Politique québécoise

Le destin des rails...

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Tribune libre

Comme sa nouvelle formation politique semble battre des records de popularité, alors qu’en fait ils n’ont absolument rien prouvé, sauf un très sens d’opportunisme (ou de timing comme on le dirait en bon anglais), la CAQADQ de François Legault semble se diriger tout droit vers la conquête du pouvoir au Québec, si on se fie à la lourde tendance qui se dessine dans les sondages depuis quelques mois.
Mais à vrai dire sait-on vraiment où on s’en va avec la CAQADQ?
Nous avons vécu des années noires sous Duplessis selon les historiens.
Puis il y a ces temps d’un sinistre et sombre règne du PLQ sous Jean Charest depuis 2003.
Avec aussi peu de substance et de profondeur dans ces idées politiques, François Legault nous conduira-t-il vers des années les plus ténébreuses de toute l’histoire politique et sociale du Québec?
En tous les cas, la question mérite d’être posée.
La tournée du Québec de François Legault ayant précédée la fondation de son nouveau parti politique, fut la description lente et progressive des quelques éléments de gouvernance qui s’apparente beaucoup plus à du travail de plombier (sans offense à l’égard des gens de métiers manuels) que d’une véritable vision d’avenir fondée sur un projet de société solide. Au fait, ce que propose François Legault est typique du néolibéralisme où les acteurs n’ont une vision que de courte vue : on fait du patchage de problèmes, sans se poser de question sur les causes profondes des problématiques évoquées, et la vision à moyen et long terme du Québec est totalement absente des idées de Legault.
Lorsque les journalistes lui posent des questions demandant des précisions sur ces idées, on se fait répondre « on verra ». Vraiment inspirant pour l’avenir…
Puis lorsque François Legault lançait officiellement la CAQ devenue CAQADQ, il était bien content de voir son train prendre les rails.
Mais avec autant d’incertitudes et une absence totale de projet de société pour le Québec, avec un chef de parti qui ne veut se définir ni à gauche, ni à droite, ni fédéraliste, ni indépendantiste, on peut aisément imaginer que ce train va conduire le Québec tout entier dans un néant épouvantable et un vide absolu.
C’est ça l’avenir que vous voulez pour vos enfants au Québec?
En tout cas, moi pas et surtout pas avec les opportunistes de la CAQADQ!
De Soulanges,
Normand Perry.
Texte également disponible dans mon blogue: Réalisme 101

Squared

Normand Perry126 articles

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On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.

Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.

Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.

Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].

Sa plume va le conduire en politique active.

Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.

A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).

Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.

Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois





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