Le discours indépendantiste récupéré par le PQ

Le discours indépendantiste, plutôt que de faire avancer l'idée de l'indépendance du Québec, se voit intercepté, tripoté, manipulé, par les autonomistes du PQ et du BQ.

Tribune libre 2010



Daniel Johnson et Robert Bourassa, pour ne nommer qu'eux, utilisaient le discours indépendantiste pour dénoncer le marasme constitutionnel dans lequel se trouvait le Québec, et aussi, se servir de la menace séparatiste, comme pouvoir de marchandage en vue d'obtenir la portion congrue du Québec dans le cadre du fédéralisme canadien. Duplessis lui, utilisait le nationalisme pour gagner des élections en se prétendant champion de la défense de nos droits.
De nos jours, ils sont remplacés par le Parti québécois, qui, comme l'Union nationale et le Parti libéral à ses heures, fait ses choux gras de la question nationale, mais toujours, à l'instar de ses semblables, sans conduire le Québec à son indépendance nationale.
Chaque fois qu'un indépendantiste, même s'il n'est pas péquiste, dénonce les conséquences politiques, économiques, sociales et culturelles de l'annexion forcée du Québec par le Canada, le statut de minorité de notre peuple dans ce Canada impérialiste, ou l'occultation de notre peuple par la tibétainisation du Québec, toujours par ce « maudit Canada », dixit Bourgault ; le PQ, après avoir ramolli un peu ce discours, pour le rendre conforme à la rectitude politique, et parfois même, en ignorant ou dénonçant ce propos, en récupère l'effet bénéfique sur le vote, parce qu'il est perçu, à tort, comme le défenseur des intérêts du Québec. Dénoncer Ottawa ne fait pas « peur au monde », au contraire, c'est payant !
Ce qui fait peur, c'est de parler de la « séparation ». Le PQ n'a plus la même clientèle qu'au début des années « 70 ». Son électorat se compose maintenant, en majorité, de gens à demi politisés, qui veulent la paix que leur apporte les modérés péquistes, au discours rassurant, de ces modérés qui ne se « chicanent » pas avec Ottawa et les « autres » provinces, qui se soumettent, avec réalisme, aux dictats canadiens, consécutifs à un référendum volé, et qui, de surcroît, font bonne presse, obtiennent la considération des milieux d'affaires.
Les autonomistes du Parti québécois n'ont pas jugé bon d'informer, de conscientiser, leurs électeurs sur la seule manière de prendre en main notre destinée, soit de faire du Québec un pays indépendant, sans aucune association avec l'ennemi canadien. Électoralistes, ils préfèrent parler d'un bon gouvernement provincial, qui fera mieux que le gouvernement sortant.
La clientèle péquiste, à peine assez politisée pour sentir le besoin de se défendre contre l'occupant canadien, se couvre de frissons lorsque des indépendantistes du PQ, ou d'ailleurs, parlent de séparer le Québec de ce Canada qui « nous » aime tant. Ce Canada qui aime tant… nos 1 667 926 kilomètres carrés de territoire, sans parler du Labrador, nos lacs, nos rivières, notre fleuve, nos minerais, nos forêts, etc.. Cette majorité d'électeurs péquistes à demi politisés, rêve toujours « d'un Québec indépendant, dans un Canada uni », comme disait Deschamps. Pire, de plus en plus, elle ne désire que la « défense de nos droits, à l'intérieur de ce Canada… terre de nos aïeux. ».
Elle peut, en ce sens, compter sur le Bloc québécois, pendant fédéral du PQ, qui, tout en faisant de nous, de gentils frenchs canadians, à l'esprit ouvert, nous permet de participer au concert canadien. Il se fait le défenseur de tous les gouvernements de la « province » de Québec, ainsi que le rempart de la stabilité des institutions politiques canadiennes, en maintenant au pouvoir leurs gouvernements minoritaires, qui peuvent tranquillement continuer à nous marginaliser, nous occulter, nous anéantir. Jamais le Québec n'a autant reculé que depuis que le PQ et le BQ, le… défendent, en respectant les règles de ce Canada qui nous opprime. Le BQ se contente, à l'intérieur du régime canadien, d'accomplir, hors la mascarade autonomiste, la même besogne qu'un libéral, un conservateur, ou un André Arthur… en défendant nos droits, avec les moyens que lui confère l'utopie canadienne. « Heureusement »…, ils en retirent le même salaire, les mêmes comptes de dépense, et les mêmes fonds de pension… pour peu qu'ils soient élus.
Le discours indépendantiste, plutôt que de faire avancer l'idée de l'indépendance du Québec, se voit intercepté, tripoté, manipulé, par les autonomistes du PQ et du BQ. Ces organisations politiques parasites étouffent l'idée indépendantiste en ne la conduisant pas à sa réalisation. D'ici à ce qu'enfin, apparaisse sur la scène politique québécoise, un parti indépendantiste majeur, moi, tout quidam que je suis, et d'autres, aux pointures plus grandes que la mienne, nous devons de les dénoncer…
Michel Rolland

