Les inconditionnels du PQ

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!


Montréal, le 21 mai 2009



En cette fin de superbe journée ensoleillée, je me permets de taquiner un peu, en commentant leur propos, ceux que j'appellerai les inconditionnels du PQ, qui, depuis plusieurs mois, émettent sur Vigile des réactions indignées aux critiques que d'autres infligent à ce parti qu'ils appuient.

Je serai impitoyable. Comme on dit en anglais mal traduit, ne le prenez pas personnel. Aussi, je me doute que certains voudront bien me le rendre !

Bref, en faisant la synthèse des interventions des inconditionnels, on se retrouve devant un dispositif de rationalisation commun, qui se fonde sur quelques arguments bien précis.

Ces arguments sont-ils convenablement appuyés ? Voyons cela de plus près.

***
Première Grande Vérité des inconditionnels : Le PQ ne peut pas aller plus vite que les Québécois; Les appuis sont bas, il est donc de mise d'y aller à pas feutrés. Une fois au pouvoir, nous aurons les outils en mains pour faire avancer la cause.

Cette affirmation est le fondement même de la foi de plusieurs inconditionnels. Or, à mon humble avis, elle est dramatiquement erronnée, de bout en bout.

D'abord, examinons les appuis : Entre quarante et cinquante pourcent, au dessus de cinquante il y a cinq ans à peine. Les tenants d'une foule de projets politiques bien légitimes n'osent même pas rêver d'un magnifique plancher comme celui-là. Imaginez, la gauche de Québec Solidaire est en liesse lorsqu'elle atteint huit pourcent ! Et que dire de l'ensemble des partis politiques à Québec et à Ottawa, qui pataugent dans les trente-quelque pourcent, y compris le PQ lui-même ? Laissent-ils tomber leur quête du pouvoir pour autant ? Au contraire, ils célèbrent au champagne et mettent leur programme en oeuvre, sans gêne, lorsqu'ils sont élus avec ces scores bien en deça de la majorité absolue.

D'ailleurs, du simple fait que le PQ soit moins populaire que l'indépendance en ce moment même, et depuis déja plusieurs années, il est pour le moins hasardeux de prétendre qu'elle le handicape, me semble-t-il.

Dans le même ordre d'idées, la question de l'appui à la tenue d'un référendum, qui serait trop faible. Le même défaitisme afflige ici certains inconditionnels. Sinon très brièvement, il n'est jamais arrivé qu'une majorité de Québécois réclame un référendum. Du moins, ce n'était pas le cas en 1995. Or, Parizeau a foncé quand même et le taux de participation fut exceptionnellement élevé, avec le résultat serré qu'on connaît. Croire que l'impopularité du référendum témoigne d'un risque équivalent de le perdre, c'est regarder le problème par le mauvais bout de la lorgnette. C'est justement la peur de perdre qui fait que l'électorat redoute les consultations de ce type, sur des enjeux qui ne sont pas consensuels. Dans le cas qui nous occupe, les gens qui sont contre le référendum ne sont pas tous contre l'indépendance. Loin s'en faut.

Ensuite : gouvernance et action dite souverainiste. À mon sens, nous abordons ici la portion la plus spectaculairement faible de l'argumentaire péquiste, à laquelle bien des inconditionnels semblent pourtant adhérer les yeux fermés. On est inconditionnel ou on ne l'est pas, si je comprends bien.

À cet égard, rien, absolument rien dans l'histoire du PQ, ne nous permet de conclure que cette volonté prétendue de faire lever l'appui à l'indépendance une fois au pouvoir provincial, n'est autre chose qu'une chimère qui n'a aucun bon sens. C'est tellement gros qu'on n'a d'autre choix que de douter, ou bien du talent, ou bien de la sincérité des élites péquistes en cette matière.

