Dernièrement, je jouais aux cartes, j’avais une bonne main mais je cachais mal mon jeu. Mes adversaires ont vite compris mon jeu et ils se sont mis à me découdre si bien que je n’ai pu réussir à prendre le contrôle de la partie. J’en ai retiré une leçon. En politique, il en est de même et particulièrement par ces temps-ci. Les adversaires à la souveraineté s’emploient à brasser le jeu de façon à semer la bisbille au sein de la population. Pourquoi? C’est simple, plus on dira qu’il y a de la bisbille au sein du Parti Québécois, même si ce n’est pas vrai, plus la population finira par le croire. On se rappelle tous la publicité de la saucisse Hygrade. Cette façon de faire sert bien les opposants aux objectifs du Parti Québécois.
Actuellement, le Parti Québécois est en processus de création d’une plateforme électorale et cette plateforme est entre les mains des militantes et militants du parti de tous les comtés de la province. C’est vous la base qui avez l’autorité de décider du contenu de celle-ci et non pas un groupuscule.
Et ce n’est qu’au congrès national du mois d’avril 2011 que le libellée de cette plateforme sera connu. Entretemps toutes démarches journalistiques ou individuelles ne sont que pure perte de temps et d’énergie. Ne nous laissons pas dévier de notre route vers la souveraineté. Si vous voulez changer les choses c’est en devenant militantes ou militants engagés au Parti que vous pouvez le faire.
Les règles de la démocratie exigent que seuls les membres en règles peuvent changer les destinées d’un parti quel qu’il soit. Nous sommes un parti démocrate et nous agissons en ce sens, n’en déplaise à nos adversaires, faites-le savoir.
Comme le disais madame Marois lors du dernier CNPP : « En 1976, le PQ prenait le pouvoir, ce qui a mené au référendum de 1980. En 1994, on a repris le pouvoir pour nous mener au référendum de 1995. Comme nous allons remporter la prochaine élection, tirez vos propres conclusions ».
Pour ce qui est de l’argumentaire voulant qu’on ressemble à l’approche autonomiste de l’ADQ, Je réponds que nous du Parti Québécois allons prouver les dires de Gilles Duceppe, quand il affirme qu’il n’y a plus rien à tirer du fédéral, par des gestes concrets au lieu de perpétuer une supposition de refus à nos revendications. Il ne faut pas oublier que le fédéral financièrement n’est pas dans la même position qu’il était en 1995 ou 1980. L’économie canadienne s’est beaucoup affaiblie depuis ces temps.
Essayons de voir les cartes dans le jeu de nos adversaires pour essayer de les découdre et soyons plus fins qu’eux.
Au travail! Militantes et militants.
Roger Kemp

Trois-Rivières, QC