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Michel Rolland33 articles

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Libre penseur. Confiance limitée au système d’instruction. Étude de l’Histoire de l’Occident, de la préhistoire à aujourd’hui, Grèce, Rome, France, Angleterre, Italie et États-Unis surtout, en autodidacte. Lecture d’ouvrages qui ont marqué les différentes époques, dont la Bible œcuménique et certains philosophes sceptiques. Diplôme d’études collégiales. Intérêt particulier pour français roman, philosophie marxiste, sociologie et psychiatrie.





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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2010

    Bonsoir Monsieur Bousquet,
    Votre propos m’inspire deux questions :
    1 ) À quoi sert de gagner une élection si c’est pour ne rien changer ?
    2 ) À quoi sert de gagner un référendum si c’est pour se servir de la menace séparation du Québec, pour négocier la place congrue du Québec dans la fédération canadienne. Ce qui revient à dire :
    À quoi sert de gagner un référendum, si c’est pour ne rien changer ?
    Michel

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 juillet 2010

    M. Michel écrit : «Cette fois le flou venait du très charismatique Lucien Bouchard, dans l’ombre duquel se trouvait le Premier ministre Jacques Parizeau. »
    Ce n'est pas très gentil pour M. Parizeau, d'écrire qu'il était dans l'ombre de M. Bouchard. Il ne l'était pas mais il se rendait compte qu'il s'en allait dans un mur avec la simple souveraineté sans association ou partenariat. M. Parizeau n'était pas obligé, sans ça, d'endurer Messieurs Parizeau et Dumont mais il devait le faire pour renverser la tendance du vote qui s’en allait rapidement du côté du NON du genre de 1980.
    M. Parizeau n'était pas fou, il voulait mettre toutes les chances de son côté, de façon à le gagner ce référendum là mais les forces fédéralistes ont dominé, voilà la réalité.
    Même si le OUI avait gagné avec, disons, 50,5 %, il ne se serait rien passé. M. Chrétien, aux commandes fédérales, aurait ignoré le résultat ou aurait tenu son propre référendum pan-canadien ou avec sa propre question du genre : Est-ce que vous voulez vous séparer du Canada, OUI ou NON ?
    Avec toutes leurs façons de faire, selon vous, le résultat de ce référendum là aurait été combien de bourcent de OUI ?
    Aux sondages passés, quand la question est : Est-ce que vous voulez que le Québec se sépare du Canada, OUI ou NON ?, Les résultats montrent environ 25 % de OUI à cette question là.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 juillet 2010

    Aux modérateurs de Vigile,
    Auriez-vous la gentillesse de détruire le commentaire adressé à Monsieur Vincent, que je vous ai envoyé en fin de soirée, hier, et le remplacer par celui-ci, plus général… : ( merci ! )
    À tous :
    Puis-je apporter les précisions suivantes, sur mon commentaire :

    Lorsque je parle de la « clientèle péquiste, à peine assez politisée », pour bien comprendre le sens où j’en parle, il faut remonter au paragraphe précédent où je dis :

