Des événements évoluent rapidement vers ce qui pourrait devenir une nouvelle guerre impliquant Israël, les États-Unis, la Syrie et la Russie. S’il devait en advenir ainsi, et honnêtement je ne l’espère pas, ceci constituerait une nouvelle et stupide guerre pour le pétrole. Seulement cette guerre pour le pétrole pourrait être encore plus dangereuse que la guerre américaine contre l’Irak ou la Libye, ou bien que toutes les autres précédentes guerres pour le pétrole. Car elle aurait pour objet cette partie de la Syrie appelée le plateau du Golan.
Le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahou, a été l’un des premiers chefs de gouvernement à se rendre aux États-Unis afin de rencontrer Donald Trump, le 16 février 2017, une fois Trump installé en tant que Président. Après cet événement, les principaux médias ont mis l’accent sur le thème des colonies israéliennes dans la bande de Gaza, sur l’accord nucléaire avec l’Iran ou bien sur la solution qui verrait deux Etats en Palestine.
Virtuellement, aucune mention ne fut faite par CNN et les autres médias PC[1] américains, au sujet du point le plus stratégique qui a été discuté par les deux hommes. Netanyahu a en effet demandé au Président américain, de reconnaître l’occupation israélienne illégale des hauteurs du Golan appartenant à la Syrie : c’est quelque chose qu’aucun Président américain n’a fait depuis qu’Israël les a ouvertement déclarées comme lui appartenant, en 1981[1].
Or ce qui s’est passé dans la région, depuis les pourparlers du 16 février entre Trump et Netanyahou, donne des raisons de croire que les États-Unis et l’Israël de Netanyahu sont tombés d’accord de façon secrète, sur une stratégie qui permettrait à Trump de reconnaître Israël comme occupant de fait du plateau du Golan, des suites de ce qu’ils appelleront ensembe le chaos grandissant de la “guerre civile” syrienne.
Deux semaines après les pourparlers de Netanyahu à Washington, le Jerusalem Post a écrit au sujet du réel enjeu qui fut discuté entre les deux dirigeants : « la plus grande nouvelle à venir de la visite du Premier ministre Benyamin Nétanyahou à Washington, n’est pas ce que l’on peut voir dans la plupart des gros titres. Ce serait plutôt sa décision de demander aux États-Unis de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan »[2].
Le journal israélien continue en argumentant : « le risque d’une restitution du plateau du Golan devrait être mesuré face au fait que l’Iran est en train de mettre en place activement un autre commandement avancé le long de la frontière israélienne avec la Syrie… capitaliser sur l’idée de Netanyahu aiderait les États-Unis à y limiter la réémergence de la puissance russe au Moyen-Orient après 40 ans d’absence »[3].
Israël, en violation de la charte des Nations unies, a occupé illégalement le plateau du Golan après que l’armée israélienne l’eut conquis durant la guerre des Six jours de 1967. Quand Israël a déclaré l’applicabilité de la loi israélienne sur le territoire, et a commencé à déployer des colonies israéliennes dans cette acte d’annexion de fait du plateau du Golan en 1981, le Conseil de Sécurité des Nations Unies adopta la résolution numéro 497, qui déclarait que « la décision israélienne d’imposer ses lois, juridictions et administrations sur le du plateau du Golan occupé, est nulle et non avenue, et dénuée de tout effet légal international. »[4]
Jusqu’à maintenant, la position du gouvernement américain officiel a été que l’occupation israélienne du plateau du Golan constitue une violation de la quatrième Convention de Genève, prohibant l’acquisition de territoires par la force, et contrevient à la Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies n°242, adoptée en novembre 1967, qui imposait le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés durant le récent [1967] conflit ».
Quelques jours après que Netanyahu eut quitté Washington, dans un éditorial OpEd[5] paru dans le Wall Street Journal de Rupert Murdoch, Mark Dubowitz, Directeur Exécutif du cercle d’influence [think tank] pro-israélien de Washington, la “Fondation pour la Défense des Démocraties” [Foundation for the Defense of Democracies]”, a déclaré que la reconnaissance américaine du contrôle israélien sur le Golan « fournirait au gouvernement israélien une victoire diplomatique, qui aiderait l’Administration Trump à signaler à la Russie et à l’Iran, que les États-Unis planifient un nouveau cours des choses en Syrie ».[6] Les autres éditoriaux néoconservateurs ont fait écho au même thème.
Il y a un gros changement sur le feu à Washington, et il semble ressembler affreusement à une possible guerre d’Israël soutenu par les États-Unis, face à la Russie et son allié syrien, autour de cette question du plateau du Golan. Ceci pose immédiatement la question de savoir ce que la Russie ferait, si cette éventualité venait à se matérialiser.
