Le plan libéral fonctionne, assure Philippe Couillard

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Un plan de démolition





En conclusion d’une session parlementaire mouvementée, au cours de laquelle le gouvernement a vu partir le ministre Sam Hamad, visé par des allégations de trafic d’influence, et vu émerger de nouvelles révélations sur des incongruités au ministère des Transports, Philippe Couillard assure que son parti va dans la bonne direction.


«Développer une nouvelle économie et assainir les finances publiques, notre plan est en place et nous continuons dans cette direction», a affirmé le premier ministre en entrevue à TVA Nouvelles, mercredi.


Philippe Couillard assure que la situation n’est pas aussi morose que certains le prétendent et affirme que les Québécois peuvent se réjouir de récentes «bonnes nouvelles», dont «la cote de crédit du Québec, qui s’améliore enfin», a souligné le chef libéral.


Le retour à l’équilibre budgétaire demeure la priorité du gouvernement.


«C’est ce qui va nous permettre de garantir les services publics au Québec. Ce sont avec des finances publiques saines, que l’on peut réinvestir dans le système d’éducation.»


Le premier ministre refuse ainsi la perspective d’avoir à traîner des déficits.


«Il est impossible et illusoire de maintenir nos services publics sans des finances publiques saines», a-t-il insisté, affirmant qu’un gouvernement responsable refuse de passer «la carte de crédit à nos enfants», d’où la nécessité de faire des choix qui s’imposent.


Philippe Couillard a aussi réitéré que sur le dossier d’Anticosti, le gouvernement allait respecter le contrat signé par l’État, tout en affirmant toutefois qu’à son avis, le développement de cette filière énergétique sur l’île est «un projet qui ne tient pas la route».


Rattrapé par l’actualité, alors que plusieurs citoyens se disent préoccupés par les attaques de pitbulls, Philippe Couillard souhaite légiférer rapidement.


«Il est clair que la principale préoccupation est la sécurité des personnes, avant celle des animaux.»


Il se donne toutefois un peu de temps pour bien circonscrire les éléments qui doivent entrer en ligne de compte dans ce débat.


«Est-ce qu’il y a d’autres races de chiens qui ont ce potentiel d’agressivité? Et de quelle façon doit-on agir avec les chiens qui sont déjà là?», a souligné le premier ministre, réitérant que son gouvernement tiendra compte de la «sécurité des gens, avant tout».




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