    « Les autonomistes du Parti québécois n’ont pas jugé bon d’informer, de conscientiser, leurs électeurs sur la seule manière de prendre en main notre destinée, soit de faire du Québec un pays indépendant, sans aucune association avec l’ennemi canadien. Électoralistes, ils préfèrent parler d’un bon gouvernement provincial, qui fera mieux que le gouvernement sortant. »
    Ici, j’explique pourquoi la clientèle du PQ est à moitié politisée. Elle comprend que notre nation, annexée au Canada, est en péril, mais elle ne réalise pas l’avantage de faire du Québec un pays indépendant. Ici, on peut se demander quelle proportion de la clientèle péquiste est indépendantiste ? Je connais beaucoup de péquistes qui voteraient encore non a`un référendum proposant l’indépendance. Demandons-nous aussi, combien d’indépendantistes, comme moi, ne votent pas PQ ?
    Plus loin, dans le même paragraphe où je parle de « clientèle péquiste, à peine assez politisée », je précise qu’il s’agit d’une « majorité d’électeurs péquistes à demi politisés ». Je dis bien la majorité, et non la totalité. Pour moi, les indépendantistes péquistes ne font pas partie de cette majorité. À eux, je reproche d’être trop patients à l’égard de ce parti qui n’est pas indépendantiste et qui, à moins d’un miracle, et je ne crois pas aux miracles, ne fera jamais du Québec un pays.
    Je voudrais aussi préciser que je ne méprise pas clientèle péquiste, pas plus que les autres Québécois qui votent libéral. Ce que je pense, c’est que seuls, des députés, des ministres et un premier ministre, véritablement indépendantistes, s’appliqueront à conscientiser la nation québécoise, à l’écoute de ses chefs, du bien-fondé de l’indépendance du Québec, avant, pendant, et après les élections. Ils obtiendront alors un appui indépendantiste puissant, et non, le soutien d’autonomistes ou de nationalistes tièdes. D’ailleurs, les autonomistes et les nationalistes, sont des indépendantistes en devenir, qui ne demandent pas mieux que d’être informés.
    Le mépris ne vient pas de moi. Il n’y a qu’à voir quel accueil le PQ fait aux indépendantistes qui voudraient modifier l’orientation imposée par leur cheffe autocrate. À ce sujet, je trouve les congrès… un peu espacés… surtout lorsqu’il s’agit de se prononcer sur le maintien à son poste de la couronnée du parti ? Les péquistes vont-ils voter contre leur cheffe, juste à la veille d’une élection ?
    Sur les référendums, on peut aussi s’interroger. Je me permettrai ici, de répéter simplement ce que j’ai déjà dit :
    « Je me souviens… des deux référendums sur ??? Celui de 1980, où le Parti québécois a cessé de parler de souveraineté-association dès la prise de pouvoir pour s’y remettre timidement en fin de mandat dans les semaines qui ont précédé le référendum. La question posée, nous conduisait plutôt vers un renouvellement du fédéralisme.
    En réalité, le Parti québécois n’a tenu qu’un seul référendum sur la Souveraineté du Québec, celui de 1995. Cette fois le flou venait du très charismatique Lucien Bouchard, dans l’ombre duquel se trouvait le premier ministre Jacques Parizeau. »
    Cette « souveraineté » était liée à une association économique avec le Canada, faute de quoi… Malgré tout, le référendum fut volé, et le gouvernement péquiste n’a jamais contesté cet accroc à la démocratie, aux Nations Unies. Pourquoi ?
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2010

    Monsieur Perez,
    Un commentaire de Monsieur Oscar Fortin, qui ne me connaît pas, à la suite de votre propre commentaire intitulé Pourquoi Manuel Zelaya ne retourne pas au Honduras, est resté sans réponse de votre part.
    Je crois avoir fait preuve de respect envers vous, en citant, à votre demande, un écrit qui m’a amené à m’interroger sur le sens que vous donniez à la démocratie. D’ailleurs, j’ai plaisir à échanger avec des gens qui ont un point de vue différent du mien. Je ne m’attends pas à ce que mes adversaires me ménagent, parce que je puis être cassant, cinglant. Cela dit, Monsieur Fortin, méritant autant le respect que vous, pourriez-vous, dans l’intérêt général, dans un esprit d’échange entre indépendantistes de gauche et de droite, à l’intérieur de ce commentaire, ou dans un commentaire en Tribune libre, répondre aux huit questions de Monsieur Fortin sur le coup d’État du Honduras ?
    D’ailleurs le 16 juillet 2010, dans son commentaire, Préval et Zelaya, il vous relançait en disant :
    « M. Perez qu’attendez-vous donc pour répondre aux questions que je vous ai posées sur le coup d’état militaire au Honduras, coup d’État militaire que vous avez soutenu et défendu sur ce site. »
    Vous n’avez toujours pas répondu à ses questions…
    Michel

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2010

    Monsieur Pérez,

    Je vous réfère à votre commentaire du mardi 6 juillet 2010, au sujet du Manuel Zelaya, élu président de la République du Honduras le 27 novembre 2005 et renversé par un coup d’État, en cours de mandat.
    Votre commentaire s’intitulait Pourquoi Manuel Zelaya ne retourne pas au Honduras :
    D’abord, par le biais d’une citation de André Comte-Sponville, et ici, je me demande ce qu’il dirait de ce que vous faites de sa citation, vous dites, ou faites dire :
    « Aucune démocratie, aucune république ne serait possible si l’on n’obéissait qu’aux lois que l’on approuve. Oui. Mais aucune ne serait acceptable s’il fallait, par obéissance, renoncer à la justice ou tolérer l’intolérable. »
    La table est mise… on ne doit pas par obéissance, renoncer à la justice ou tolérer l’intolérable. J’en retiens que des militaires, appuyés par toute la presse mercenaire de ce pays, avaient raison de ne pas tolérer l’intolérable.
    Vous poursuivez, en parlant du « Ministère public », comme si de rien n’était, comme si ce ministère ne découlait pas d’un coup d’État de militaires qui justifient leur action en accusant le président expulsé d’avoir commis des fraudes, falsification de documents et abus d’autorité. Visiblement, vous considérez le groupe putschiste comme une autorité légitime, digne de foi.
    Vous dites encore :
    « Il est certain que s’il revenait au pays, Zelaya ferait face à la Justice hondurienne en raison des accusations… »
    Monsieur Pérez, il n’y a plus de Justice au Honduras. Il n’y a qu’un régime antidémocratique qui tue ses ennemis pour les faire taire, appuyé par une presse au service du capital.
    Vous célébrez l’événement, en disant :
    « Vive les pays et les nations libres de mercenaires de la politique et de traîtres de leur peuple ».
    Qu’est-ce là Monsieur Pérez… si ce n’est pas un appui à un coup d’État militaire contre un président démocratiquement élu, devenu trop près des socialistes, au goût du capital, en cours de mandat ? La question à se poser est : y aurait-il eu coup d’État, si le Président Zelaya s’était mis au service du capital, comme l’a fait Augusto Pinochet ?

