Dans le cadre d’une analyse plutôt loufoque, le célèbre magazine The Economist a osé prétendre que le chef caquiste faisait partie de ce qu’il considère être une montée en puissance du populisme au Canada. Ben voyons donc. Donald Trump, Marine Le Pen, François Legault. Juste à l’évoquer, le ridicule nous tue presque.
Alors, comment est-ce que le premier ministre a réagi à cette dérape ? « Je regrette que le Québec attire l’attention de cette façon-là. Mais cet article-là, il est là pour être lu. Je pense qu’il faut en tenir compte. » Quelle foutaise !
Démagogie
Je n’ai rien contre une bonne dose de partisanerie. Cela fait partie de la joute et je dois dire que je prenais moi-même un malin plaisir à faire de la politique au ras des pâquerettes.
Mais je déteste les excès. Quand partisanerie rime avec démagogie, je décroche. Et c’est précisément ce que les libéraux font avec François Legault et la CAQ.
Faute au PLQ
Si The Economist divague, c’est plutôt la faute du PM et de ses ouailles. Pas celle de Legault. Faisons l’exercice. Croyez-vous que le propos de la revue est teinté par les questions légitimes de la CAQ sur notre capacité d’accueil et d’intégration des immigrants, ou du fait que le PM répète sur toutes les tribunes que son adversaire prône un nationalisme ethnique ? Font-ils référence au fait que la CAQ veut instaurer un incitatif financier pour contrer le choc démographique, ou au fait que les libéraux prétendent qu’ils veulent retourner les femmes derrière leurs fourneaux ?
Soyons clairs. Philippe Couillard tente de sauver la mise en démonisant son adversaire, ici comme ailleurs. Sachant fort bien que les Québécois sont tannés des rouges, il commet les pires bassesses pour se maintenir en place. Et c’est Legault qui nuit à la réputation du Québec ? Mon œil.