Nous constatons qu'il y a de plus en plus de censure dans les médias fédéralistes.
En fin de semaine Le Devoir n'a pas autorisé que des répliques à différentes articles soient publiés.
Par exemple il aurait été intéressant, même obligatoire, de pouvoir réagir à l'article sur Couillard qui veut ouvrir de nouveau le gâchis du lac Meech.
Ainsi donc nous sommes censurés. L'arrivée de l'avocat Ryan sur le C.A. du Devoir semblerait porter fruit pour les anti-souverainistes (le fédéralisme n'existe plus, il n'y a plus rien à offrir).
D'autre part le parti-pris de RDI et LCN fait que leurs interviewers et leurs envoyés comme Martine Biron et Anne-Marie Dusseault (et d'autres) sont biaisées en ce qui a trait au mouvement souverainiste et n'offrent donc pas l'image vraie de la situation au Québec.
Ça aussi c'est de la censure.
Espérons qu'un jour nous pourrons avoir un poste de TV qui nous donnera l'heure juste au niveau national sans avoir à écouter ces ex députés, ministres qui essaient de nous vendre leur salade anti-souverainiste quotidiennement.
Fernand Lachaine
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
7 commentaires
Archives de Vigile Répondre
1 novembre 2013Je ne consulte plus le Devoir que via Vigile. Jadis j'y commentais souvent. Depuis, certains thèmes sont tabous.
Tous les sites modérés peuvent imposer la censure. Vigile a choisi de soutenir la Charte des Valeurs Québécoises et a souvent censuré mes opinions contraires pour maintenir une image d'unisson. C'est de bonne guerre et je m'abstiens d'en parler maintenant.
Curieusement, le Devoir qui est pour la Laïcité, nous a sorti un billet sur des médecins reliés à l'Opus Dei et force leur sortie du placard.
http://www.vigile.net/Mourir-dans-la-dignite-L-influence
L'Opus Dei est sa bête noire. Portant son influence souterraine contrairement à la franc-maçonnerie régulière (obédience anglaise) ou irrégulière (Grand Orient de France, Carbonarisame) dont il n'est jamais question. Pourtant Arthur Porter et Michael Applebaum sont membres des Shriners. La franc-maçonnerie régulière se définit comme une société discrète dont il est interdit de parler de politique ou de religion dans les loges. Ce qui ne semble pas s'appliquer au Grand Orient de France puisque celui-ci se considère comme le fondement du républicanisme, et la matrice des innovations sociales (laïcité, éducation publique obligatoire, lois sur l'avortement, les mariages de même sexe, etc...).
Pourquoi des médecins expliciteraient leur appartenance religieuse ? C'est justement la ligne de la Charte des Valeurs Québécoises qui est tenue par l'Opus Dei.
Peut-on reprocher à l'Opus Dei d'être plus catholique que le Pape, et plus séculariste que Drainville ?
L'organisme fut fondé en 1928 en Espagne pour contrer les courants maçonniques souterrains avant la guerre civile. Les Rouges s'apprêtaient à éradiquer les établissements religieux et, comme en Russie, à massacrer prêtres, moines et nonnes. Il est intéressant de savoir que l'Ordre de Jacques-Cartier fut fondé en 1926 pour contrer ces mêmes mouvements maçonniques, ainsi que l'Orangisme.
Dans cette lutte souterraine, Jean-Charles Harvey, de la loge du Droit Humain derrière la Ligue des Droits de l'Homme, attaquait le nationalisme canadien-français et l'OJC, notamment dans son roman Les Demi-civilisés. En novembre 1941, il écrivait :
Il qualifiait l'OJC de Ku Klux Klan du Canada (Le Jour (Montréal) 15 novembre 1941,p.l.).
Le Devoir a bien changé depuis lors. À part qu'il chasse les Catholiques au lieu des Franc-Maçons et Juifs. Ce qui équivaut à l'Affaire des Fiches en France.
Archives de Vigile Répondre
29 octobre 2013Si l'on prend les médias mainstream en général, c'est déprimant d'entendre ou de lire toujours à propos de futilités.
Jamais les vrais problèmes sociaux et économiques sont abordés.