Comment ne pas voir que de tout temps, intendance provinciale prolongée et création d'un momentum indépendantiste ont été parfaitement antinomiques. Plus le PQ exerce le pouvoir, plus l'appui à l'indépendance descend. Y compris sous le très charismatique Lucien Bouchard. On me dira que c'est à cause du déficit, des coupures, du conservatisme, de ci, de ça. Or, il y a toujours des embûches et des critiques de ce genre lorsqu'on gouverne, et c'est encore plus vrai dans cette fédération, quand on est au gouvernement du Québec, et qu'on essaie de servir les intérêts d'une nation avec les moyens d'une province.

Et même si on veut faire abstraction de cet éléphant dans le salon, il demeurera qu'en soi, le fait de prôner une option de cette nature et de gouverner sans la mettre en vigueur pose un criant problème de crédibilité. En effet, quel message cela envoie-t-il sur la viabilité de l'option en question, et sur la sincérité de ses promoteurs ?

Que penserait-on d'un parti vert qui dirait : " Élisez nous, mais, ne vous inquiétez pas, nous ne mettrons pas nos politiques environnementales en oeuvre. Nous les avons toujours cru essentielles et urgentes, mais nous ferons cela plus tard " ?

Que penserait-on, encore, d'un parti vert existant depuis quarante ans, qui ferait campagne électorale sans proposition verte, serait battu, et qui, deux ans plus tard, reporterait de deux autres années l'adoption d'un éventuel programme vert qui ne serait " pas encore prêt " ?

Ces questions ne se posent pas parce que cette éventualité est tout simplement inconcevable, et ce, même si le parti Vert ne recueille encore aujourd'hui que peu d'appuis.

Autre Vérité des inconditionnels : La base indépendantiste se divise, ce qui a pour effet d'en saper la cohésion et complique la tâche du PQ. Les militants qui remettent l'autorité péquiste en question sont, en quelque sorte, égarés, et leurs critiques sont mal dirigées, exagérées, et/ou contre-productives. Il y a encore ici, à mon sens, erreur de perspective. Je soumets ceci aux inconditionnels : Et si le mouvement s'effritait parcequ'il a, à son sommet, une formation qui revendique une étiquette dont elle refuse d'assumer les responsabilités inhérentes ? Pensez-vous que la division, pour l'essentiel, durerait encore longtemps si le haut de la pyramide établissait dès maintenant un échéancier tangible et tenait un discours mobilisateur ?

L'histoire péquiste nous montre qu'il y a toujours eu un certain nombre de dissidents. Monsieur Parizeau fut-il pour autant empêché d'agir, assez efficacement merci ? Notons qu' il fut lui-même dissident un moment donné.

Parlant de Parizeau, il se trouve toujours un ou une Inconditionnel(le) du PQ pour brandir le fait que l'ancien chef, ces temps-ci, n'alimente aucune contestation. A-t-on oublié que, peu avant la dernière élection, Monsieur Parizeau avait déclaré que le thème central devrait en être la souveraineté ? Le moins qu'on puisse dire, c'est que nous fumes à quelques milliards d'années-lumières de là. Pourquoi ? Avions-nous soudain de redoutables adversaires sortis de nulle part ? L'ADQ en déroute ? Harper ? Dion ? Charest ? Allons donc.

Autre jugement de valeur des inconditionnels : Ceux qui critiquent sont des purs-et-durs qui trouvent que les choses ne vont pas assez vite, pas de la bonne façon. Cette rationalisation bien commode ne tient pas la route; En effet, comment peut-on critiquer une façon de faire quand, justement, il ne se fait apparemment rien ? Comment mesurer la vitesse d'une démarche dont tout indique qu'elle n'existe pas ? Voyez vous, chers inconditionnels, non seulement le PQ n'avance pas, mais il propose de reculer, en s'emberlificotant dans une éventuelle gouvernance dénuée d'objectif indépendantiste concret.

En ce qui a trait au concept fourre-tout de purs-et-durs déconnectés -- en vente, pas cher, chez Gesca-La Presse -- , encore là, ça ne colle pas. Il est facile de noter que de nombreux intervenants qui déchantent sur Vigile et ailleurs, ont pourtant appuyé le PQ contre vents et marrées jusqu'à tout récemment, s'ils n'y ont pas, en plus, milité activement pendant de nombreuses années, sinon des décennies, sinon depuis les tout débuts de son histoire.

