tolérant, vivant depuis très longtemps
sur cette terre qui est la sienne devenue entretemps un vaste bagne à ciel
ouvert constitué :
_ a) de villes emmurées, surpeuplées, encombrées de désœuvrés ;
_ b) d’une ville sainte saccagée, expropriée et judaïsée ;
_ c) de champs clairsemés de potagers, d’oliveraies et d’arbres fruitiers où
les colons-occupants-mercenaires agressent les paysans palestiniens vaquant
à leurs activités.
Il y a d’un côté un peuple possédant tous les droits sur cette terre qu’on
lui a spolié en 1947-48, au vu et au su de la « communauté internationale »
caution et complice de l’expropriation illégale et témoin de la Nakba, la
grande catastrophe où 800 000 réfugiés palestiniens effarés erraient sur
les chemins éventrés du Proche-Orient enflammé. C’est que les soldats des
gouvernements arabes fantoches leur conseillèrent d’abandonner leur foyer,
une erreur et une complicité. – Ce fut la première trahison de la cause
palestinienne.
Depuis, le Conseil de sécurité de l’ONU et sa « communauté internationale »
bidon sont témoins silencieux du crime de génocide. Arracher un peuple à sa
terre nourricière et le contraindre à vivre pendant 64 ans en tant que
réfugié entassé dans des camps de misère et de dépravation sociale,
dispersé dans les pays limitrophes (Liban, Syrie, Jordanie, Égypte, etc.) ;
massacrer cadres, politiciens, dirigeants, professionnels et intellectuels
de ce peuple martyr (Sabra et Chatila étant l’exemple le plus terrifiant),
c’est commettre un génocide envers ce peuple colonisé, asservi, affamé,
assoiffé de justice et d’eau, un bien si précieux dans ces contrées.
La lutte de libération nationale du peuple palestinien est très ardue car
ce petit peuple pauvre
(1 500 $USD par habitant par année) – d’à peine 12 millions d’individus,
comprenant 6,6 millions de réfugiés et d’expatriés et 5,4 millions de
résidants sur l’ensemble des terres occupées – est confronté aux puissances
impérialistes occidentales et à l’impérialisme israélien qui l’oppriment et
oppriment également le peuple israélien – Israël est le pays des plus
grands écarts de revenus entre les travailleurs et les riches tout comme
aux États-Unis – (2).
ISRAËL UNE COLONIE DE PEUPLEMENT ET D’OCCUPANTS
De l’autre côté de la barricade symbolique et inextricablement entremêlé
aux autochtones palestiniens, vous retrouvez un conglomérat d’individus
sans droit, sans foi ni loi et sans légitimité ; des gens provenant de
nombreux pays – majoritairement occidentaux – de nationalités
différentes, de langues multiples, de cultures hétérogènes, d’histoires et
de religions diverses – sépharades judaïques ou musulmans, chrétiens,
falashas éthiopiens, prétendument judaïsés, totalement ségrégués,
ashkénazes judaïques pratiquants et non pratiquants, des gens parfois
athées ou agnostiques mais se disant ‘juifs’ ( ! ), chrétiens orthodoxes
(russes réfugiés économiques), catholiques dissimulés ou repentants, tous
expatriés de leur pays d’origine et transplantés sur cette terre étrangère,
tous devenus des occupants, des colons-mercenaires, chair à canon pour la
bourgeoisie israélienne dépravée (3). Ce « Melting pot », cet amalgame
hétéroclite de populations d’origines variées ne constitue ni une race ni
une ethnie ni une nation ‘juive’ tout comme il n’existe pas de race,
d’ethnie ou de nation chrétienne ou musulmane.
Ne nous y trompons pas, comme le souligne l’historien israélien Shlomo
Sand, il n’y a pas eu en l’an 70 après Jésus-Christ de transfert ou d’exode
du peuple araméen de la province romaine de Palestine vers des terres
inhospitalières (4). Tous ces prétendus ‘revenants’ vers leur soi-disant
«Terre promise » inscrite dans le livre sacré dicté par Yahvé – la Torah ou
Ancien testament – sont des arnaqueurs ou des arnaqués, des malfaisants ou
des hystériques religieux, ou encore des réfugiés économiques transplantés
là et usurpant les droits de la nation palestinienne par la volonté des
impérialistes britanniques avec l’appui de la France et de l’Allemagne et
avec le soutien américain par la suite.