Surtout pas la pauvreté qui augmente ou l'écart entre riches et pauvres qui augmente.
Quand on est journaliste ou reporter dans les médias mainstream, il faut vouloir sa paie pas à peu près pour entretenir auditeurs et lecteurs avec des futilités alors que plein de nos compatriotes perdent leur emploi, se retrouvent au chômage, perdent leur maison et leur femme, sont séparés de leurs enfants par la force des choses, tombent sur l'assurance-emploi ou l'aide sociale, finissent par tomber malade minés qu'ils sont par l'inquiétude et le manque d'un revenu suffisant pour s'alimenter convenablement.
Pendant ce temps-là, le journaliste ou le reporter ou le lecteur de nouvelles grassement payés nous entretiennent de futilités à propos de tel ou tel "people" ou de l'inauguration de telle ou telle bâtisse.
Une honte!
François Ricard Répondre
29 octobre 2013Je suis un abonné du Devoir.
J'envoie régulièrement des commentaires suite aux articles qu'on y trouve.
À toutes les semaines, certains de mes commentaires sont refusés par le modérateur. Pourtant, je m'efforce constamment de respecter toutes les règles de la "nétiquette".
Archives de Vigile Répondre
28 octobre 2013@ M. Claudé,
Merci de votre réponse.
Je vais vous avouer que j'ai déjà, par le passé, voté QS.
Cependant, son côté multiculturaliste, que vous mentionnez d'ailleurs dans votre commentaire, nuit selon moi à l'identité québécoise, identité que le Système cherche à effacer mais qu'il faut évidemment conserver puisque la variété des identités ethniques et culturelles sont des richesses de l'humanité à protéger et à conserver.
La chose qui m'attirait de QS est qu'il a son programme un revenu minimum garanti de 12 000$ par année pour tous les Québécois. Cela aiderait grandement à contrer l'appauvrissement des Québécois, cet appauvrissement qui gagne du terrain depuis une couple de décennies au Québec.
Cependant, comme j'ai déjà expliqué, je m'abstiens désormais lors des élections parce que le processus électoral actuel perpétue le statu quo politique, économique et social. Et je ne désire pas endosser ce processus électoral, que l'on peut qualifier de bidon, par mon vote.
Mais à cause de l'appui de QS au multiculturalisme du Système, j'hésiterais de toute façon à voter de nouveau pour ce parti même si je croyais encore au processus électoral actuel.
Yves Claudé Répondre
28 octobre 2013Monsieur Michel Bélisle alias Didier,
Vous semblez confondre les textes retenus pour publication dans la version imprimée du Devoir, et d'autre part les commentaires publiés sur le site de ce journal à la suite des articles mis en ligne.
Seuls quelques textes d'opinion sont retenus pour publication chaque jour dans Le Devoir, tandis que tous les commentaires sont publiés ... à moins d'être "refusés" par les modérateurs du site.
Mon observation, telle qu'indiquée, répartie sur une longue période, concernait bien la gestion des commentaires. Ceux-ci étaient l'objet d'un filtrage politique statistiquement évident en faveur de Québec solidaire.
Comme on le sait, aux élections précédentes, c'est souvent quelques voix qui ont permis au PLQ de remporter des sièges, d'où l'importance stratégique de Québec solidaire, sa capacité de nuisance, si l'on se place dans une position d'opposition aux "libéraux". La critique politique de QS est donc non seulement pertinente, mais nécessaire pour qui se préoccupe du présent et de l'avenir du Québec.
QS plonge ses racines dans un courant mao-stalinien qui est s'est effondré il y a déjà 30 ans. Ce parti s'est revampé tout en s'enlisant dans le multiculturalisme et l'ambigüité nationale, avec quelques relents d'écologisme et de misérabilisme populiste. QS tente actuellement de se régénérer en absorbant quelques franges d'une mouvance anarcho-individualiste antiétatique qui manifeste sa confusion idéologique dans sa convergence stratégique avec les intégrismes religieux, et qui du fait de ses travers antisociaux est destinée à se briser sur les écueils de l'Histoire !
Cordialement
Yves Claudé
Archives de Vigile Répondre
28 octobre 2013@ M. Claudé,
Si le Devoir n'a pas publié de vos textes qui étaient critiques de QS, c'est peut-être parce que ce n'est pas pertinent de critiquer QS.
