La loi du talion
À la suite d’une question de la part d’une citoyenne qui demandait à Justin Trudeau quand il avait l’intention de remettre au Québec les millions de dollars qu’il a dû débourser pour accueillir « ses immigrants illégaux », le premier ministre y est allé d’une diatribe acerbe contre la dame, lui reprochant son intolérance envers les immigrants.
Paradoxalement, Trudeau s’est montré d’une intolérance immonde envers l’ « intolérance » de la dame, une attitude révélatrice qui démontre à quel point notre premier ministre canadien n’est tolérant qu’envers ceux qui se montrent en accord avec ses propos… Sinon, c’est la loi du talion qui tranche le débat sans vergogne!
Rester près de son adversaire
Une vieille pratique consiste à se tenir près de son adversaire si on veut être en mesure de voir venir ses attaques et de les contrer. Par les temps qui courent, Jean Charest, autour de qui gravitent des allégations de collusion et de corruption au moment où il occupait la fonction de premier ministre du Québec, flirte avec la classe politique en se montrant en désaccord avec Philippe Couillard dans le dossier du député Ouimet, l’accusant d’avoir fait preuve d’ « improvisation » dans cette affaire. Et tout cela dans une entrevue téléphonique à la radio avec l’ex-vice-première ministre dans le cabinet de Jean Charest, Nathalie Normandeau, en attente de son procès portant sur l'octroi de financement politique en échange de contrats publics.
En se donnant les prérogatives de « belle-mère » du PLQ, Jean Charest se positionne pour demeurer à l’affût des dossiers de l’UPAQ pour ainsi voir venir les attaques qui pourraient être lancées contre lui et contre-attaquer rapidement au besoin…
Henri Marineau, Québec
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