Lettre aux journalistes

La trahison des médias

Votre rôle est de renseigner le public, vous le trompez et vous voudriez que l’on vous dise merci?

Tribune libre

Récemment, je parcourais en diagonale les nouvelles politiques du Journal de Montréal : un ramassis immonde de désinformation et de faussetés; Joseph Facal faisant office de vendu hors catégorie. Je tombe sur un article de Richard Martineau. Celui-ci, qui depuis plusieurs semaines n’a de cesse de verser son venin sur les étudiants, se plaignait justement que les journalistes étaient invectivés et même quelquefois malmenés lors des manifestations. À l’accusation de collaboration, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), a répondu en « condamnant sans réserve l’intimidation, le vandalisme et la violence dont ont été victimes des reporters depuis le début de la grève étudiante ».
Mais dites-moi, à quoi vous attendez-vous? Depuis le début, vous ne collaborez peut-être pas avec la police mais dans les médias, dans vos articles publiés, vous ne faites que vomir sur les étudiants, vous ne rapportez que des faussetés et de la désinformation et vous croyez que les étudiants et la population en général vont vous respecter?
Vous avez trahi votre profession, vous vous faites les hérauts justement de ceux qui veulent instaurer l’état policier au Québec pour mieux plonger dans la cagnotte de nos taxes et se remplir les poches. Vos mensonges relayant ceux de nos dirigeants provoquent les troubles sociaux. Votre rôle est de renseigner le public, vous le trompez et vous voudriez que l’on vous dise merci? Lors d’interviews, vous ne conservez que les témoignages qui font votre affaire, ceux qui vont dans la ligne éditoriale de votre canard. Il faut se rabattre sur internet pour connaître la vérité sur les événements.
De plus en plus le public se rend compte de votre trahison, de la vérité. Vous considérez peut-être ce public comme des idiots mais attention, cette charge pourrait bien se retourner contre vous. Si vous voulez être respectés, soyez d’abord respectables.
Ivan Parent

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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21 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 mai 2012

    Je suis bien en accord avec ce que vous dites ici dans ce texte, cependant, il y a une différence entre journaliste et chroniqueur. Le journaliste est affilié à une Fédération (FPJQ) et à bien souvent un baccalauréat ou un certificat. Tandis que le chroniqueur est souvent une personnalité publique, à qui les gens ont tendance à donner beaucoup trop d'importance, car elle jouit beaucoup trop souvent d'une écoute de la part de nos concitoyens.
    Oui, le journalisme a, certes, perdu quelques plumes avec l'abondance des journaux biaisés d'un côté ou de l'autre avec une ligne directive qui les rentre dans un moule. Certains journalistes ne font preuve d'aucune impartialité et neutralité, reste-t-il que les journalistes et les chroniqueurs ne sont pas la même chose.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2012


    Dans les années Duplessis, surtout vers la fin, le rôle tenu par l’Église d’alors a été repris par les médias officiels d’aujourd’hui. Ses plus hauts représentants sont les plus méprisants envers le peuple qui se rebelle et parle de la soumission à l’ordre comme un commandement de Dieu dans la nature des choses.

    Monseigneur Joseph Charbonneau a pris position clairement pour les grévistes de l'amiante et contre Duplessis.
    Il a reçu par la suite une promotion comme aumônier d'hôpital en Colombie-Britannique qu'il ne pouvait refuser.
    Je doute que Duplessis aie eu autant d'influence à Rome. Il faut voir du côté des propriétaires de la mine, General Dynamics Corporation, auparavant la Electric Boat Company. Ils possédaient alors Canadair et faisaient partie du conglomérat militaro-industriel américain. Le PDG de l'époque était John Jay Hopkins.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 mai 2012

    Ne pas généraliser svp, comme certain l'on mentionné il y en a qui sont de véritables langues de vipère. Et ceul-là sont connus donc ...
    Heureusement qu'il y a eu les journalistes pour mettre à jour toute la corruption, manoeuvres frauduleuses et autres scandales dont notre cher gouvernement liberal est l'auteur.
    La grève des étudiants démontre que ceux-ci sont bien plus réveillés que les gens (dont moi-même)ne le pense.