L’étrange “coalition mondiale“ de Tillerson.
Contre la toile de fond des pourparlers de Netanyahu, concernant la reconnaissance américaine de l’annexion israélienne sur le plateau du Golan, les événements suivants commencent à faire sens, d’un point du stratégique, aussi fou que cela puisse paraître :
Le 22 mars à Washington, le nouveau Secrétaire d’État américain Rex Tillerson a convoqué une conférence ministérielle américaine [US Ministerial conference] de quelque chose que l’Administration Trump appelle la “Coalition Mondiale Travaillant pour Défaire l’EIIL [Global Coalition Working to Defeat ISIS]“. Le Département d’État a déclaré qu’une combinaison de 68 nations et organisations était représentée. Or Washington a explicitement déclaré que les trois Etats les plus importants ayant un intérêt profond dans la défaite de l’EIIL en Syrie, et les trois parties essentielles à tout mouvement sérieux visant à déloger l’EIIL (nommément la Russie, l’Iran et la Syrie), n’étaient pas les bienvenus. Et quand cela lui fut demandé, le Secrétaire d’État Tillerson a raillé : « ils ne font pas partie de la coalition globale »[7]. C’est curieux, en effet…
Dans ses remarques, Tillerson a déclaré que la politique américaine de l’Administration Trump, viserait à « l’élimination régionale de l’EIIL par la force militaire. La puissance militaire de la coalition va demeurer là où ce califat frauduleux a existé, afin de mettre en place les conditions d’un total rétablissement après la tyrannie de l’EIIL ». En d’autres termes, une occupation permanente menée par les États-Unis des zones contrôlées par l’EIIL en Syrie. Ceci faisant écho à un récent rapport de la RAND Corporation, cercle d’influence dépendant du Pentagone, appelant à la partition permanente de la Syrie entre la Turquie, l’“opposition” syrienne et les États-Unis[8].
Le Renseignement israélien, dans une évaluation annuelle récente, a conclu que le Hezbollah ne serait pas intéressé à initier une [nouvelle] guerre en 2017, mais a averti du danger d’une “dynamique de l’escalade” pouvant mener à un conflit. Le Times of Israel a également rendu compte que le Gouvernement Netanyahu a élaboré quelque chose dont le nom de code est “Opération Distance Sûre [Operation Safe Distance]”, dans laquelle « jusqu’à 250.000 civils pourraient être évacués de leur communauté frontalière, s’ils devaient être sous le coup d’une attaque majeure de la part du… Hezbollah »[9]. Or cette “dynamique de l’escalade” apparaît être précisément ce dans quoi les FDI [Forces de Défense Israéliennes] de Netanyahu sont engagés sur les hauteurs du Golan.
L’acte suivant, c’est la claire mise en scène par Netanyahu du dernier drame du plateau du Golan, visant à isoler la Russie en tant que défenderesse du régime syrien d’Assad : il s’agit de la frappe aérienne illégale menée par des avions F-16 de l’Armée de l’air israélienne, contre un site majeur à l’extérieur de Damas, en Syrie. Israël a clamé que ce site était un dépôt d’armes du Hezbollah. Quelques heures plus tard le 19 mars, un drone israélien a touché un véhicule sur le plateau du Golan, qui transportait Yasser al-Sayed qui a été tué sur le coup. Sayed était rapporté comme étant un commandant d’une milice pro-régime, et était proche du président Bachar al-Assad. Bachar al-Assad a répondu à cette frappe israélienne à l’intérieur du territoire syrien, en tirant des missiles antiaériens S-200 contre les avions de l’Armée de l’air israélienne[10].
Lorsqu’un missile de défense aérienne israélien Arrow a intercepté le missile antiaérien syrien SA-5, tiré contre les avions israéliens attaquants tandis qu’ils quittaient la Syrie, le Ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman a déclaré à la presse qu’Israël « n’hésiterait pas » à détruire les systèmes de défense antiaérien syriens, si ce pays venait encore à prendre pour cible des avions de l’Armée de l’air israélienne.[11]
Ce qui par développement, placerait évidemment la Russie en ligne de mire, en tant que fournisseur des systèmes de défense antiaérien syrien.
DebkaFile.org, une source ouvertement proche de l’appareil militaire et du Renseignement israélien, clame que Yasser al-Sayed était « sur le point de rejoindre les forces du Hezbollah » se regroupant sur les hauteurs du Golan libano-syriennes, sous une direction iranienne, se préparant à une guerre ouverte contre Israël. DebkaFile écrit en effet : « on doit s’attendre à ce qu’Israël intervienne encore, afin de mettre un coup d’arrêt au dangereux stratagème Russo-irano-Hezbollah, visant à exploiter les turbulences en Syrie pour permettre aux ennemis d’Israël de pousser plus avant leurs positions d’assaut en Syrie »[12].