Enfin, l'argument de dernier recours des inconditionnels : Même s'il n'est pas indépendantiste dans les faits, le PQ a tout-de-même une éthique supérieure et une plus grande volonté de défendre notre caractère national. Donc, vaudrait mieux cela que rien du tout.

Va pour l'éthique. En effet, on a très peu vu ce parti mêlé aux histoires d'enveloppes brunes et autres combines douteuses, habituellement libérales et conservatrices, qui défraient périodiquement la manchette. Par contre, s'il est vrai que, pour ce qui est de freiner quelque peu notre constante régression dans l'éteignoir canadien, les premières années de pouvoir péquiste furent peut-être le plus beau soubresaut de notre histoire -- initié auparavant sous les libéraux de Lesage et l'UN de Johnson --, la suite des choses, en termes de de défense identitaire, est plutôt une sorte de déclin en demi-teintes de plus en plus pâles, auquel l'arrivée du gouvernement libéral en 2003 n'a pas apporté d'accélération significative.

Le français périclite à Montréal depuis les années 90, sans que le PQ n'y ait fait quoi que ce soit. On a même sabré dans les centres d'orientation des immigrants qui faisaient, entre autres choses, de la francisation. Depuis, les péquistes accordent grosso-modo la même importance que les libéraux à l'enseignement de l'anglais, qu'on présente comme un passeport, ma foi, pour aller jusque sur la planète Mars, alors que rien de bien convaincant n'est amené pour solutionner l'état de délabrement et de créolisation navrant dans lequel se trouve actuellement le français.

Encore ici, l'histoire récente nous montre que les libéraux sont tout-à-fait capables d'un nationalisme intra-fédéral rivalisant avec celui du PQ. Ils n'ont été vraiment supplantés à cet égard qu'à la glorieuse période de l'adoption de la loi 101. Pour le reste, en toute objectivité, on constate que ces deux formations donnent tour à tour, et souvent ensemble, dans un réflexe défensif qui témoigne plus du problème qu'il ne constitue la solution. Ça fait l'affaire, à l'occasion, pour sauver les meubles. Mais ça n'a rien à voir avec l'indépendance.

Quoi qu'il en soit, si les péquistes et ceux qui les supportent presque inconditionnellement décident enfin de tirer des leçons de l'histoire, peut-être alors le parti Québécois cessera-t-il de nous offrir le spectacle d'une formation fossilisée quelque part entre 1995 et aujourd'hui.

Entre-temps, se perdre en conjectures et en remontrances n'empêchera personne de constater les faits, et d'en tirer des conclusions.




N.Payne


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17 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mai 2009

    M. Payne,
    Merci de répondre à mes contribution à votre titre.
    Il n'y a pas que ça, « ne pas aller trop vite ». Il y a le fait que nous avons dû absorber le choc de la presque victoire de 1995. Faire le deuil. PQ, Québec, et même le Canada on du faire un deuil... Cela prend du temps et on doit passer par chaque état du deuil. Pour tout un peuple cela prend du temps. Mais je pense que le deuil tire à sa fin.
    Et, tout cela a provoqué une série d'événements typique du deuil, le déni, la tristesse, le découragement, la colère et donc une série de bouleversement, démission successives de plusieurs chef, précipitation dans des élections. Mais là nous avons le temps de souffler... et de bien préparer la suite...
    Et, cela se fait dans toute la mouvance souverainiste. Dans et hors le PQ, à Qs, etc. et... dans Vigile, et ailleurs. C'est dans Vigile donc aussi que doit émerger un Programme de souveraineté. Il pourrait devenir le Programme commun de souveraineté à endosser par toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Donc, ma question, quel devrait d'après vous être ce Programme de souveraineté ? Une promesse de référendum immédiat après l'élection... Mais il faut bien gouverner entretemps... Non ?
    Et, qu'est-ce qui nous permettrait cette fois de le gagner ? Comment se situe QS dans le portrait, ne faudra-t-il pas songer d'abord à une coalition électorale pour ne pas se nuire. Donc penser à un Programme commun de souveraineté. QS pour l'heure propose plutôt qu'un référendum de convoquer une Constituante. Comment concilier ces deux approches ?
    Toutes des questions dont il nous faut débattre, exposer, pour y réfléchir, pour en discuter, pour s'entendre sur un texte, tenter de le faire adopter par les composantes de la mouvance souverainiste afin de faire front commun...
    Pour ma part je propose d'appeler le peuple souverain du Québec à invalider l'État du Canada jamais soumis aux voix du peuple. Cela pour poser un geste de rupture sans provoquer de menaces de représailles puisque cela ne crée pas pour autant l'État souverain du Québec mais permet de rétablir néanmoins la réciprocité. Et, de faire en sorte que si nous perdons une fois encore comme vous le laisser entendre, au moins le statu quo ne pourra plus légitimement s'imposer. Il aura été rayé de la carte obligeant désormais le Canada nous soumettre nommément une Constitution qui nous serait pas imposer de force et d'autorité, et reconnaissant pleinement la souveraineté du peuple que nous sommes.
    Qu'en pensez-vous ?