LA NATION ISRAÉLIENNE OPPRIMÉE ET OPPRESSIVE
Le problème se complique du fait que dans cette colonie de peuplement, la
population exogène et ethnocentrique s’est peu à peu dotée d’une langue
(l’hébreu), d’une religion (hébraïque que plusieurs ne connaissaient pas ou
ne pratiquaient plus), d’une culture (israélienne), d’institutions et de
lois communes ; d’une économie exogène et d’un vouloir-vivre collectif. Ils
forment aujourd’hui la nation israélienne oppressive régie par l’État
théocratique, raciste et sioniste israélien, administrant les esclaves
salariés et les mercenaires militaires au service des impérialistes
occidentaux. Le peuple palestinien doit aujourd’hui composer avec cette
réalité qui lui a été imposée par les puissances occidentales.
Le peuple israélien embrigadé est aliéné de ses propres intérêts par un
endoctrinement raciste, religieux et moral belliciste. Le peuple israélien
intoxiqué est un peuple névrosé, un peuple paria de la communauté des
peuples, vivant dans la peur continuelle d’être attaqué, souffrant d’une
mentalité d’assiégé, enfermé derrière des murs qu’il érige tout autour de
ses prisonniers palestiniens, s’emprisonnant lui-même au demeurant. La
bourgeoisie israélienne est suicidaire – s’isolant sur cette terre exigüe,
serrant amoureusement ses 100 ou 200 ogives nucléaires apocalyptiques –
croyant ainsi se prémunir contre les arabes qui l’entourent, ces « arabes »
qu’elle a appris à détester et à mépriser et qui la haïssent en retour.

Depuis 1947, la bourgeoisie israélienne s’est crue toute-puissante – suite
à l’inique résolution 181 adoptée par l’ONU, partageant illégalement la
Palestine historique en trois zones ethno-religieuses – ce qui contrevenait
à la charte de l’organisme :
_ 1) une zone réservée aux arabes ;
_ 2) une autre réservée aux immigrants improprement appelés ‘juifs’ ;
_ 3) et la troisième zone formée par la ville de Jérusalem, ville ouverte et
multi-religieuse, qui devait être administrée par l’ONU (5).
En 1948, la bourgeoisie de ce camp retranché s’illusionna sur sa puissance,
si grande qu’elle ne pouvait être ni vaincue ni chassée de ces terres
spoliées, croyait-elle. Leurs chefs de guerre, qui la dupaient,
accréditaient cette fiction et avaient mission de ne rien céder – de ne
rien négocier – avec le peuple araméen d’origine, converti au judaïsme,
puis au christianisme, puis à l’islam, devenu arabe et ensuite palestinien
et qui habitait ces lieux bien avant eux. Tous les pourparlers, toutes les
discussions, toutes les négociations, qui furent initiés, implorés,
quémandés, accordés, engagés, avortés, ou signés ne furent que fraudes et
duperies conclues chaque fois à l’avantage de la partie israélienne
arrogante et plus puissante (6).

En 1947-1948, l’empire britannique a créé le monstre israélien avec le
soutien de l’empire français, la passivité de l’Union Soviétique et de
l’impérialisme états-unien, encore très timoré et pas du tout sous
l’emprise du « lobby juif » (sic). Le « mainstream » médiatique occidental
fit croire à l’invincibilité des généraux israéliens et à la destinée
manifeste de ce ‘peuple-en-devenir’ sur ce sol « sacré » que le dieu
d’Israël – agent immobilier avant l’heure – leur aurait concédé sur cette
terre spoliée (7).
LA DEUXIÈME TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE (1967)
Au début, les États-Unis étaient si peu porté vers ces gueux entassés sur
cette étroite bande de terrain et coincés parmi les nations arabes du
Levant qu’en 1956, lorsque les troupes israéliennes envahirent le Canal de
Suez sur ordre des Britanniques, ils leur ordonnèrent de se retirer
prestement. Ce n’est qu’en 1967 – lors de la guerre des ‘six-jours’,
deuxième guerre de conquête israélienne et deuxième trahison de la cause
palestinienne – que les États-Unis, impressionnés par cette agressive
attaque militaire, prirent le relais de l’impérialisme britannique en
déclin et firent de l’État soi-disant ‘juif’ leur base militaire, leur base
navale et leur centre de subversion pour toute la région.
LA TROISIÈME TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE (1988)
Au sommet d’Alger en 1988, la plupart des leaders des organisations de la
‘résistance’ membre de l’OLP adoptèrent la résolution pilotée par Yasser
Arafat reconnaissant la résolution 181 de l’ONU et de ce fait l’État
colonial israélien. Aucun de ces dirigeants n’était pourtant mandaté pour
renoncer à 78 % des terres palestiniennes et aucun n’a consulté ses
commettants pour entériner cette résolution honteuse. Ce fut la troisième
trahison de la cause palestinienne. Les organisations de résistance Hamas
et Jihad islamique, non membres de l’OLP, furent mises sur pied en
opposition à cette trahison (8).
