Le français dans nos écoles, il faut agir!

Tribune libre

C'est bien beau de vouloir sauver notre langue, mais il faut faire plus qu'en parler et il faut faire des actions concrètes chacun d'entre nous dans nos milieux respectifs et ne pas se gêner de dénoncer les non collaborateurs.
Outre ramener la loi 101, il y a de simples actions à faire.
Voyons quelques exemples.
Si chacun de nous appelle son commissaire d'école et lui fait savoir qu'il veut qu'il demande une résolution à sa commission scolaire pour obliger que les spectacles donnés par les élèves dans les écoles au cours d'une années soient en français.
Si chacun appelle son commissaire d'école et son directeur d'école où la musique est enseignée afin de s'assurer que les professeurs de musique enseignent la musique aux élèves à partir du répertoire de musique québécoise.
Moi dans ma région je suis à mettre sur pied avec des bénévoles une nouvelle activité sur l'heure du diner dans les écoles secondaires (pour l'instant) visant à augmenter le vocabulaire français chez nos jeunes. Cette activité sera connue sous le vocable "Scrab-Match Étudiant" C'est un jeu que j'ai créé à partir du jeu de scrabble dont j'ai modifié les règles du jeu. Le jeu se fait en équipe de trois.
Ce qui est impressionnant, c'est la forte participation des garçons à ce jeu. Après trois ans, on se prépare à lancer cette année une ligue interscolaire opposant l'ensemble des écoles secondaires de ma commission scolaire.
Les professeurs de français sont grandement impressionnés par la réaction de jeunes face à cette activité.
Si chacun de nous dans nos régions pouvait offrir à notre jeunesse plus d'activités dont le français serait l'outil, peut-être éviterions-nous une déchéance accélérée de notre langue.
Soyez audacieux, notre langue mérite qu'on la développe partout au Québec.

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Roger Kemp110 articles

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Pamphlétaire actif à Trois-Rivières Membre actif à la SSJB de la Mauricie





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4 commentaires

  • Roger Kemp Répondre

    8 novembre 2010

    Par erreur j'ai posté ce texte sans le signer. L'auteur de ce texte c'est moi Roger Kemp de Trois-Rivières.
    Pour répondre à monsieur Morin, mon action ne porte pas sur la musique et en ce sens je suis d'accord à permettre l'enseignement de la musique classique. Mon action porte surtout sur l'enseignement de la musique populaire. Je fais actuellement une tournée des classes de français dans 5 écoles secondaires de ma commission scolaire et au début de mon activité j'interroge les élèves sur la place du français dans la vie de tous les jours. Je leur demande si le français au Québec est en péril, se sentent-ils menacés? Dans une proportion d'au moins 85% on me répond par l'affirmative. J'en profite à ce moment pour leur lancer un défi de justement demander à ce que les chansons présentées au gala de fin d'années soient en français. À la limite si leur goût porte sur une chanson anglaise pourquoi ne pas faire une version française de cette chanson. J'ose espérer que mon message portera fruit.
    Si vous avez des expériences que vous faites dans vos milieux, il serait bon de le partager car c'est ensemble que nous pouvons réussir à contrer l'envahissement.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2010

    Dimanche, 7 nov, le journal en lockout rapporte que les deux tiers des étudiants en enseignement à l'UQUÀM échouent au test de qualité du français. Le même journal a contacté la professeure responsable, pas très affectée: "Faut dire que le test est beaucoup plus difficile pour eux que pour l'ensemble des étudiants...
    ...tout le monde n'a pas besoin de connaître l'accord des participes passés des verbes pronominaux ou autres exceptions de ce genre..."
    Ben non! Y'a qu'a deviné le sens d'une affiche: Réserver... ou réservé ou bien réservez... toilette briser... les chefs se sont succédés... j'm'ai dit: cacher la nourriture Kasher, c'est pas recommander pour les marchands intéressez qui se seront dits: allez donc tous kiez!

  • Jean-Charles Morin Répondre

    7 novembre 2010

    Je mettrais un bémol à votre commentaire sur l'enseignement de la musique: je suis d'accord pour mettre l'accent sur le patrimoine québécois en chanson, mais la musique va bien au-delà des chansons populaires. La musique classique, qu'en faites-vous?
    D'autre part j'aurais bien aimé que vous signiez votre intervention.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 novembre 2010

    C'est drôle que vous parliez de cela. Je croyais que le sujet était tabou. Je me suis plaint, pendant 5 ans que durait le secondaire de mon enfant, auprès du professeur de musique, des différents directeurs qui se sont succédés ainsi qu'à l'association de parents, sur le fait que les cours de musiques s'enseignaient avec du matériel didactique anglophone et un répertoire de chansons américaines et anglaises. Qu'est-ce que cela a valu? Rien, cela n'a fait que s'empirer avec les années, si bien que le concert des finissants consista à deux prestations d'élèves qui ont chanté des chansons en anglais seulement. Lorsque j'ai osé me lever et critiquer vertement le fait qu'on chante en anglais seulement dans une école française et que nos taxes servent à angliciser nos jeunes et à intégrer les immigrants à la nation "Canadian" plutôt que la nation québécoise, la totalité de l'audience comprenant: élèves, parents, professeurs et directeurs, m'ont rabroué, bousculé et menacé.
    Bravo pour votre travail et bonne chance.
    Daniel