Scène 1
L’action de la banque américaine Goldman Sachs (GS) montait fortement lundi à la Bourse de New York, à la veille de la publication de ses résultats trimestriels, les analystes estimant qu’elle pourrait avoir vu ses profits dopés par ses activités de courtage.
Vers 12h40, le titre gagnait 4,86% à 148,76 dollars. Dans son sillage, l’indice Standard & Poor’s des valeurs bancaires bondissait de 4,68%.
(…)
La banque «prend des risques que d’autres ne prennent pas», a expliqué dans le New York Times l’historien de Wall Street Charles Geisst. Cyberpresse, Juillet 2009
Des risques que d’autres ne prennent pas… Un vrai chant de sirène!
C’est drôle que je ne comprenne rien à l’économie, ou presque, mais que je sois capable de renifler les « blouseurs » à 25,000 kilomètres.
Pendant que les banquiers se font aller les bretelles de Wall-Street, pendant des années, toutes les arnaques sont déterrées et aussitôt enterrées.
Dans l’oubli…
D’ailleurs, le compteur de la dette américaine est devenu trop petit. On a dû effacer le signe du $ pour placer un chiffre. Quand au $86,017 par famille, les pauvres sont inclus dans le chiffre pour … amoindrir un peu.
Les américains ne font pas que des films d’horreur….
J’oubliais… C’était en 2008. Pour la famille, cela tourne maintenant autour de $100,000. Et il faut place un 12, au début.
Mais d’où vient tout cela?
Les causes sont nombreuses. Mais la cause principale reste la manière de faire. Et sa prolongation…
C’est la raison pour laquelle la notion de « reprise économique » va finir par nous tomber dessus un jour. Il n’y en aura plus.
Scène 2
La Grèce.
Des banques de Wall Street comme Goldman Sachs ont utilisé des instruments financiers complexes comme ceux qui ont été à l’origine de la crise financière américaine, pour aider la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa dette, écrit dimanche le New York Times.
Un montage élaboré par Goldman Sachs a notamment permis en 2001, juste après l’adhésion d’Athènes à l’Union monétaire européenne, d’aider le gouvernement grec à emprunter des milliards, selon le journal qui cite «des personnes au courant de la transaction».
Ce schéma est resté caché du public car il prenait la forme d’une transaction sur devises, plutôt qu’un prêt. Il a aidé Athènes à respecter les règles édictées par Bruxelles en matière de déficit tout en continuant de vivre au-dessus de ses moyens, selon le Times.
Goldman Sachs a reçu quelque 300 millions de dollars de commission pour ce montage, selon le NYT citant «plusieurs banquiers au courant de la transaction». Cyberpresse
Des instruments financiers complexes comme ceux qui ont été à l’origine de la crise financière américaine…
Des bulles… À risques, mais des bulles…
Le plus étonnant : en 2009, la Grèce étant dans une situation financière critique, s’amène une équipe de Goldman Sachs pour « retrousser » la Grèce.
En fait, c’est encore pire : repousser la dette.
Vous appelez ça un instrument financier complexe?
Les gangs de rues appliquent cette méthode dès l’âge de 12 ans…
2001-2009.
Où sont les génies de la finance? Un gamin de 12 ans peut en faire autant.
Il ne reste qu’une seule explication : les politiciens sont ineptes, ont 4 ans, et se chamaillent dans une classe maternelle qui nous coûte non seulement les yeux de la tête, mais qui va finir par la banqueroute.
On aura tous les yeux bridés…. Je blague…
Au moins le portefeuille…
Scène 3
Comme dirait le réalisateur : après on fait quoi?
Si le scénario ne change pas, c’est un 2012 à l’affiche si proche de chez-vous que votre cinéma-maison va devenir votre maison-cinéma.
Comme le signalait l’ami Pierre JC Allard dans sa Nouvelle Société :
Quand la Bourse s’envole vers des sommets, permettant aux riches de devenir plus riches, notre société leur donne des milliards qui ne représentent aucune valeur tangible dans le monde du réel. Et ces milliards « virtuels », elle ne peut les donner qu’aux riches, puisqu’eux seuls ne les dépenseront pas – puisqu’ils n’en ont pas besoin – mais les utiliseront comme des outils de pouvoir, comme des laissez-passer qu’il suffit de montrer puis qu’on remet dans sa poche. Les riches, comme des clochards, peuvent s’échanger des chèques de milliards de dollars s’ils conviennent de ne pas les encaisser. Et c’est bien ce qu’ils font.
Tant que les milliards demeurent des symboles dans des livres, les riches demeurent riches … et puissants. Mais si nos riches prétendaient se présenter à la banque de la réalité et »consommer »même une partie infime de leur richesse, on verrait que notre société ne dispose pas des biens et services nécessaires pour honorer le « chèque » que constitue la valeur des actions en Bourse et des dépôts en banque. L’ascenseur ne reviendrait pas et les lendemains seraient bien difficiles. Nouvelle Société, Pierre JC Allard
Le Potlatch n’est plus possible dans nos sociétés.