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mai 2009

    Bonjour Monsieur Archambault,
    J'ai recensé des arguments que je lis et entends souvent; Soyez assuré que je n'en ai pas inventé juste pour le plaisir de me donner plus de travail.
    En en faisant la synthèse, j'ai recherché le dénominateur commun, et comme il y a autant de nuances dans les opinions que d'individus, il va de soi que je n'ai pas exposé toutes ces nuances.
    En ce sens, je comprends que j'aurais mieux exprimé votre point-de-vue en disant : " Le PQ ne peut pas aller trop vite... ".
    La nuance est substantielle, mais elle ne change rien sur le fond : Dans le cas qui nous occupe, il n'y a ni vitesse ni orientation, parcequ'il n'y a pas de mouvement. Pire, dans les faits, l'absence d'engagement qu'on veut mener au pouvoir représente un recul.
    À cet égard, justement, vous parlez de trouver une solution. Ici, en tout respect, j'ai envie de vous rappeler la célèbre pub : " Si ça existait, on l'aurait ! "
    Ce qui nous mène à la question de l'exercice du pouvoir. Là-dessus, humblement, je pense que vous m'avez mal compris. Je ne dis absolument pas que le PQ ne doit pas prendre le pouvoir. Je dis que le pouvoir doit être utilisé pour réaliser l'indépendance, sans délai. L'histoire montre de façon éclatante que la gouverne provinciale disperse les appuis et le momentum, encore plus s'il n'y a pas d'échéancier indépendantiste tangible.
    À ce sujet, Louis Bernard fut le seul à proposer une solution concrète : Le PQ, disait-il, doit prendre le pouvoir et faire immédiatement un référendum. S'il échoue, il démissionne. À mon sens, l'intérêt de cette proposition réside dans le fait qu'il n'y a pas d'intervalle d'intendance provinciale avant l'action.
    Quoi qu'il en soit, je salue votre ardeur, et ne doute pas un instant de vos convictions.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mai 2009

    Monsieur Luc Archambault,
    Vos arguments concernant l’exposé que fait M. Payne sous le titre Les inconditionnels du PQ sont d’une cohérence tout à fait remarquable.
    A propos de ceux qui critiquent le PQ sans apporter d’autres voies politiques susceptibles de maintenir le Québec parmi les nations ayant l’un des plus hauts IDH et de faire que la réalisation de la pleine souveraineté renforce ces acquis au lieu de détruire ces paramètres socioéconomiques, voici une synthèse émanant de leurs commentaires :
    Le Parti québécois cherche à gagner le Pouvoir seulement pour se bénéficier des avantages que lui procure ce même pouvoir politique ou en le « perdant » de manière que la souveraineté du Québec ne puisse se réaliser qu’en bénéficiant l’union « canadianisatrice » ; ou encore, qu’il n’y ait aucune de ces deux possibilités afin de pouvoir implanter un système politique rétrograde et anarchisant voulu par ceux qui attendent la disparition de ce parti incontournablement souverainiste.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mai 2009

