Les devoirs des West Quebecers

Cette communauté ne peut plus vivre en vase clos, comme elle l'a déjà fait

Anglicisation du Québec



Bernard Taylor - Et si on parlait de «responsabilités» en même temps que de «droits»?
M. Noël Gates, président de l'Association régionale des West Quebecers, soulignait hier la complexité de la situation de la minorité anglophone en Outaouais («Les West Quebecers 'très encouragés'«, LeDroit, 14 mars).
Fort du rapport du Sénat, il réclame plus d'appui du gouvernement fédéral.
Il se préoccupe notamment de l'exode des jeunes anglophones, «dont certains ont de la difficulté à trouver un emploi, parce qu'ils ne maîtrisent pas assez le français pour intégrer le marché du travail».
Pourtant, la solution me semble très claire. Dans un Québec où la langue commune est le français, la communauté anglophone a la responsabilité de promouvoir l'enseignement du français à leurs enfants.
Si la Commission scolaire Western Québec adoptait une telle politique, les enfants de la minorité anglaise seraient bilingues en moins de 10 ans.
Cette communauté ne peut plus vivre en vase clos, comme elle l'a déjà fait.
Bernard Taylor, Gatineau (Hull)


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