Le jeune loup et le vieux renard

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Tribune libre

La loi du talion


À la suite d’une question de la part d’une citoyenne qui demandait à Justin Trudeau quand il avait l’intention de remettre au Québec les millions de dollars qu’il a dû débourser pour accueillir « ses immigrants illégaux », le premier ministre y est allé d’une diatribe acerbe contre la dame, lui reprochant son intolérance envers les immigrants.


Paradoxalement, Trudeau s’est montré d’une intolérance immonde envers l’ « intolérance » de la dame, une attitude révélatrice qui démontre à quel point notre premier ministre canadien n’est tolérant qu’envers ceux qui se montrent en accord avec ses propos… Sinon, c’est la loi du talion qui tranche le débat sans vergogne!



Rester près de son adversaire


Une vieille pratique consiste à se tenir près de son adversaire si on veut être en mesure de voir venir ses attaques et de les contrer. Par les temps qui courent, Jean Charest, autour de qui gravitent des allégations de collusion et de corruption au moment où il occupait la fonction de premier ministre du Québec, flirte avec la classe politique en se montrant en désaccord avec Philippe Couillard dans le dossier du député Ouimet, l’accusant d’avoir fait preuve d’ « improvisation » dans cette affaire. Et tout cela dans une entrevue téléphonique à la radio avec l’ex-vice-première ministre dans le cabinet de Jean Charest, Nathalie Normandeau, en attente de son procès portant sur l'octroi de financement politique en échange de contrats publics.


En se donnant les prérogatives de « belle-mère » du PLQ, Jean Charest se positionne pour demeurer à l’affût des dossiers de l’UPAQ pour ainsi voir venir les attaques qui pourraient être lancées contre lui et contre-attaquer rapidement au besoin…



Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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