LA QUATRIÈME TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE (1995)
Au cours des années 1993-1995, l’OLP mena des pourparlers secrets avec
l’occupant colonisateur israélien, pourparlers connus sous le nom d’accords
d’Oslo qui seront finalement contresignés à Washington en septembre 1995 en
présence de Bill Clinton. Ces accords, jamais entérinés par le peuple
palestinien, créèrent l’Autorité palestinienne fantoche – sans autorité –
dégagée du contrôle de l’OLP et chargée d’administrer le peuple palestinien
prisonnier, dispersé dans quelques villes emmurées. L’Autorité
palestinienne était chargée d’assurer la sécurité des colonies israéliennes
déjà érigées ou en construction en Cisjordanie, à Jérusalem Est et à Gaza
et d’assurer la sécurité de la construction du Mur de séparation en
érection. Les accords d’Oslo répudiaient la résistance armée et
abandonnaient la revendication pour le recouvrement de Jérusalem, capitale
de l’État palestinien (en effet, un petit village en banlieue de Jérusalem
devait être rebaptisé du nom de Jérusalem et servir de capitale de l’État
croupion palestinien des bureaux administratifs de l’Autorité y furent
érigés). Ce fut la quatrième trahison de la cause palestinienne (9).

LA BASE MILITAIRE AMÉRICANO-ISRAÉLIENNE
La société israélienne est une société militarisée où les hommes d’état
sont issus soit de l’armée soit des sectes fondamentalistes judaïques.
Jusqu’à l’année 2000 environ, tout allait bien pour ce quasi 51e État de
l’Union. L’intégration complète de l’économie israélienne à celle de son
protecteur américain alors prospère et puissant, l’armement de pointe
fourni et les aides généreuses accordées (au moins 3 milliards de dollars
par année) lui assuraient de pouvoir mener les missions militaires qu’on
lui assignait.
Israël joue un rôle spécifique parmi les bases militaires américaines à
l’étranger. Il développe certaines armes sophistiquées (drones notamment et
armes de destruction massive) qu’il expérimente sur les populations arabes.
Il développe des méthodes de contre insurrection urbaine et de
contre-espionnage. Il perfectionne des appareils d’espionnage et de
sécurité pour les aéroports notamment. Il espionne et brade aux plus
offrants ces informations grappillées de ci de là (aux chinois et aux
russes parfois). Il mène des activités de subversion, entraînent les
mercenaires et les paramilitaires qui portent la civilisation occidentale
jusqu’aux confins de l’Asie, de l’Amérique Latine et de l’Afrique. Il
assure la formation et l’approvisionnement en armes des troupes de pays que
les gouvernements occidentaux ne peuvent légalement fréquenter (Contras,
Guatemala, Kurdistan irakien, Iran, Talibans, chrétiens du Soudan, etc.).
Israël mène des offensives militaires et bombarde les pays voisins
impunément sans se préoccuper du droit international. Israël fait tout ce
que l’on attend d’une base militaire américaine polyvalente implantée au
milieu d’une région pétrolière stratégique hostile.
Israël est aussi une plaque tournante pour le trafic de la drogue des pays
du Moyen-Orient vers l’Europe et un centre mondial de blanchiment de
l’argent sale que l’on mêle au capital bancaire et industriel pour le
remettre en circulation dans les circuits boursiers. Israël est un centre
de prostitution, de commerce des femmes et de trafic d’organes entre
l’Amérique du sud et l’Europe notamment. Bref, Israël est comme une usine à
fric pour les boursicoteurs états-uniens et européens. Voilà pourquoi ces
capitalistes estiment Israël et le soutiennent jusqu’à présent.
LE VENT TOURNE (2000)
Jusqu’en l’an 2000 du moins, année où l’État paria de la ‘communauté
internationale’ se fit bouter hors du Liban par une bande de partisans
persévérants. En 2006, une autre tentative d’invasion du Liban se solda par
un échec cuisant pour la 4e armée la plus ‘puissante’ du monde aux ordres
de l’impérialisme américain. Nous attestons ici que c’est Israël qui est au
service de l’Amérique et non l’inverse car de tout temps un lilliputien n’a
jamais commandé à un géant. Une nation de 7,7 millions d’habitants générant
219 milliards $ de chiffre d’affaires annuel ne commande pas à un
surpuissant de 308 millions d’habitants et générant 15 000 milliards $ de
PIB par année (même lourdement endetté – 1 800 milliards de dollars de
créances envers les chinois et autant envers les japonais ce qui n’a pas
empêché le Congrès d’accorder 700 milliards de dollars d’exemption d’impôts
aux milliardaires pour la seule année 2010) (10).