Une admission révélatrice de la part de Moshé Dayan.
Israël est en train de mettre savamment en place une scène de propagande, qui va maintenant lui permettre de clamer qu’une coalition constituée de la Russie, de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah est en train de se préparer à reprendre par la force les hauteurs du Golan syrien, contre les occupants israéliens illégaux. Il s’agit d’une méthode éprouvée et testée par les Forces de Défense Israélienne, consistant à provoquer un opposant (ici la Syrie), puis de se servir de la réaction prévisible de cet opposant à cette provocation, comme d’un prétexte pour des frappes militaires qui permettront une escalade dans la confrontation, escalade que les Forces de Défense Israélienne furent pourtant les premières à initier.
Dans une discussion officieuse avec un journaliste israélien en 1976, avant sa mort, le général israélien Moshe Dayan, qui donna l’ordre en 1967 de s’emparer du plateau du Golan, a admis qu’il s’agissait de provocations israéliennes délibérées contre les terres du Golan syrien, qui donnèrent le prétexte manufacturé à Israël afin d’envahir et d’occuper ce Golan.
Dayan révéla en effet au journaliste Rami Tal, qui garda secrètes ses notes durant 21 ans, jusqu’à être persuadé après la mort de Dayan par la fille elle-même de Dayan et par d’autres personnes, qu’il était important de publier cette admission de la part de Dayan. Le journaliste israélien écrivit que lorsque Tal déclara à Dayan que les hauteurs du Golan étaient vitales pour la sécurité israélienne, Dayan l’interrompit : « cela n’a pas d’importance. Après tout, je sais comment au moins 80 % de ces incidents de frontière ont été initiés… ça se passa de cette façon : nous envoyons un tracteur afin de labourer une zone quelconque, dans laquelle il n’était pas possible de faire quoi que ce soit, dans la zone démilitarisée, et je savais par avance que les Syriens commenceraient alors à tirer. S’ils ne tiraient pas, nous disions au tracteur d’avancer encore, jusqu’à ce que finalement les Syriens s’énervent et tirent. Et alors nous utilisions l’artillerie et plus tard les frappes aériennes, et voilà comment ça se passait »[13].
Aujourd’hui, un jeu similaire de provocations se dévoile clairement, avec des frappes illégales de provocation de la part des avions israéliens près de Damas, et des attaques de drones sur le plateau du Golan. Mais le nouvel élément à notre époque, c’est l’attitude davantage amicale envers Israël, de la part de l’Administration Trump, comparée à celle d’Obama.
Mais il y a un autre élément au sujet duquel Dayan n’était pas au courant, concernant les hauteurs du plateau du Golan. Un élément dont personne aujourd’hui ne discute ouvertement : c’est le trésor que désire l’Israël de Netanyahu concernant ce plateau du Golan : le pétrole, avec d’énormes réserves récemment découvertes d’or noir sous les hauteurs du Golan…
Genie Energy et le pétrole du Golan.
Les subsidiaires israéliens d’une compagnie pétrolière de Newark, New Jersey, appelée Genie Energy, se sont vus octroyer la permission de réaliser des forages pétroliers exploratoires dans les hauteurs du Golan.
Et comme je l’ai remarqué dans un article publié en 2015, Genie Energy n’est pas tout à fait un opérateur anodin, parmi les compagnies pétrolières. Son Conseil inclut Dick Cheney, l’ancien chef de la CIA et Président de la “Fondation pour la Défense des Démocraties” susmentionnée, James Woolsey ; il inclut également Jacob Lord Rothschild, de la dynastie bancaire londonienne, et un ancien partenaire en affaires et oligarque russe du pétrole mis en examen, Mikhail Khodorkovsky. Avant son arrestation, Khodorkovsky avait en effet secrètement transféré ses parts dans Yukos Oil aux Rothschild.
Le Conseil de cette compagnie pétrolière peu connue de Newark, New Jersey, inclut également l’ancien Secrétaire à l’Energie américain Bill Richardson, et le magnat pro-israélien des médias et possesseur de la chaîne de télévision favorite de Trump Fox News TV, Rupert Murdoch. Toujours au même Conseil siège l’ancien Secrétaire au Trésor Larry Summers, et le milliardaire des fonds spéculatifs Michael Steinhardt. Steinhardt, un ami philanthropique d’Israël et de Marc Rich, est également un membre du Conseil de la même “Fondation pour la Défense des Démocraties” néo conservatrice de Woolsey, et il conseille par ailleurs Trump entre autres choses, quant au fait qu’il serait bon pour Washington de reconnaître Israël, en tant que possesseur légitime du plateau du Golan conquis par Dayan durant la guerre de 1967[14].
