La vigilance de Josée Legault honorée

Actualité québécoise 2011

La chroniqueuse politique Josée Legault a reçu mercredi le prix Harfang. Selon le MMF, elle est celle qui a le mieux protégé la langue française cette année



«On ne peut pas ne pas apprendre l’anglais au Québec. Cependant, la langue française doit être la langue commune de tout le Québec», a déclaré Josée Legault en recevant son prix.
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JOSEPH ABBOUD - Le Mouvement Montréal français (MMF) a accordé mercredi le prix Harfang à la chroniqueuse politique Josée Legault. Chaque année, le MMF accorde ce prix à la personnalité publique qui a fait preuve de vigilance pour protéger et promouvoir la langue française au Québec.
Mme Legault a accepté le prix des mains de Denis Trudel, comédien et porte-parole du MMF. «La langue française est ce qu’on a de plus précieux, a lancé d’entrée de jeu la récipiendaire. En matière de défense de la langue française, les faits sont plus puissants que les opinions. J’essaie par mes écrits de révéler ces faits déjà suffisamment inquiétants.»
Selon M. Trudel, moins de 50 % des citoyens de Montréal ont aujourd’hui comme langue maternelle le français. Josée Legault en a profité pour saluer les francophones hors Québec, qui, a-t-elle souligné, sont souvent laissés pour compte dans ce débat. «Les Québécois devraient redécouvrir les Canadiens français qui se battent aussi pour la langue, a-t-elle ajouté. Chaque communauté francophone qui survit est un plus.»
Elle a aussi soutenu que le président de l’Office québécois de la langue française devrait être élu par les deux tiers des membres de l’Assemblée nationale et non nommé par le premier ministre.

Prix Autruche

Le MMF a aussi remis le prix Autruche à la ministre Christine St-Pierre mercredi, en l’absence de celle-ci.
Ce prix est décerné à une per­son­ne ou une organisation qui s’est distinguée par son aveuglement volon­tai­re sur la situation du français au Québec.
La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine «a étouffé le débat démocratique sur les écoles-passe­rel­­les, a fait valoir Denis Trudel hier. Elle a imposé le bâillon à l’Assemblée nationale dans le but que soit passée la Loi 115, qui entraîne un affaiblis­se­ment grave de la Loi 101.»


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