Depuis l’an 2000 Israël – État surarmé – n’a plus gagné de guerres contre
ses voisins. L’armée israélienne se confine aujourd’hui à des contrats
foireux et à des coups de mains crasseux et déshonorants comme d’assassiner
un agent double devant les écrans à Dubaï ; briser les os d’adolescents
turbulents ; tirer dans les yeux des enfants manifestants ; faire exploser
un physicien iranien parmi les passants à Téhéran ; prendre d’assaut un
bateau de pacifistes désarmés ; enterrer vivants de jeunes terrassiers dans
les tunnels de la survie ; tuer des manifestants en Cisjordanie ; bombarder
au phosphore blanc une population désarmée assiégée sur une bande côtière
isolée ; emprisonner des femmes enceintes et leurs enfants de trois ans…
torturer des prisonniers isolés, et autres exploits militaires du même
acabit. L’armée israélienne est une armée déconfite, dégénérée, immorale et
démoralisée.
« LOBBY JUIF »
Il y a trois ans nous affirmions qu’un jour viendrait où le poids de
l’enclume israélienne attachée au cou de l’Amérique souveraine serait trop
lourd pour le bénéfice obtenu de cette base militaire lointaine, ruineuse
et indisciplinée, située de plus dans une région de moins en moins
stratégique compte tenu de l’épuisement des réserves pétrolières et du
déplacement du centre de gravité de l’économie mondiale vers
l’Asie-Pacifique. Nous dûmes affronter le tollé des «conspirationnistes»
agités, et d’une armada de groupies entichés du ‘lobby juif’, qui nous
gratifièrent des serments d’éternelle fidélité du 44e Président américain à
la dernière foire de l’AIPAC, oubliant simplement que l’éternité d’un
Président états-unien a une durée s’étendant entre quatre et huit ans.
Négligeant également le fait que chaque jour les politiciens disent une
chose et en font une autre (11).
Il y a trois ans un seul obscur sénateur américain s’était timidement
indigné que les États-Unis donnent tant d’argent à Tsahal alors que de
nombreux américains souffraient de la faim. À l’élection suivante il perdit
son mandat. Aujourd’hui, Ron Paul mène campagne pour l’investiture
Républicaine et propose de fermer les bases militaires à l’étranger et de
laisser Israël se débrouiller avec ses calamités…et il n’est pas le seul à
psalmodier…comme le monde a changé ! Il y a maintenant des sénateurs
américains qui appellent à la révolte populaire (12).
REDÉPLOIEMENT STRATÉGIQUE VERS LE PACIFIQUE (2012)
La puissance de tutelle d’Israël – les États-Unis d’Amérique – est en
faillite. Aucun ‘lobby juif’ ni aucun lobby israélien n’y peut rien. Les
jours de la base militaire israélienne au Levant sont comptés depuis
l’instant où Barack Obama a risqué de perdre sa secrétaire au mois d’août
dernier – faute de pouvoir la payer – il admit alors qu’il n’avait plus les
moyens de payer la secrétaire de Benjamin Netanyahu. Il est futile pour les
intégristes sionistes de tenter d’assassiner Barack Obama. Le prochain
président américain devra gérer la même banqueroute économique et couper
drastiquement dans les aides à la plus grande et à la plus coûteuse de leur
base militaire étrangère (13).

Les puissances impérialistes occidentales sont sur leur déclin et
confrontent la nouvelle puissance économique chinoise. La position
stratégique de l’entité sioniste – Israël –est de moins en moins
intéressante (14). La crise de la dette souveraine oblige les pays
occidentaux à restreindre leurs dépenses et à revoir leurs priorités.
L’attaque américano-israélienne contre l’Iran – si elle a lieu – pourrait
être la dernière grande opération de subversion américaine dans cette
région.
Nous observons présentement une situation cocasse ou le Président Obama a
annoncé au Pentagone des coupures dans les budgets militaires, alors que
des intellectuels de ‘gauche’ courroucés protestent et publient des études
« prouvant » qu’il n’en fera rien (15). Pour une fois qu’Obama ne ment pas,
la faillite économique de l’Amérique est réelle et les créanciers –
notamment chinois – ne sont plus disposés à financer son armement débridé
(la moitié des dépenses militaires de la planète se font aux États-Unis).
Cette annonce d’Obama n’est que la première émission d’un feuilleton qui
est à suivre.