    M. Lavoie, H.P. Rousseau a été placé à la caisse par le PQ. Le concept du CHU anglophone a été développé sous le PQ. La réforme de l'éducation en un programme dénationalisant et multiculturaliste, sous le PQ. L'introduction des services de santé privés, sous le PQ. Les modification à la charte des droits et libertés pour imposer la doctrine dénationalisante et multiculturaliste du programme de conditionnement qu'est le ECR, par le PQ Marois en association avec le PLQ.
    Lorsque le PQ ou le PLQ sont au pouvoir, M. Lavoie, et ce depuis 1996, c'est McGill qui est au pouvoir, avec le support des fondations milliardaires Chagnon et McConnell (fédéralistes notoires et grands financiers de l'Institut du Nouveau Monde qui avec Bouchard et Taylor sont les cerveaux de la doctrine multiculturaliste dénationalisante).
    Et biensûr le puissant monopole médiatique Gesca de Power Corporation rendu possible sous un gouvernement péquiste.
    Sans doute avez vous en tête les garderies CPE ?
    Le groupe; Power Corp-Chagnon-McConnell-McGill, est très puissant et détient les ficelles de la métropole économique qu'est Montréal. Donc, il détient le véritable pouvoir au Québec nonobstant le parti au gouvernement. Le PQ est autant sous leur botte que le PLQ.
    Vous pouvez être assuré que ce groupe a bien infiltré l'establishment du PQ, tout comme nos autres institutions.
    Mais n'en faites pas un complexe d'infériorité, le Québec n'est pas seul dans cette situation, C'est un phénomène mondial et la plupart des nations de l'occident voient ainsi leur identité nationale et souveraineté attaquées par les mêmes acteurs.
    Le seul moyen de récuppérer le PQ serait d'identifier un membre intègre et alors de faire cette union pour le porter à la tête du parti. Je ne vois rien d'autre.
    Il faudra quelqu'un avec beaucoup de courage et qui n'a pas beaucoup à perdre ($) car ce groupe est puissant. Si vous connaissez une telle personne au sein du PQ, alors nous pourrions êtres constructifs.

  • Jacques Bergeron Répondre

    24 mai 2009

    Madame,dois-je vous dire que je me «sens pas du tout visé» par votre excellent article,étant d'abord indépendantiste et membre du Parti Québécois qui me semble toujours le seul outil politique que nous ayons pour véhiculer notre idéal.On ne pourra jamais me faire croire que «Québec solidaire» et le «Parti indépendantiste» sont des partis politiques pouvant véhiculer noter idéal indépendantiste? Il pourrait y avoir nos sociétés nationales pour accomplir cette belle tâche, mais étant trop prises par la vente des assurances, à l'exception de la SSJB de M. qui ne s'occupe pas de ce produit, à cause des fonds qu'elle possède,elles ne peuvent faire la promotion de l'indépendance du Québec? Ceci dit, il ne nous reste qu'à nous donner les moyens de faire la promotion de faire ce que nos partis politiques ne font pas,selon plusieurs indépendantistes, ce que font,par ailleurs, les jeunes Québécoises et Québécois partageant notre idéal en ce «24ème» jour de mai 2009, dans au moins «8» villes du Québec.

  • Marcel Haché Répondre

    24 mai 2009

    Iriez-vous jusqu’à dire, N. Payne, que le P.Q. de ses débuts n’a jamais été autre chose que la continuité plus radicale---mais pas plus nationaliste---de l’action des libéraux de Lesage, et des unionistes de Johnson ? Qu’après la première pause (70-76) de Bourassa, le P.Q. élu a simplement repris, mais en les poussant plus loin, les combats de Lesage et Johnson ?
    Si tel était le cas, il y a bien longtemps que l’éléphant est dans le salon…
    Et les indépendantistes pourraient s’être trompés de parti. Pas si sûr, en effet, que tous les souverainistes soient tous des indépendantistes. Car enfin, la souveraineté-association des débuts du P.Q., ce n’était pas l’indépendance !