Mot chinook, signifiant « donner », le potlatch est un comportement culturel, souvent sous forme de cérémonie plus ou moins formelle, basée sur le don. Plus précisément, c’est un système de dons/contre-dons dans le cadre d’échanges non marchands. Une personne offre à une autre un objet en fonction de l’importance qu’elle accorde à cet objet (importance évaluée personnellement) ; l’autre personne, en échange, offrira en retour un autre objet lui appartenant dont l’importance sera estimée comme équivalente à celle du premier objet offert. Wiki
C’est comme ça qu’on a floué les amérindiens : mon miroir contre ton or.
Nous sommes donc floués par un Potlatch de filous qui trichent.
Tant qu’à batifoler dans le « 2012 », la solution serait de mettre au rancart, par ordre « d’importance » 2012 banquiers et quelques scélérats de politiciens dans un bateau, et de les envoyer sur une île perdue dans le pacifique.
Qu’ils se débrouillent… On pourrait voir si dans la réalité, ces ( bonnes) gens sont aussi intelligents qu’ils le font paraître.
Dire qu’on perd notre temps à recycler des sacs de plastique!… Et qu’on dort mal la nuit parce qu’on n’est pas assez « vert ».
Les banquiers, eux, nous étouffent. Surtout quand ils nous annoncent que la crise est terminée…
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3 commentaires
Gaëtan Pelletier Répondre
16 février 2010M. Bergeron,
Pour la morale, c’est zéro. Ces gens n’ont pas de pays… Ils sont prêts à tout avaler.
On s’inquiète grandement en Europe… Grèce, Italie, Irlande, Espagne… On craint une bulle financière étatique… C’est peu dire.
Depuis l’an 2000, GS a louvoyé à travers les « règlements » à la limite… On les nomme les « banksters »…
« Wall street n’a pas créé le problème de la dette en Europe. Mais les banquiers ont rendu possible un endettement qui va très au-delà des moyens de la Grèce comme d’autres pays, selon des opérations qui étaient parfaitement légales », précise le New York Times. Mais, en tant que banque conseil, elle s’est trouvé depuis le début 2000, très au fait de la véritable situation des finances publiques. Bien plus que ce qu’en disait officiellement le gouvernement. Et pour cause. Moyennant 300 millions d’euros de commissions, Goldman a taillé un produit sur mesure pour la Grèce. Objectif d’Eole c’est le nom de ce swap (les banquiers raffolent de ce genre de petits surnoms pour leurs produits toxiques): dissimuler une partie de la dette de la République hellénique aux yeux de ses partenaires européens, notamment sur ses obligations liées au traité de Maastricht.
Et comme Goldman ne fait pas que dans le conseil, et ne saurait se contenter de ces maigres fees, l’établissement New-yorkais aurait profité de ces informations sensibles. Car la banque d’affaires fait aussi dans la banque de marché. Cette seconde activité consiste à anticiper, spéculer sur la valeur des actifs, celle des actions comme… des dettes des Etats. « Depuis des semaines, Goldman joue la dette grecque à la baisse. C’est scandaleux. Elle est clairement initiée, puisqu’elle est depuis longtemps, la banque conseil du gouvernement. Elle connaît autant sinon mieux que le nouveau gouvernement la réalité de la situation financière du pays. Et il ne se prive d’aucune arme. Même les fausses rumeurs. Elle est à l’origine de celle qui donne l’Etat grecque aux abois allant mendier 25 milliards d’euros à la Chine… », s’énerve un important banquier d’affaires français, par ailleurs concurrent de Goldman… LE MONDE FR
Monsieur Parent,
Je connais le célèbre faux document des Protocoles des Sages… Même s’il est faux, il reste que dans les faits, on voit se dessiner une réalité qui va finir par engouffrer le mince pouvoir des politiciens et de nos financiers de l’État.
S’il n’y a pas une véritable refonte monétaire, même les États-Unis risquent de basculer dans le vide… Déjà que la dette est énorme.
Archives de Vigile Répondre
16 février 2010Le "faux" document des Protocoles de sages de Sion se confirme, il ne s'agit que d'ouvrir les yeux. C'est ça la mondialisation.
Ivan Parent
Jacques Bergeron Répondre
16 février 2010Merci cher monsieur d'avoir écrit ce commentaire.Ces gens,je devrais dire ces rapaces de la finance sont prêts à faire dire n'importe quoi, à n'importe qui, (et à tous les journalistes à leur solde) à leurs fameux succès qui n'en sont pas.Le texte sur la Grèce en dit long et large sur la «moralité» de ces gens (ces cowboys de la...) qui viennent d'être sauvés de la faillite par leur gouvernement. Re/merci de nous avoir donné l'heure juste sur cette tribu, du capitalisme à l'anglaise, de la finance sans le moindre sens de la morale .