Dans les années qui viennent l’entité sioniste aura probablement pour tâche
de maintenir des activités de harcèlement subversif sur le théâtre
militaire secondaire du Proche-Orient, le temps que les réserves
d’hydrocarbures s’épuisent définitivement. Les politiciens démagogues
israéliens et les politiciens traitres palestiniens ont encore quelques
années pour en arriver à un compromis de survie.
UN OU DEUX ÉTATS (2006) ?
La dernière lubie des groupes occidentaux de solidarité avec la cause
palestinienne est de débattre à propos de la création par les palestiniens
et les israéliens de deux ou d’un seul État sur le sol de la Palestine
mandataire (16). Le peuple palestinien lui se moque totalement de ce débat
surréaliste des intellectuels petit-bourgeois occidentaux. L’important ce
n’est pas la quantité – un ou deux États – mais la qualité de l’État à
constituer. Il existe déjà un État sioniste, superstructure gouvernementale
de l’impérialisme israélien, gestionnaire des affaires de ce camp militaire
retranché au service de l’Occident et de son glacis de colonies en terre
palestinienne.
Il est entendu que la classe capitaliste israélienne n’a aucun intérêt à
fusionner son État privilégié avec l’éventuel État croupion palestinien si
la bourgeoisie compradore palestinienne ne renonce pas au droit de retour,
droit reconnu notamment par la résolution onusienne 194. Les palestiniens
obtiendraient ainsi la majorité absolue des électeurs à l’élection
inaugurale de la nouvelle constitution de l’État unifié (17). Selon la
règle d’or du droit démocratique bourgeois (un citoyen = un vote) deux
millions de réfugiés des camps et de la diaspora qui reviennent sur leur
terre et les 5,7 millions de ‘réservistes-juifs’ deviennent minoritaires
sur cette terre mortifère vis-à-vis plus de 7 millions de palestiniens
majoritaires (ne pas oublier que le cinquième de la population d’Israël est
palestinienne). Tous comprendront que jamais la bourgeoisie israélienne ne
se laissera dépouiller du contrôle de son appareil d’État et de ses
dividendes par ce jeu démocratique.
Un État impérialiste unique, englobant les nations opprimées palestinienne
et israélienne, est pour cette raison absolument utopique. Pour la classe
bourgeoise israélienne, la seule option envisageable est la création d’un
État fantoche – un bantoustan palestinien – inféodé à l’État impérialiste
israélien. Ils construiront des «sweat shops» en périphérie des enclaves
palestiniennes où la population autochtone, esclave salarié, aura le loisir
de ruiner sa santé pour des salaires de misère. Une partie de la population
arabe locale aura vocation de mettre en valeur les terres agricoles des
«gentlemen farmers» israéliens. La bourgeoisie palestinienne pourra
profiter de divers monopoles de distribution et de commerce, être
actionnaire des «sweat shops» qu’elle opérera elle-même pour le bénéfice
des impérialistes israéliens, d’autant que tout cela est déjà
commencé…(18).
La bourgeoisie palestinienne conservera l’exclusivité de la gestion de son
appareil étatique croupion, de la distribution des prébendes
gouvernementales et des dons de la communauté internationale Elle assurera
la sécurité des colonies sionistes implantées au milieu des bantoustans
palestiniens morcelés.
Les intellectuels occidentaux qui s’agitent présentement pour la promotion
de la ‘solution’ à un seul État doivent comprendre que jamais ni les
États-Unis ni la bourgeoisie impérialiste israélienne n’accepteront que la
plus grande base militaire américaine à l’étranger, où reposent entre 100
et 200 ogives nucléaires, ne soit sous contrôle d’une administration
palestinienne abouchée à l’ennemi russe. Ces intellectuels s’excitent et
s’agitent inutilement et profèrent des chimères superfétatoires.

LA NATION PALESTINIENNE OPPRIMÉE ET FLOUÉE
Afin de faire reconnaître ses droits le peuple palestinien s’est doté d’un
grand nombre d’organisations politiques. L’Organisation de Libération de la
Palestine (OLP) fondée à Jérusalem en 1964 constitue une sorte de
fédération regroupant plusieurs groupes politiques bourgeois et
petit-bourgeois dont le parti dominant est le Fatah de feu Yasser Arafat
(19). Le Fatah représente une portion importante de la bourgeoisie
compradore palestinienne, classe qui serait prête à tous les compromis avec
les colonisateurs-impérialistes israéliens pour obtenir l’État fantoche de
leur rêve où les affaires pourraient reprendre dans la résignation et le
calme, derrière les barbelés, les murs de séparation, les check points et
les incursions des services de sécurité palestiniens – assurant la
protection des colons-mercenaires israéliens – les seuls services de
sécurité autorisés à porter et utiliser des armes légères – oubliez les
armes lourdes tels les hélicoptères que l’occupant ne consentira jamais à
leur prêter.