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mai 2009

    Bonjour Monsieur Lavoie.
    Je ne cherche à tromper ni à insulter personne. Il est évident que le PQ a beaucoup agi pour l'épanouissement national des Québécois, et c'est tout à son honneur. À mon sens, la pièce la plus essentielle de cette démarche est fort probablement la loi 101. Là-dessus, on ne saurrait trop le dire, bravo au parti Québécois.
    Je comprends cependant que vous parlez ici d'institutions comme la Caisse De Dépôt, propres à protéger et faire s'émanciper notre caractère national. Desquelles parlez vous ? Depuis les années 90, où voyez-vous une si grande différence à cet égard, entre PQ et PLQ ?
    Outre les COFI ( centre de formation et d'orientation des immigrants ) dont je parlais ci-haut, qui ont été fermés par le PQ ( peut-être était-ce pour les remplacer par autre chose, je l'ignore ), j'aurais pu vous parler des nombreuses délégations du Québec à l'étranger, fermées en 1996.
    Quant aux Libéraux, ils ne sont pas exempts de ce genre de critiques, j'en conviens. On les accuse notamment d'avoir changé la loi de la Caisse De Dépôt, ce qui aurait eu pour résultat de la détourner de son mandat initial. Pour ce qui est du dossier linguistique, je suis loin d'être d'accord avec leur action proche du zéro absolu.

    Ils acceptent la tutelle canadienne, j'en conviens aussi.
    On pourrait continuer cette liste de critiques à l'endroit des deux partis encore longtemps, jusque dans le menu détail, y compris pour leurs bons coups. Mais encore une fois, en toute objectivité, je ne vois pas grand chose d'essentiel qui ferait une énorme différence, depuis, disons, 1996. Je parle ici du genre de différence qui justifierait qu'on remette l'indépendance à plus tard pour s'atteler à la bonne gouvernance provinciale.

  • Martin Lavoie Répondre

    23 mai 2009

    Il demeure une chose, M. Payne, quand lePQ est au pouvoir, nous n'assistons pas au démembrement des institutions qui cherchent tout de même une certaine social-démocratie qui cherche à créer des institutions fortes pour la protection des Québécois, comme la Caisse de Dépôt. Sous les libéraux, c'est une volonté forte de les détruire, de s'accaparer des outils et de laisser les Québécois déminis. Alors ne venez pas nous dire qu'il y a similitude entre la vision libérale et celle Péquiste. Cela s'appelle, nous bourrez l'mou.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2009

    @ M. Anonyme,
    C'est curieux que vous parliez de prévisibilité... n'y a-t-il rien de plus prévisible que le PQ Rentre-dedans ?
    Et quand je dis « nous » dans la phrase précité. Je parlais bien de tous les souverainistes. Il faut appuyer le PQ. Il faut appuyer le fait qu'il se conforme à la volonté de ses membres. N'est-ce pas ce que vous faites ou nous appelez à faire ? Cela s'appelle de la critique constructive, contre PQ-Rentre-dedans de la division de nos forces qui pense attirer dans ses rangs les partisans du PQ, je parle de QS, du PI, voire de l'ADQ, et j'en passe.
    Arrangez ça comme vous voulez, lancez moi des roches si vous voulez, la cause du peuple souverain du Québec piétine dans la division de ses forces. Il nous faut faire l'UNION de nos forces et cela ne passe pas par leur UNIFICATION sous la seule banière du PQ. Comme je le dis dans le titre :
    PQMarois : dénoncer et négocier
    - Que proposez-vous pour que se matérialise cette UNION ?
    - Que faites-vous pour la faire ?
    - Que devons-nous faire pour la faire ?
    Et, je ne parle pas de leur UNIFICATION sous la seule bannière du PQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mai 2009