QS est un parti on ne peut plus marginal avec très peu d'impact auprès de l'électorat québécois et aucune chance de prendre un jour le pouvoir.
Ne faut-il pas garder ses énergies pour faire la critique de partis comme le PLQ, le PQ et la CAQ qui, eux, ont l'appui et le financement des élites-Système et peuvent réellement prendre le pouvoir?
Et si le Devoir devenait l'organe officiel de QS, ne pensez-vous pas qu'il perdrait la majorité de son lectorat?
Le véritable problème auquel nous faisons face est ce transfert de la richesse du bas vers le haut de l'échelle socio-économique qui crée un appauvrissement continu pour une majorité de Québécois.
Personnellement, il me semble que je perdrais mon temps à me lancer dans une critique de QS, parti qui est bien loin de peser dans la balance et qui n'a pas d'influence sur le véritable pouvoir politique et économique au Québec.
Ceci dit, je remarque que certaines de vos critiques et de vos articles sur Vigile sont très pertinents et frappent la cible.
Je trouve cependant dommage que vous gaspillez votre talent évident à vous acharner sur un parti sans impact qui risque l'extinction à la prochaine élection.
Yves Claudé Répondre
28 octobre 2013Il est quelque peu délicat de parler de censure individualisée en ce qui concerne les lettres et textes d’opinion des médias écrits, étant donné qu’ils doivent faire une sélection de quelques textes parmi de nombreuses propositions.
Cependant, il est clair que la plupart des médias, malgré une prétention à publier une diversité de points de vue, ont tendance à privilégier leur direction éditoriale, et éventuellement à ignorer ou marginaliser d’autres points de vue, dans des sections abusivement présentées comme espaces de “débat” ou d’“idées”…
On pourrait penser que cette tendance au biais idéologique est une caractéristique exclusive d’un quotidien montréalais dont la localisation sur la Rue St-Jacques est symboliquement chargée, ou d’une société de radio-télévision canadienne qui se transforme essentiellement en une machine de propagande lorsque certains enjeux politiques sont soulevés, comme dans le présent débat sur la laïcité.
Or, comme M. Lachaine le fait remarquer, même le quotidien qui prétend promouvoir la “Liberté de penser”, malgré sa réputation d’objectivité, n’échappe pas à des travers qui sont en train de miner sa réputation de grand journal historique du Québec. Ainsi, j’ai pu observer au Devoir, durant le Printemps étudiant de 2012, une très forte tendance à privilégier, à la fois dans la section de débat imprimée et dans l’espace des commentaires associés aux articles sur le site internet du journal, le point de vue de Québec solidaire et celui, proche, de la CLASSE. Sans m’offusquer du fait qu’aucun de mes textes, critiques ou documentés, n’aient alors été retemus pour publication, j’ai quand même pu remarquer que mes commentaires étaient toujours publiés sur le site lorsqu’ils s’opposaient au gouvernement Charest, alors qu’ils étaient assez systématiquement refusés («Votre commentaire n'a pas été retenu puisqu'il ne respecte pas un ou plusieurs éléments de notre politique de participation aux commentaires.») lorsqu’ils étaient critiques par rapport aux orientations ou actions de Québec solidaire ou de la CLASSE. Les censeurs du Devoir avaient même refusé une analyse de l’école que l’on trouve dans tous les manuels de sociologie, analyse qui a été finalement acceptée après intervention auprès de la direction du journal. J’ai fini par être définitivement banni du site du Devoir, pour avoir osé questionner le refus d’un commentaire reprenant des faits publiés dans La Presse à propos d’un ministre du revenu du PLQ…
Peut-on en conclure qu’une tendance pro-QS est en train de détruire le quotidien fondé par Henri-Bourassa en 1910 ?
Ajoutons à propos de QS que son officine politique virtuelle pressegauche.org bénéficie d’un espace d’expression à Vigile, sans réciprocité, étant donné que ce média ne publie que ce qui est dans la “ligne juste” de sa conception (étroitement stalinienne…) de la “gauche” !
De ces considérations se dégage l'importance majeure de Vigile pour la démocratie québécoise !