    Ce coup d’État a été condamné par la communauté internationale, qui demande le rétablissement de Zelaya dans ses fonctions.
    À moins que j’aie mal lu, à moins que je vous aie mal compris, admettez qu’il y a de quoi s’interroger sur votre esprit démocratique.
    Michel

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    17 juillet 2010

    À Monsieur Rolland,
    Vous écrivez en m’accusant de manière indécente : « Je m’interroge aussi, à la lecture de certains de vos commentaires appuyant les coups d’État contre des gouvernements socialistes élus, sur votre propre esprit démocratique. »
    Veuillez signaler un seul écrit ou mention où je soutiens, appuis ou encourage « les coups d’État contre des gouvernements socialistes élus ». Si vous êtes incapable de le démontrer, je demande des excuses publiques de votre part.
    Jean-Louis Pérez

  • Archives de Vigile Répondre

    17 juillet 2010

    La clientèle péquiste à peine politisée comme vous dites, eh bien ! elle a voté deux fois OUI à la souveraineté politique du Québec. Et la clientèle péquiste à peine politisée eh bien ! elle a fondé le parti québécois, elle l'a érigé pierre par pierre au fil des ans, et plusieurs de cette clientèle péquiste à peine politisée a milité (et certains militent encore), pour l'indépendance du Québec.
    Et la clientèle péquiste à peine politisé trouve que vous êtes un brin prétentieux, monsieur Rolland, que vous manquez de distance et d'une certaine... honnêteté pour traîter le PQ d'antidémocrate.
    C'est bien la première fois que je défend le PQ sur Vigile mais votre zèle intempestif choque l'intelligence. Si l'indépendance du Québec advient, c'est le PQ qui va la réaliser. Alors critiquez le si ça vous chante, mais de grâce, critiquez sans insulter l'intelligence de ceux qui vous lisent et sans travestir l'histoire.
    Parce que cette clientèle péquiste que vous semblez mépriser fait justement partie de la génération la plus politisée de l'histoire du Québec.
    La lucidité commande d'éclairer tout partout.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2010

    Bonsoir Monsieur Perez,

    Vous dites :
    « En démocratie, personne ne peut être au-dessus de la décision politique majoritaire. »
    Je suis totalement d’accord avec vous pour dire qu’en démocratie, personne ne peut être au-dessus de la décision politique majoritaire.
    Le problème est que nous sommes en pseudodémocratie. Peut-on parler de démocratie, lorsque les journaux, la radio, la télévision, et même une partie d’Internet, sont contrôlés par les puissants, et leurs gouvernements ?
    La manipulation de la date d’un congrès permettant la remise en question de votre cheffe, par votre cheffe elle-même, la puissance de la direction de votre parti, le faible rapport de force des membres du PQ face à cette direction, le peu d’importance qui leur est accordé, la marginalisation des indépendantistes, dont vous-même, sont l’objet dans ce parti ; m’amènent à douter de l’esprit démocratique des gens qui contrôlent ce parti. Je m’interroge aussi, à la lecture de certains de vos commentaires appuyant les coups d’État contre des gouvernements socialistes élus, sur votre propre esprit démocratique.
    Par contre, je suis complètement d’accord avec vous sur l’idée de libérer le Québec de l’occupant canadien.
    Michel

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    16 juillet 2010

    En démocratie, personne ne peut être au-dessus de la décision politique majoritaire
    Quand l’on ne connaît pas la réalité politique basée sur un système démocratique assumant les conséquences d’un tel système comme celui établi au Québec, avec toutes les contraintes imposées et les illégalités commises par le pouvoir centraliste d’Ottawa, cela ne peut conduire à autre chose qu’à se permettre d’écrire des textes semblables, destinés à manipuler les faits politiques et socioéconomiques qui ont provoqué la constitution du PQ et du BQ. En somme il s’agit d’une « tactique » de déviation ayant comme objectif de dénigrer la trajectoire de ces deux organisations souverainistes indispensables pour la LIBÉRATION du QUÉBEC, croyant aveuglément que Québec Solidaire ou autre parti marginal soit la solution à ce centralisme pervers d’Ottawa.
    JLP