    Monsieur Archambault, si prévisible, n'en démord pas. J'espère seulement que lorsqu'il emploie le "nous" (comme dans "nous devons appuyer Marois et ses projets"), il est conscient du fait qu'il ne peut inclure que les inconditionnels du PQ décrits par M. Payne.
    Je ne fais en aucun cas partie de ce "nous" et en suis fort aise.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2009

    Suite 3
    Et si nous faisions l'unité autour d'un Programme commun souverainiste endossé par tous les partis souverainistes ? Et si nous travaillions à la mise au point de ce Programme commun de la mouvance souverainiste de manière à ce qu'il corresponde à nos voeux ? Et si la supposée mobilisation irrésistible qui serait, d'un claquement de doigt, facilement capable de produire des merveilles cessait de klaxonner pendant que les autres font des manoeuvres, comme si cela pouvait aider !
    Que pourrait-il arriver de pire ? Élire un gouvernement majoritaire de coalition souverainiste par la force mobilisée irrésistible de la masse souverainiste en mouvement, celle qui peut déplacer des montagnes à ce qu'on dit... Hé bien, comment ce PQ supposée attendre la mobilisation du peuple pour agir pourrait-il résister à cette charge d'appui ? N'est-ce pas ça qu'on veut, un mouvement irrésistible capable d'emporter l'adhésion du peuple souverain du Québec ?
    En fait, là n'est pas le problème. PQ ou pas, il nous faut faire l'union de nos forces, et le PQ n'est plus seul en cause. Le monde a changé. QS est là, le PI nous dit aussi qu'il y est toujours, et le PQ et les autres quoique devienne le PQ sous Pauline Marois, seront là pour la prochaine élection... Il faut faire l'union de ses forces pour battre les canadianisateurs, qui eux, sont forts unis merci.
    Et pour ce qui est du PQ... oui, il doit être appuyé dans ce que promet madame Marois : à savoir, préparer un congrès capable d'adopter un plan pour réaliser le pays, c'est le « projet de pays ». Elle dit travailler à sa conception et réalisation. Nous aussi, nous devons le faire. On verra ensuite où cela nous mène. D'ici quelques mois.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2009

    Suite 2
    « Enfin, l’argument de dernier recours des inconditionnels : Même s’il n’est pas indépendantiste dans les faits, le PQ a tout-de-même une éthique supérieure et une plus grande volonté de défendre notre caractère national. Donc, vaudrait mieux cela que rien du tout. »
    Effectivement c'est très pauvres et insuffisant pour, sur cette seule base, appuyer le PQ. Mais au fait, qui dit ça à part vous ?
    « Quoi qu’il en soit, si les péquistes et ceux qui les supportent presque inconditionnellement décident enfin de tirer des leçons de l’histoire, peut-être alors le parti Québécois cessera-t-il de nous offrir le spectacle d’une formation fossilisée quelque part entre 1995 et aujourd’hui. »
    Tiens donc, vous temporisez en ajoutant « presque inconditionnellement »... Presque inconditionnellement n'est-ce pas conditionnellement ? Pourquoi donc ce titre si vous le dédisez en bout de ligne ?
    ET oui, nous devons tirer les leçons de l'histoire. Et qui est fossilisé ? Ceux qui pense que se rabattre sur le programme de 1995 devrait faire foi de tout... C'est-à-dire annoncer notre stratégie référendaire, le moment qu'il nous faut le faire ?
    ET, oui la mouvance souverainiste est quelque part fossilisée, elle l'a été depuis la défaite de 1995. Depuis que notre désir de voir un Messie Bouchard a chassé Jacques Parizeau qui n'est pas du genre à s'imposer. Un Messie qui n'a rien pu faire parce que nous n'avions encore pas fait le deuil de cette perte. Un Messie qui a quitté prématurément, livrant à un Bernard Landry un parti et une mouvance exsangue, qui a quitté aussi prématurément sur les conseils stupides d'un entourage incompétent, l'ultime preuve a contrario qu'il devait quitter s'il n'était pas capable de bien s'entourer, et il l'aura compris trop tard.
    Où étiez-vous pour forcer le PQ et M. Bouchard à laisser la place à M. Parizeau ? Nous avions une équipe de rêve et on a préférer le Messie à l'équipe de rêve qui se complétait à merveille...
    Un autre messie plus jeune plus fou devait nous faire chanter nous les bougalous... Sur le coup, battu il a quitté tout aussi prématurément, Pauline Marois reprend dans cette succession de cafouillage et démission toutes aussi navrantes que désespérantes, le flambeau en lambeau du deuil jamais vraiment fait de la défaite, et est précipitée dans une élection quelques mois à peine plus tard. Comme si cela n'était pas voulu par les canadianisateurs. Malgré la démobilisation souverainiste, l'abstentionnisme supposé salvateur, elle parvient à redonner au PQ un semblant de vie. Cependant qu'un partie nuisible de nuisance s'évertue à la conspuer ne réussissant qu'à donner une majorité à Jean Charest. Bravo ! ET, cela continue encore.
    Et, je ne parle pas de ne pas être critique, de faire valoir ses propositions, constructives. Je parle de systématiquement conspuer, supposer le pire, prédire le rien... Tout ça ne sont que procès d'intention. Certes le passé est ce qu'il a été et nous devons en tirer les leçons. Mais le temps que l'on a devant nous pour préparer l'avenir, nous devons le faire non pas dans la supposition ou le dénigrement ou l'abstentionnisme. Nous devons nous mobiliser dans l'union et la solidarité. Nous devons imposer aux partis politiques souverainistes un Programme d'union qui les fera former une coalition. Cela vaut autant pour QS que le PQ et le PI.
    Et si on faisait le contraire de ce que nous avons fait depuis quelques années, juste pour changer, parce pour l'heure, le résultat est navrant. Le PI n'a rien pu faire... et son PQ Rentre-dedans abstentionniste à donné un majorité à Jean Charest.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2009

