Dans une lettre adressée aux organisations syndicales, Marc Laviolette et Pierre Dubuc, respectivement président et secrétaire du SPQ Libre dessinent un plan, dans L’Aut’ Journal, pour éjecter monsieur Pierre-Karl Péladeau de la course à la chefferie du Parti Québécois un peu comme veulent le faire F.Legault avec sa motion, appuyé par P.Couillard visant à l’empêcher de siéger à l’Assemblée Nationale.

De sources différentes mais convergentes, on ne veut pas de PKP. Par exemple Radio-Canada, Gesca l’entreprise des Desmarais qui contrôle La Presse et sept journaux régionaux, le PLQ, la CAQ, QS, la fédération des journalistes du Québec (FPJQ) dirigée par Pierre Craig, le Roc (Rest of Canada) et le SPQ Libre s’affairent tous à barrer la route, de toutes les manières souvent anti-démocratiques, au député démocratiquement élu qu’est Pierre-Karl Péladeau.

Devant tant d’organisations québécoises et canadiennes qui manigancent de cette façon, il y a lieu de se poser de sérieuses questions et c’est, en même temps, intriguant et inquiétant.

Cette course à la chefferie du PQ est très spéciale pour les raisons suivantes :
1) La dégelée qu’a reçue le PQ le 7 avril dernier n’est rien pour renforcer ce parti. Présentement il est très bas dans les sondages. (L’élection partielle dans Lévis le démontre).

2) À mon avis les candidats déclarés que sont madame Ouellette, messieurs Drainville, Cloutier, Lisée et Cerré sont de bons candidats mais le hic c’est que leurs candidatures n’enflamment tout simplement pas. Leurs passages comme ministres (excluant monsieur Cerré) dans le gouvernement Marois n’ont pas été des plus positifs. Du moins, personne ne s’est véritablement élevé au dessus du groupe comme grand leader et surtout grand porteur de notre projet l’Indépendance du Québec.

3) Vous et moi savons que le temps commence à nous manquer. L’immigration d’environ 50,000 personnes par année, le vieillissement de la population ne nous aident pas et le PLQ au pouvoir qui affaiblit le Québec de jour en jour ne sont pas des faits très réconfortants. Loin de là.

4) En conséquence, il est de notre devoir profond en tant qu’indépendantistes d’envisager une autre option : c’est l’élection de PKP comme chef du PQ.
5) Nous ne faisons pas face à une course à la chefferie ordinaire. C’est l’élection du chef indépendantiste le plus apte et capable à amener le peuple québécois à l’indépendance.

6) Tout en sachant que PKP n’est pas parfait, je ne connais personne d’autre à date qui a les convictions et l’envergure nécessaires pour mener à bien le grand objectif des indépendantistes.

7) L’alliance de L’Aut’Journal, Laviolette et Dubuc avec la collusion de Gesca, PLQ, CAQ, Radio-Canada, FPJQ et autres est vue, du bout du nez, comme une vengeance. Mais c’est beaucoup plus que ça.

À mon avis, empêcher PKP de devenir le prochain chef du Pari Québécois c’est mettre la clé dans la porte de ce parti.

N’étant qu’un citoyen bien ordinaire et n’ayant reçu aucune commande de qui que ce soit, j’ai pensé vous faire parvenir cette lettre, par le biais de Vigile. Elle a pour but de vous faire connaître les sentiments qui m’animent ainsi beaucoup de gens à l’égard de cette course à la chefferie.

Moi aussi je veux mon pays.

Merci de m’avoir lu.

Fernand Lachaine