Le roman de Victor Hugo "L'homme qui rit", moins connu que les Misérables, c'était le récit d'une époque misérable où tous les moyens étaient bons pour faire de l'argent. On en vint à fabriquer des monstres pour les produire dans les cirques. Ces monstres pouvaient être des enfants naissants élevés dans des jarres pour les rendre difformes. On fabriqua ainsi l'homme rit en tranchant à un enfant les commissures les lèvres jusqu'aux oreilles... toute sa vie, il porta cet affreux masque cicatriciel qui lui donna l'apparence d'un homme qui rit...
Il vit encore parmi nous: payé à prix d'or pour se pavaner sur les cirques économiques du monde en riant de nous.
Cette grimace fut inspirée de Victor Hugo
Le "Joker" de Batman, l'homme à abattre
L'homme qui rit
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
24 avril 2012Ce texte est "raccord" avec le 16 décembre 2009, où je publiais ici:
http://www.vigile.net/Un-Quebec-mutile-par-Ottawa
TEL L’HOMME QUI RIT, ROMAN DE VICTOR HUGO
Un Québec mutilé par Ottawa/Toronto
À l’image d’autres peuples minoritaires
Extrait:
Au Québec, nous nous reconnaissons facilement, en tant que minorité culturelle et linguistique sur un continent unilingue anglais, comme une nation mutilée et exhibée pour rire, à la face du monde. Voilà le but de cet assaut assimilationniste fomenté par Lord Durham et jamais démenti depuis.
Pour les gens « accommodants », qui y voient exagération victimisante, pour les « libérés naïfs » qui pensent encore obtenir justice par un courriel à l’Office québécois de la langue française, comparons-nous à l’Angleterre du 18e :
Minorisés par ruse. Dès la conquête, il fallut réduire notre poids démographique : éloignement du commerce et de la politique, fusion dans la population du Upper Canada, création d’un pays à une province française, multiculturalisme consacrant l’immigration comme moyen d’aplanir notre culture dans l’accueil massif du monde entier.
Voilà une mutilation assimilable au blocage de croissance d’un bébé dans un vase…
Aveuglés. Cette mutilation, on la reconnaît dans les gestes délibérés de l’enseignement dilué de l’Histoire et de la langue française. Citoyens créolisés, plus faciles à manipuler par des médias orientés dans la pensée de l’assimilateur. Qui n’admettrait pas que l’école et les médias actuels travaillent en collusion pour remplacer le sens national de la minorité par le concept moins « replié » de multiculturalisme ? (Cours Éthique et culture religieuse.)
Appauvris. Coïncidence : nation de culture distincte de plus en plus pauvre dans l’échelle comparative canadienne. Les relents de monarchie britannique sciemment maintenus dans la Constitution rapatriée ouvrent toute grande la porte à l’exploitation des ressources naturelles sur notre territoire sans obligation de redevances à la population. Territoire amputé donc pour démoraliser tout comme dans l’action de délocaliser les industries multinationales, dans l’action de walmartiser le commerce de détail (les pauvres et l’économie de bouts de chandelles), dans l’action toujours impunie de piller l’épargne et les transactions immobilières, dans l’action de saigner sans équité les ressources fiscales du peuple pour des projets somptuaires d’infrastructures en éducation ou en santé au profit d’une fausse minorité dominante à Montréal.
Normand Paiement Répondre
23 avril 2012Cette superbe photo mériterait d'être placardée partout au Québec et de circuler sur tous les médias sociaux!
Histoire de voir qui rira le dernier...
Bravo à son auteur!
Normand Paiement
Archives de Vigile Répondre
23 avril 2012J'ai toujours pensé qu'il était un bouffon de cirque ce renégat, ce collabo du West Island. Je trouve que votre personnage ressemble aussi beaucoup à un ancien défroqué du PQ maintenant au service de la CLAQ (?) ce nouveau parti créé par mon oncle Paul pour diviser le vote québécois, à la prochaine élection. C'est plein de politiciens défroqués et vendus ici au Québec. Nous ne sommes pas sortis du bois avec une classe politique semblable. LE POUVOIR AU PEUPLE!
André Gignac 23/4/12