  • Louis Horvath Répondre

    16 mai 2012

    Excellent billet!
    Il n'y a malheureusement pas beaucoup de solutions à ce problème autre que de boycotter les mass médias de manière systématique (chose que je fais depuis 2001). Ils ne méritent ni votre temps ni votre argent. C'est difficile de fermer la télé et de déposer les feuilles de chou mais après un bout on se rend compte que les médias de masse n'ont qu'un objectif : nous faire perdre notre temps.
    Bonne continuation!
    Louis Horvath

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    La dernière ligne "Si vous voulez être respectés soyez respectables", résume tout. Excellent texte. Je suis un étudiant, DEC en communications et cinéma, en fin de BAC majeure en communications et mineure en arts, si je finis ma session (en principe ils vont trouver une solution), je me rend à la maîtrise en communications profil média expérimental. Je suis militant et engagé depuis l'adolescence, j'ai aujourd'hui 25 ans. Tout ça pour vous dire que je crois avoir un assez bon sens de l'observation et un assez bon sens critique. De ma vie je n'ai assisté à une couverture médiatique aussi médiocre, exécrable voir dégueulasse; on utilise à fond la démagogie, les fausses ou demi-vérités, la diffamation, omission de détails et d'informations, le mensonge, la manipulation et destruction du langage, détournement du débat de fond et on a même assisté à une prolifération de propos disgracieux et haineux. Je vais à l'UQÀM je suis dans l'association facultaire des étudiants en langue et communications, je crois que nous sommes en mesure d'évaluer la qualité du travail des médias et je peux vous dire qu'on se radicalise à chaque intervention médiatique, la colère monte en nous car la façon dont on nous enseigne le journalisme est loin de ce que l'on voit ces jours-ci. Bref félicitation pour votre billet Mr Parent.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Dans les années Duplessis, surtout vers la fin, le rôle tenu par l'Église d'alors a été repris par les médias officiels d'aujourd'hui. Ses plus hauts représentants sont les plus méprisants envers le peuple qui se rebelle et parle de la soumission à l'ordre comme un commandement de Dieu dans la nature des choses.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mai 2012

    Combien je suis d'accord avec vous. Le devoir d'impartialité du journaliste semble être devenu de la bouillie pour les chats. Tellement fréquent de voir le parti-pris, que si d'aventure je lis ou écoute un journaliste intègre et serein (Philippe Schnobb par exemple), j'en suis toute surprise! Cela sans parler des dérapages à la Martineau, Denis Levesque, Jean Lapierre et Claude Poirier (pour n'en nommer que quatre).
    Bien vrai que 98,5 se poubellise, se partialise. Je le regrette. Vive le web et les réseaux. Drôlement efficaces les réseaux, malgré les quelques dérapages, qui sont le fait d'individus très frustrés.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Ces journalistes dont vous parlez, les Facal, Martineau, Duhaime etc..., ils représentent tout simplement l'autorité morale, un peu comme les curés représentaient cette autorité morale au Québec avant la révolution tranquille.
    Ces journalistes ont pour mission de protéger la civilisation; cette civilisation qui a atteint son apogée en ce 21e siècle; la plus grande civilisation de l'histoire humaine, celle de l'économie de marché capitaliste...
    Sans le marché, ne serions-nous pas tout simplement des barbares?

