Vraiment désolant cet article de Dubuc dans Vigile.

Il s’en prend à Pierre Karl Péladeau comme si dernier venait directement des descendants du diable.

Bien sûr que PKP a déclaré que « le Bloc ne sert strictement à rien, sauf à justifier le fédéralisme ». Il ne faisait que dire ce que beaucoup de gens pensent concernant la présence du Bloc à Ottawa. Compte tenu du contexte qui prévaut à Ottawa depuis plusieurs années, rien ne nous fait voir que le Bloc a accompli des miracles. À date.

Par la suite Dubuc se lance dans la « démystification » des hauts et des bas de TVA, Quebecor et Vidéotron pour en conclure que finalement les entreprises de PKP sont de bien petits joueurs en comparaison avec Bell, Rogers, Astral Media, Silvio Berlusconi et tutti quanti.

Je laisse aux lecteurs de Vigile d’analyser ce « chapitre troisième » de Pierre Dubuc de l’Aut’Journal en ce qui à trait à PKP, où un mélange de politique, d’affaires, et aussi d’ « intrigues » telles que Brian Mulroney est le parrain du fils de Julie Snyder et PQP et que Julie Snyder « a fait partie du cercle très sélect de femmes invitées à rencontrer Michelle Obama ». Etc.

Sachant, comme quelques-uns d’autres, que PKP est à la tête d’un conglomérat médiatique important je ne suis pas tombé par terre en lisant l’article de Dubuc jusqu’à la partie où il mentionne que Bell est le deuxième diffuseur « francophone ». Belle est tout sauf francophone. Bell fait affaires au Québec j’en conviens mais de par sa culture Bell est anglophone. Point.

À la fin de ce « chapitre » il est mentionné que « Power Corp., par l’entremise de Gesca, et Québecor se partagent le marché des quotidiens avec chacun 47%. Absent du marché des télécommunications, Power Corporation est un joueur mineur dans cette économie des médias. ».

Heu…aux dernières nouvelles les quotidiens font partie des médias donc Power (Gesca), avec La Presse et ses sept journaux régionaux, a une importante emprise sur le contrôle de l’information au Québec. Il faut vraiment vouloir faire dévier le débat en prétendant que Power est un joueur mineur d’autant plus que l’entente signée entre Radio-Canada et Gesca permet à cette dernière de suggérer à R-C sa ligne éditoriale, favorisant le fédéralisme canadian et adoptant une attitude guerrière contre l’indépendantisme québécois d’un bout à l’autre du Canada. Mineur dites vous!.

Ces chapitres de L’Aut’Journal sur PKP sont suspects. En aucun temps il est question du mépris, de la mauvaise gestion des biens publics par le PLQ de Couillard et son prédécesseur Charest. De la misère, du chômage, de l’appauvrissement des ménages québécois causés par les lois, hausses de tarif etc., pas un mot de la part de Dubuc.

La contribution de ce « journal » à l’émancipation du mouvement indépendantiste a toujours été marginale tout en piétinant à qui mieux mieux les personnes qui ne rejoignent pas leurs pensées politiques.

Tant qu’à soulever la question de L’Aut’Journal, pourquoi pas discuter de la place qu’a le SPQ Libre, à l’intérieur du Parti Québécois.

Les fondateurs de ce machin Libre n’ont pas voulu rejoindre l’ensemble des membres du Parti Québécois parce qu’en désaccord, j’imagine, avec certains règlements ou positions du parti.

Comme membre du Parti Québécois, je suis outré par la décision prise par la direction du PQ de laisser quelques mécontents fonder un club sélect à l’intérieur du parti. J’ose croire que les nouveaux dirigeants qui viendront après la course à la chefferie signifieront aux Dubuc et Laviolette de ce machin Libre qu’ils doivent s’ajuster ou bien quitter.

Pour ne pas affaiblir davantage le parti, tout le monde accepte ce qui a été décidé par les membres « réguliers » ou c’est l’anarchie. Arrêtons de « scorer » dans nos propres buts avant que la population ne nous traite d’imbéciles. Merci à Vigile de m’avoir permis de m’exprimer sur ce sujet.