LA CLASSE OUVRIÈRE PALESTINIENNE
La classe ouvrière palestinienne n’a jamais pris le leadership de la lutte
de libération nationale palestinienne laissant la direction à différentes
factions de la bourgeoisie compradore et de la petite bourgeoisie
professionnelle organisées en parti et groupes clientélistes. La classe
bourgeoise et ses segments petits bourgeois (marchands, professionnels,
bureaucrates, services de sécurité, intellectuels) sont des classes
vacillantes, peu fiables, toujours prêtes aux compromis et aux arrangements
de coulisse au nom du pragmatisme et de la préséance de leurs intérêts
égoïstes de classe. Ce qui varie d’une faction à une autre et d’un clan
tribal à un autre c’est le prix du compromis avec l’occupant.
Heureusement aucune de ces trahisons n’a fait l’objet d’un référendum
populaire auprès de la population palestinienne si bien que, si demain une
organisation ouvrière révolutionnaire répudiait toutes ces compromissions,
elle serait en droit de le faire. Mais la question est de savoir quel
serait l’intérêt de la classe ouvrière de se sacrifier pour mener la lutte
de libération nationale bourgeoise afin de porter au pouvoir sa bourgeoisie
nationale exploiteuse ?
LE FATAH
Ceux du Fatah sont déjà en affaires, ils sont pratiquement les seuls qui –
s’ils étaient trop exigeants – pourraient perdre prébendes, commissions,
contrats de construction, de distribution, d’approvisionnement,
d’import-export, de services ainsi que le monopole sur la vente de certains
produits dans les bantoustans palestiniens (comme de vendre du ciment pour
la construction du Mur de séparation). Ceux du Fatah ont tout à gagner de
s’accommoder avec la puissance de tutelle – Israël. Ce sont eux qui font
pression sur leur maître israélien en le menaçant de faire « reconnaître »
leur État fantôme à l’ONU – où les États-Unis tapis au Conseil de sécurité
mettront bientôt fin à ces finasseries – alors que l’UNESCO vient
d’accepter dans ses rangs le premier État inexistant. Le tout serait
risible s’il ne s’agissait d’humilier un peuple qui n’a rien demandé et à
qui on a rien demandé.
Mahmoud Abbas, vieux et las des pourparlers futiles et inutiles avec les
sionistes, est prêt à s’accommoder de très peu pourvu que ses enfants
puissent conserver leur monopole dans les télécommunications et autre
secteurs d’affaires compradores.
LE HAMAS
Le Hamas longtemps intransigeant – À sa création en 1987 il réclamait la
Palestine de 1947, tout le territoire de la Palestine du Jourdain à la
Méditerranée – a assoupli ses positions dernièrement et leur leader Khaled
Mechaal, réfugié à Damas, a laissé entendre que la Palestine de 1967
pourrait leur convenir. Ismaïl Haniyeh, leader du Hamas à Gaza a exprimé
des réticences face à ce compromis ambigu (20).

Depuis quelques jours Ismaïl Haniyeh – l’homme le plus pourchassé par
Israël – a obtenu la permission de ses geôliers israéliens de quitter le
bagne de Gaza sans être embêté muni d’un passe VIP (!) et de visiter les
capitales arabes afin de valider ses appuis pour une éventuelle candidature
à la tête du Hamas. Pour vérifier également ses appuis s’il faisait
obstacle au rapprochement et à la collaboration avec le Fatah. En effet,
l’accord de gouvernement conjoint Fatah-Hamas négocié par Khaled Mechaal
pourrait permettre au service de sécurité de Mahmoud Abbas de s’emparer du
contrôle de la bande de Gaza et Haniyeh, bien installé au pouvoir à Gaza,
ne laissera pas cette éventualité survenir.
C’est que l’État-major israélien ne voit pas d’un bon œil ce rapprochement
des deux factions palestiniennes non plus que la prise de contrôle de Gaza
par Mahmoud Abbas, ce qui soumettrait Israël aux pressions européennes et
américaines pour en arriver enfin à un accord et permettre la création de
l’État croupion palestinien que les sionistes souhaitent retarder tant
qu’ils n’auront pas en poche la renonciation formelle au droit de retour.