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Qui est victime? Les reporters ou les imposteurs? Ces prétendues victimes, ces vierges défraîchies ne peuvent plus donner le change.
    D'ailleurs aucun d'entre eux n'arrive à la cheville des représentants des étudiants et de centaines d'autres jeunes : ils ont de la CLASSE! Ils savent comment ne pas tomber dans des stratagèmes de discussion où la réthorique a le haut du pavé pour les champions de la controverse-poubelle.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Vous frappez en plein dans le mille, M. Parent.
    La Presse fait semblant d'être partagée, notamment avec Michèle Ouimet. Mais la page éditoriale et l'autre à côté ne laissent aucun doute quant au parti-pris anti-étudiants de Gesca. On ne trop sait qui, de Pratte, Dubuc, Gagnon ou Roy, mériterait le prix du meilleur larbin. Personnellement, j'opterais pour Roy, même s'il semble écrire moins souvent que les autres. C'est que j'ai comme l'impression que, si les autres rampent parce que c'est pour cela qu'on les paye, celui-là, en revanche, accepterait de ramper même bénévolement !
    Quant au Journal de Montréal... Hormis Jean Barbe, Daniel Boucher et le prof Lauzon, tous relégués aux catacombes des blogues, on n'y trouve guère que viande avariée : Martineau, Aubin, Samson, Duhaime, la blogueuse Marcotte et même Dufour et Facal. Un cas particulier : celui de Bock-Côté. Dans les faits, il hurle avec ses collègues réactionnaires. Mais il assaisonne sa salade de tant de nuances et de tant de grands principes qu'on a envie de voir en lui un authentique naïf plutôt qu'un vil larbin.
    Cela dit, une question se pose. Récemment, on le sait, Radio-Cadenas a dû procéder à des coupures dans sa programmation. N'empêche, il semble bien que l'émission «Et Dieu créa Laflaque» va demeurer à l'antenne. Je me demande bien pourquoi. Tel qu'imaginé par le caricaturiste Serge Chapleau, Gérard D. Laflaque se présente comme un bon gros réactionnaire à peine moins primaire qu'Elvis Gratton. Le problème, c'est que, comme Gratton, c'est un personnage fictif et sa démagogie n'est en fait que parodie de démagogie. Et si c'est parfois drôle, c'est parce que c'est voulu ainsi.
    Or, pendant ce temps-là, à LCN, la chaîne de nouvelles continues du réaeau TVA, on a, aux commandes de l'émission quotidienne «Franchement Martineau», un réactionnaire plus vrai que nature et dont l'allure plus ou moins bovine et néanderthalienne reflète à merveille un discours dans lequel alternent borborygmes et sophismes de bas étage.
    Oui, à mon avis, dans le genre humour plouc, «Franchement Martineau» l'emporte désormais, et de très loin, sur «Et Dieu créa Laflaque», qui, par comparaison, n'est plus rien qu'une pâle et insipide copie d'une réalité autrement désopilante. Surtout quand Martineau jase avec Éric Duhaime ou Joanne Marcotte : alors là, une fois, bien sûr, sublimée l'envie de vomir, c'est à se rouler par terre, je vous jure, tellement c'est extraordinairement plouc !
    Luc Potvin
    Verdun

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Roger Warren:''Le 98,5 en particulier se radiopoubellise''
    Je ne l'aurais pas mieux exprimé!
    Les animateurs du 98,5 ne sont-ils que des comédiens qui jouent le rôle que leur boss leur impose en échange de leur paie?
    Le nouveau Dutrisac'' amélioré'':
    Les professeurs traumatisés au CEGEP Lionel-Groulx suite aux incidents de ce matin mardi 15 mai 2012
    http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=133618 (audio)

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Journal de Mourial
    On s'en fou du texte.
    http://www.youtube.com/watch?v=m5hPWbJgKCA
    http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&NR=1&v=xKDWvuq1lPA
    Du moment que ça contient de l'écrapou.

  • Luc Bertrand Répondre

    15 mai 2012

    C'est exactement ce que je pense moi aussi, monsieur Parent. Comme je l'ai indiqué en réponse à un autre article (http://www.vigile.net/Une-demission-aux-accents), nous devons une fière chandelle à nos étudiant(e)s (les "carrés rouges", on s'entend!) qui nous font la démonstration, depuis trois mois, que la légitimité du gouvernement Charest ne tient plus que sur les tribunaux (dont on sait qui nomme les juges) et la force policière (dont le mandat est de défendre l'ordre établi - celui de l'Oligarchie qui nous dépossède de nous-mêmes).
    Il ne faut pas oublier le bon travail des professeurs et de nombreux parents véritablement allumés - l'exemple du collège Lionel-Groulx est éloquent - lors du conflit sur la hausse des frais de scolarité. Depuis octobre 1970, jamais la tension sociale des Québécois(e)s face à leur gouvernement provincial n'a été aussi grande.
    Avec le Canada de Stephen Harper en arrière-plan, jamais, depuis la conscription de 1942, les Québécois(e)s n'ont vécu une telle crise de légitimité avec ceux qui les représentent dans leurs institutions soi-disant démocratiques.
    Ce qui m'inquiète dans tout ça, c'est que, comme par enchantement, Jean-Martin Aussant et Option nationale disparaissent du portrait médiatique, comme s'ils étaient sur une autre planète, comme c'est arrivé avec Éric Tremblay et le Parti indépendantiste il y a quatre ans. Pourtant, il n'y a que ces partis qui s'adressent vraiment à la racine du mal. Notre problème, ce n'est pas tant les solutions offertes par les différents partis pour venir à bout des problèmes graves qui affectent le Québec, mais le régime dans lequel se fait la politique québécoise.
    Ce n'est pas en faisant démissionner un(e) ministre, en passant une loi - même sous bâillon - ou même en changeant le parti au pouvoir que le Québec cessera d'être dans le rouge, que cessera le décrochage scolaire, les déboires de notre système de santé, les fermetures sauvages d'entreprises ou le copinage dans l'attribution des contrats publics. Mais en reconnaissant publiquement que le Québec, dans les faits, est exclus du Canada depuis 1982 sans bénéficier des $50 milliards d'impôts que nous continuons de payer à Ottawa chaque année. Et en liant chaque vote à ON (ou au PI) à la volonté de sortir du Canada et de son emprise sur le Québec.