Le complot s’épaissit en effet…
Car Genie Energy, est liée à Netanyahu, à Trump, également à un champ de pétrole considéré comme énorme, trouvé sous le plateau du Golan syrien illégalement occupé. Quelque chose de très moche couve décidément entre Washington et Tel-Aviv, via Newark, New Jersey…
Genie Energy s’est vu octroyer en 2013 par le gouvernement Netanyahu, les droits exclusifs d’exploration sur le pétrole et le gaz sur une portion d’environ 400 km², dans la partie sud du plateau du Golan[15].
Le 8 octobre 2015, quelques jours seulement après l’annonce surprise faite par les Russes, qu’ils acceptaient la requête du Gouvernement du Président Bachar al-Assad, en vue d’intervenir directement contre l’EIIL, Al-Quaida et les autres groupes terroristes en Syrie, Genie Energy fit une annonce majeure. Yuval Bartov, géologue en chef du supplétif local israélien de Genie Energy, Afek Oil & Gas, avait dit à la deuxième chaîne de la télévision israélienne que sa compagnie venait de découvrir un réservoir de pétrole majeur sous le plateau du Golan : « nous avons trouvé une nappe de pétrole de 350 mètres d’épaisseur dans la partie sud du plateau du Golan. En moyenne dans le monde, ces nappes sont épaisses de vingt ou trente mètres, et celle-ci est dix fois plus épaisse que cela, nous parlons ici de quantités significatives »[16].
Le 10 janvier 2017, Genie Energy Ltd a annoncé la création d’une nouvelle compagnie, Atid Drilling Ltd. : une coentreprise de services de forage pétroliers terrestres [on-shore], basée en Israël, et constituée afin de réaliser des forages pétroliers notamment sur le plateau du Golan. Ils vont ainsi étendre la campagne de forage mené par le subsidiaire Afek Oil & Gas de Genie Energy, qui depuis l’annonce d’octobre 2015, a mené à bien le forage de cinq puits de pétrole sur le plateau du Golan[17].
La création de cette compagnie Atid Drilling par Genie Energy, confirme le caractère convainquant des résultats basés sur les résultats des forages préliminaires, selon lesquels il y aurait quelque chose de “gros“ sous le Golan. Un mois plus tard, à la mi-février, peu après que Trump eut prêté serment en tant que Président, Netanyahu a filé à Washington afin de discuter de cette reconnaissance par les États-Unis, l’annexion par Israël du plateau du Golan.
Quelques semaines plus tard, Israël viole l’espace aérien syrien dans ce qui constitue un acte de guerre, engendrant une escalade de tension concernant ces hauteurs du Golan. Puis le 22 mars, apparaissant devant le Comité des Affectations [Credits] de Défense du Sénat américain [US Senate Defense Appropriations Committee], le Secrétaire à la Défense James Mattis a appelé le Congrès à autoriser formellement l’utilisation de la force militaire américaine contre l’EIIL/Daech en Syrie[18].
Il devient de plus en plus clair, qu’à moins de repenser les choses de façon très précautionneuse du côté de Washington et d’Israël, nous pourrions nous trouver face à une nouvelle guerre pour le pétrole et en premier lieu pour le plateau du Golan, cette guerre qui impliquerait alors la Syrie, la Russie, l’Iran Hezbollah libanais d’un côté, et de l’autre côté Israël avec la “Coalition anti-EIIL” de 68 nations de Rex Tillerson de l’autre côté, ce qui constituerait une nouvelle guerre pour le contrôle du pétrole, tout aussi dénuée de sens que les précédentes…
William F. Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, titulaire d’un diplôme en Sciences Politiques de l’Université de Princeton. Il est l’auteur de plusieurs livres à succès sur le pétrole, la géopolitique et les OGM.
Traduction par Jean-Maxime Corneille, pour Réseau International, article original paru dans New Eastern Outlook.
Rappel des précédents articles importants de l’auteur sur ce sujet :
« Les génies et le génocide : la Syrie, Israël, la Russie, et beaucoup de pétrole » (26 Octobre, 2015)
« Il était une fois un colonel israélien pris la main dans le sac » (25 novembre 2015)
« Le jeu d’échecs énergétique de Poutine face à Netanyahu » (13 mai 2016)
Voir aussi : « Golan : USA-Israël–Syrie-Liban, nouvelle guerre du pétrole“ (Galil Agar, Cercle des Volontaires, 26 août 2016).
