Le PQ en mode séduction

C’est peut-être ça « faire de la politique autrement »...

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Tribune libre

Depuis plusieurs années déjà, l’expression « faire de la politique autrement » est ressortie sporadiquement du vocabulaire politique sans jamais réellement apporter quelque nuance dans la réalité, si bien que sa présence est disparue furtivement au royaume des vœux pieux.


Or, au seuil du lancement de la campagne électorale, le Parti québécois (PQ) manifeste, à mon sens, une attitude diligente envers la population, ce qui lui confère une sympathie que je qualifierais de contagieuse.


Après une pré-campagne axée sur l’humour, la fresque multicolore ornant l’autobus de l’équipe péquiste, le style décontracté de Jean-François Lisée montrant le saumon qui remonte le courant, l’engagement du PQ d’offrir des repas chauds à prix modulés selon les revenus des familles à tous les enfants du primaire au Québec durant l’année scolaire, incarnent, à mes yeux, une bouffée de fraicheur dans le paysage austère et traditionnel des campagnes électorales auxquelles on nous a habitué.


Les derniers sondages, on le sait, plaçaient le PQ en troisième position loin derrière la CAQ et le PLQ, un départ de campagne ardu, voire périlleux. Pourtant, l’image projetée par Jean-François Lisée et Véronique Hivon ne laisse entrevoir aucune impression de défaitisme. Bien au contraire, le PQ semble avoir adopté le mode séduction, sans fioriture ni esclandre partisanes.


En réalité, c’est peut-être ça « faire de la politique autrement », un parti tourné vers les besoins de la population…Espérons que le reste de la campagne péquiste gardera cet élan, pour le plus grand bien de la campagne électorale dans son ensemble!



Henri Marineau, Québec




 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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