  • Serge Jean Répondre

    15 mai 2012

    On ne pourra plus contenir la vérité très longtemps. Les fissures se font nombreuses à chaque jour sur l'endiguement des trafiquants du cognitif.
    J'entend le déluge gronder en amont, fracassant les arbres morts sur son passage.
    La vérité ne négocie pas avec le mensonge,elle hurle sa souveraineté impitoyable,car le monde réel doit passer.
    L'insensé, retient la vérité dans les digues de son propre anéantissement.
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Excellent commentaire. Mais au musée des horreurs de la désinformation c'est encore, à mon humble avis, les journalistes radio-canadiens qui tiennent le haut de la palme. Partageant la plus haute marche du podium avec leurs associés de Gesca. Au royaume de la désinformation la fourberie règne en maître, les uns tentant de surpasser les autres. On ne parle plus depuis longtemps de journalisme public mais plûtôt de journalisme d'état.
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Jean Lespérance Répondre

    15 mai 2012

    La Presse avec Pratte et Dubuc mérite d'être boycotté jusqu'aux départs ou mises à la retraite des deux incendiaires même si on laisse Michèle Ouimet s'écarter de la ligne directrice pour feindre l'impartialité du journal.
    Oui, le grand ménage commence là. Journal de Montréal? Connais pas et je ne veux pas le connaître.
    Vive l'internet! La seule place où on peut avoir la vérité.

  • Pierre Schneider Répondre

    15 mai 2012

    Je suis tout à fait d'accord avec votre constat. La profession de journaliste est en train de perdre toute crédibilité avec sa couverture et ses analyses biaisées du conflit étudiant. Chaque jour, j'entends des énormités sur nos ondes. Quant aux journaux écrits, je ne lis plus que Le Devoir, tous les autres me donnent trop la nausée.

  • Stefan Allinger Répondre

    15 mai 2012


    J'avais justement le même constat en discutant avec un ami hier soir.
    Les vrais journalistes sont rendus des commentateurs et des éditorialistes. Ça me fait penser aux gens qui suivent les canadiens de Montréal, ils ne disent rien de trop compromettant car ils risqueraient d'être ignorés et ainsi ne plus avoir d'histoires à raconter.
    Heureusement, il y a internet et les médias sociaux.
    Stefan Allinger

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Je suis tout à fait d'accord avec votre article. Ce Bloc de journalistes qui déversent leur fiel sur les groupes étudiants agissent en agitateurs afin de gagner la sympathie des gens à leur cause. Leurs propos sont toujours les mêmes, très partisans d’une droite qui n’offre aucun dialogues sinon les insultes trop souvent injustifiées. Je crois que Le Journal de Montréal perd de sa crédibilité en offrant qu’une facette d’une sérieuse situation qui perdure. Ils devraient avoir la décence de changer de sujet car à force de frapper sur le même clou, ils risquent de perdre toute crédibilité et l’intérêt de leurs lecteurs. Je ne les lis plus et je m’en porte mieux. J’apprécie cependant les écrits de ceux qui sont plus nuancés dans leurs propos mais leur nombre est maintenant très limité.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Vous avez tout à fait raison. Je n'aurais pu écrire mieux.
    Les médias collabos à la martineau ne veulent pas de changement. Calculatrice à la main, ils vérifient le nombre d'années qu'ils leur restent à travailler et leurs revenus de retraite. Ils pensent aux voyages qu'ils feront ou referont puisqu'ils sont souvent payés pour le faire.
    Les médias québécois collabos sont une honte nationale. Tous des collabos et certains sont des fachos pires que ceux qu'ils dénoncent.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mai 2012

    Le 98,5 en particulier se radiopoubellise.Depuis le début du conflit,Arcand,Dutrizac et Houde se conduisent comme les ti-culs animateurs des radio de Québec City.Leurs collaborateurs aussi,Lapierre,Poétie,même Lester s'étouffent à dénigrer le mouvement étudiant.
    J'écoute de plus en plus Espace-musique tellement ces nez- bruns des média me font vomir.