[1] Principaux Courants/Politiquement Corrects [Mainstream].
[1] Daniel Shapiro, “Making sense of the strange Trump-Netanyahu meeting”, CNN, 16 février 2017, http://edition.cnn.com/2017/02/16/opinions/trump-netanyahu-shapiro-opinion/.
[2] Matthew R.J. Brodsky “Trump ,the Golan Heights and regional progress”, Jeruslem Post, 28 février 2017, http://www.jpost.com/Opinion/The-Golan-Heights-as-the-key-to-progress-482762.
[3] Ibid.
[4] Wikipedia, Plateau du Golan https://fr.wikipedia.org/wiki/Plateau_du_Golan
[5] Op-Ed : “Opposé à la ligne Editoriale du journal)” : article de journal qui exprime les opinions d’une personne qui n’entretient pas habituellement de liens avec le comité de rédaction du journal. Au contraire de l’éditorial, il est signé par l’auteur.
[6] The Tower.org, “Experts Supporting Israeli Sovereignty in Golan Could Enhance Middle East Stability”, 19 février 2017, http://www.thetower.org/4593-experts-supporting-israeli-sovereignty-in-golan-could-enhance-middle-east-stability/
[7] Rex W. Tillerson, “Remarks at the Ministerial Plenary for the Global Coalition Working to Defeat ISIS”, Washington, 22 mars 2017, https://www.state.gov/secretary/remarks/2017/03/269039.htm. Voir aussi Sputnik News, “Why Russia, Iran Are Frozen Out of Anti Daesh Meeting in US”, 11 Mars 2017, https://sputniknews.com/world/201703111051484335-russia-iran-washington-meeting/.
[8] Deutsche Wirtschafts Nachrichten, „US-Plan zur Teilung Syriens kann neue Fluchtbewegung auslösen“, 25 février 2017, https://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2017/02/25/usa-planen-internationale-verwaltung-in-syrien/.
[9] Ian Deitch, “Israel plans mass evacuations if war erupts again”, Times of Israel, 21 Mars 2017, http://www.timesofisrael.com/israel-plans-mass-evacuation-if-war-erupts-again/
[10] Ben Caspit, “Is Assad shifting strategy on Israel?”, Al-Monitor, 20 Mars 2017, http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/03/israel-syria-lebanon-idf-assad-hezbollah-strategy-missiles.html.
[11] Anna Ahronheim, “‘Israel will not hesitate to destroy Syrian air defenses’”,
Jerusalem Post, 19 Mars 2017, http://www.jpost.com/Arab-Israeli-Conflict/Israel-will-not-hesitate-to-destroy-Syrian-air-defenses-484583.
[12] DebkaFile, “Israeli Russian clash over Hizballahs Golan grab”, 20 Mars 2017, http://www.debka.com/article/25973/Israeli-Russian-clash-over-Hizballah%E2%80%99s-Golan-grab.
[13] Serge Schmemann, “General’s Words Shed a New Light on the Golan”, The New York Times, 11 Mai 1997, http://www.nytimes.com/1997/05/11/world/general-s-words-shed-a-new-light-on-the-golan.html
NDT : Rappel léger d‘une blague soviétique (1977), une nouvelle de Radio-Moscou :
« À la frontière entre notre Union Soviétique et la République Populaire de Chine labourait un paisible tracteur soviétique. Il fut soudain attaqué par trois chars lourds chinois. Le tracteur soviétique évita les obus, ouvrit le feu et réduisit les agresseurs à néant. Puis il reprit son paisible travail champêtre. »
[14] Genie Oil, Strategic Advisory Board, http://genieoilgas.com/about-us/strategic-advisory-board/.
[15] Michael B. Kelley, “Israel Grants First Golan Heights Oil Drilling License To Dick Cheney Linked Company”, Business Insider, 2 février 2013, http://www.businessinsider.com/israel-grants-golan-heights-oil-license-2013-2?IR=T.
[16] Eran Azran, « Geologist Reports Major Oil Find in Israel; Firm Stays Mum – Genie Oil executive says discovery in northern Israel points to ‘significant’ quantities » (Haaretz, 8 octobre 2015) http://www.haaretz.com/israel-news/business/.premium-1.679315.
[17] Genie Energy, “Genie Energy Launches Drilling Services Company in Israel”,
10 janvier 2017, http://www.genie.com
[18] Sputnik News, “Mattis Urges US Congress to Authorize Use of Force Against Daesh”,
22 Mars 2017 https://sputniknews.com/us/201703221051861827-mattis-urges-force-against-daesh/.
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