LA DERNIÈRE TRAHISON DE LA CAUSE PALESTINIENNE (2012)
Si le Fatah et les factions membres de l’OLP prostrée ont déjà fait leur
nid au pied du lit de Netanyahu, si le Fatah est déjà prêt à signer le
traité de la dernière trahison et à renoncer au droit de retour des
réfugiés des camps sacrifiés, le Hamas ne peut s’y résigner, observé qu’il
se sait par le Jihad Islamique qui n’attend que cette compromission pour
recruter les partisans outrés. Le Jihad Islamique a déjà commencé à pêcher
en eau trouble à Gaza, en Cisjordanie et dans les camps de réfugiés,
promettant de ne jamais céder ce droit d’ainesse sans un plat de lentilles
très consistant. Pendant ce temps, le peuple palestinien désemparé, épuisé,
affamé, assoiffé, ne sait plus à quel saint se vouer.
Il ne faut pas oublier qu’une nouvelle génération de palestiniens est née
et a vécu à Gaza sous les bombes, en Cisjordanie sous les balles et les
assassinats, à Jérusalem sous les expulsions et dans les camps sous
l’exclusion ; ces quelque 45 % de la population palestinienne qui n’a pas
encore 16 ans ne sait rien de ces magouillages qui se passent loin de ses
ruelles étroites, insalubres et menacées.
Ceux-là n’ont pas de temps à perdre à discutailler à propos de la « feuille
de route » et de l’éternel « processus de paix » sous les bombes, la
colonisation, les meurtres, les arrestations et les emprisonnements (11 000
prisonniers – Israël a presque terminé de récupérer le nombre de
prisonniers libérés lors de l’échange du soldat sioniste Shalit). Ceux-là
ne tire aucun profit de l’industrie de la négociation et des pourparlers
sempiternelles qui ne peuvent pas, qui ne doivent pas aboutir tant que les
palestiniens n’auront pas renoncé à tous leurs droits ‘inaliénables’, y
compris au droit de retour.
Les différentes factions de la bourgeoisie palestinienne tentent bien de
distraire la jeunesse en lui offrant des jouets électroniques et en lui
proposant la culture dégénérée de l’Occident mais bien malin qui saurait
prévoir la réaction de cette jeunesse amère et désœuvrée le jour de
l’annonce de la dernière trahison de la cause palestinienne.

À force de compromis il ne reste plus qu’un seul droit à abandonner aux
sionistes, c’est pourquoi les ‘amis des associations de solidarités’ des
factions palestiniennes en lutte pour le contrôle du futur État croupion
compradore font pression sur leurs gouvernements en Occident et sur les
potentats israéliens pour qu’ils lâchent enfin le morceau et accordent à
l’alliance Fatah-Hamas l’opportunité d’administrer les bantoustans
palestiniens affublés ridiculement du nom d’État palestinien libéré. Le
professeur Finkelstein est en tournée canadienne pour la promotion du
bantoustan palestinien (21).
LE RÈGLEMENT DE LA LUTTE DE LIBÉRATION NATIONALE PALESTINIENNE
S’il est vrai qu’ils n’ont jamais embarqué dans les galères romaines pour
une croisière-exode autour de la Méditerranée, les Palestiniens ne se
doutent pas dans quelle galère on cherche aujourd’hui à les embarquer.
Qu’ils s’y refusent, qu’ils restent au quai, leur patience sera un jour
récompensé.

Depuis le Moyen-âge et la création des royaumes chrétiens d’Orient par les
moines soldats catholiques, les peuples arabes ont l’expérience de faire
face aux envahisseurs occupants avec prudence, patience et persévérance. Il
leur a suffi de 196 années pour chasser le dernier croisé et s’emparer de
Saint-Jean d’Acre, le dernier royaume chrétien occupant. Le présent royaume
judaïque d’Orient imposé par l’Occident n’a que 64 ans, ils ont le temps
(22).
_______
(1) Dr Qumsiyeh - Popular Resistance. 16.01.2012.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=11669
(2) Population palestinienne.
http://www.populationdata.net/index2.php?option=pays&pid=163
(3) Sépharades, Ashkénazes et Falashas
http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9farade
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ashk%C3%A9naze
http://fr.wikipedia.org/wiki/Falashas
(4) Shlomo Sand (2010).
http://www.dailymotion.com/video/x7okoe_peuple-juif-invent-shlomo-sand_news
(5) Que l’ONU n’administrera jamais car le gouvernement israélien ne le lui
a pas permis. http://amoralite-natale.voila.net/acouv.htm
(6) Khaled Mechaal 2.10.2010. « Dans la science de la stratégie et de la
gestion des conflits, la négociation est une extension de la guerre et une
forme de gestion de la guerre. Ce que vous obtenez à la table des
négociations est un produit de votre position sur le terrain, et un
résultat de l’équilibre des forces sur le terrain. Si sur le terrain vous
êtes vaincus, vous serez certainement défaits aussi aux négociations. ».
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9459&var_recherche=+hamas

(7) Khaled Mechaal 2.10.2010. « La situation relative au conflit avec
l’occupation israélienne est différente, car c’est le cas d’un corps
étranger à la région, qui est venu de l’extérieur et s’est imposé sur une
terre et un peuple, a chassé ce peuple de sa terre et l’a remplacé par une
diaspora d’immigrants du monde entier. (…) Nous refusons la reconnaissance
tant au sens juridique que pragmatique. Il y a une différence entre dire
qu’il y a un ennemi appelé Israël d’un côté, et reconnaître sa légitimité
de l’autre ; le premier postulat n’est pas réellement une reconnaissance.
En bref, nous refusons de reconnaître la légitimité de l’occupation et le
vol de la terre. Pour nous, ce principe est clair et définitif. »
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=9459&var_recherche=+hamas

(8) Mohamed Al-Rantissi. Survivre à Gaza. Koutoubia Éditeur. Paris. 2009.
(9) Nous vous offrons le plus grand Yerushalayim de l’histoire juive.
24.01.2011. http://www.silviacattori.net/article1498.html. Pierre-Yves
Salingue, Robert Bibeau 19.01.2006. Aux amis du Monde diplomatique.
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article2126&lang=fr
(10) http://fr.wikipedia.org/wiki/Isra%C3%ABl et
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unis
(11) Robert Bibeau. Le lobby pro-israélien vacille-t-il ? 21.03.2009.
http://www.robertbibeau.ca/palestine/edito21-3-2009.html Le lobby
israélien à Washington. 16.12.2010.
http://www.michelcollon.info/Le-lobby-israelien-a-Washington.html?lang=fr
Grandeur et déchéance des « conspirationnistes » 25.05.2011.
http://www.centpapiers.com/grandeurs-et-decheances-des-%c2%ab-conspirationnistes-%c2%bb/71279
(12) Écoutez le sénateur du Vermont outré que 1% des riches américains
aient accaparés 80 % des hausses de revenus depuis 2001, et que 1 % des
riches empochent 23,5 % des revenus totaux aux USA
http://www.youtube.com/watch?v=pSD7rDdbgA4&feature=share
(13) Menace de mort contre Obama.
http://www.haaretz.com/news/international/uproar-after-jewish-american-newspaper-publisher-suggests-israel-assassinate-barack-obama-1.408429
(14) Le sionisme est une idéologie raciste, national-socialiste avant
l’heure, promue par Théodore Herzl, un journaliste hongrois peu influent
dans les milieux bourgeois jusqu’à ce que le gouvernement britannique et
Lord Balfour l’accrédite en 1917 (Déclaration Balfour)
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9claration_Balfour_de_1917
(15) Manlio Dinucci. Les USA tournent la page vers de nouvelles guerres.
7.1.2012. http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=28526
(16) Un État palestinien mais lequel ? Dominique Vidal.14.09.2011.
http://www.michelcollon.info/Un-Etat-palestinien-mais-lequel.html
(17) Ce serait la première constitution pour les Israéliens puisque l’État
d’Israël après 64 ans n’a toujours pas de constitution. Rezeq Faraj.
Palestine : Le refus de disparaître. Pleine lune. 2002.
(18) Des Palestiniens ont investis pour 2,5 milliards de dollars dans les
colonies et en Israël en 2010. 22.11.2011.
http://www.silviacattori.net/article2430.html
(19) http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/territoires-olp
(20) Vivian Petit. 17.01.2011. « Les dirigeants du Fatah répètent que le
Hamas n’a pas compris l’objet de la réconciliation : la constitution d’un «
gouvernement technocratique » ayant pour tâche de gérer les territoires
palestiniens et leur population, dans l’attente de jours meilleurs, et non
la constitution politique d’un « gouvernement d’union nationale » (…) Si
les inconvénients de cette division paraissent évidents d‘un point de vue
institutionnel, ils n’empêchent cependant pas un certain nombre de
convergences dans les oppositions à l‘occupant israélien. ».
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Vivian_Petit.170112.htm et Le
Hamas à la croisée des chemins de la résistance. 1.03.2010.
http://www.robertbibeau.ca/palestine/hamas.doc et Robert Bibeau.
2.12.2010. Où va la résistance palestinienne ?
http://www.legrandsoir.info/OU-VA-LA-RESISTANCE-PALESTINIENNE.html
(21) Norman Finkelstein. Janvier 2012.
http://www.cjpmo.org/DisplayDocument.aspx?DocumentID=2073&SaveMode=0
(22) http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25068
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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