    Suite 1
    « Plus le PQ exerce le pouvoir, plus l’appui à l’indépendance descend. »
    Est-ce donc la raison qu'il nous faut pour enfoncer le PQ ? Parce que vous craignez que jamais un parti souverainiste au pouvoir ne pourra réaliser l'indépendance ? Alors, comment la réaliser si les souverainistes ne sont pas au pouvoir ?
    « ... il demeurera qu’en soi, le fait de prôner une option de cette nature et de gouverner sans la mettre en vigueur pose un criant problème de crédibilité. En effet, quel message cela envoie-t-il sur la viabilité de l’option en question, et sur la sincérité de ses promoteurs ? »
    Je vous retourne le compliment. Comment faire l'indépendance si l'on craint d'élire au pourvoir un parti souverainistes parce qu'on pense que s'il exerce le pouvoir ses appuis ne pourront que baisser.
    « Que penserait-on d’un parti vert qui dirait : " Élisez nous, mais, ne vous inquiétez pas, nous ne mettrons pas nos politiques environnementales en oeuvre. Nous les avons toujours cru essentielles et urgentes, mais nous ferons cela plus tard " ? »
    Hé bien, c'est exactement ce que disent les verts qui sont près de prendre le pouvoir. Ils disent, ne craignez rien, nous allons faire ça sans mettre l'économie à terre. Petits pas, par petits pas... Et, ça marche. L'Europe fait figure de leader question écologie et mesures écologiques.
    « Pensez-vous que la division, pour l’essentiel, durerait encore longtemps si le haut de la pyramide établissait dès maintenant un échéancier tangible et tenait un discours mobilisateur ? »
    Quand je questionne la division de nos forces, je ne fais pas que parler de celle du PQ. Vous oublier QS, c'est lui qui a permis l'élection majoritaire de Jean Charest. C'est la division du vote souverainiste.
    L'union souverainiste contre la division de nos forces ne concerne pas seulement ni le PQ, ni les pourfendeurs de PQ. Des souverainistes ont choisi de fonder un parti à gauche. Dans un sens, l'ADQ serait la droite souverainiste, du moins opposée au statu quo canadianisateurs. Plusieurs souverainistes en sont partie. Sans parler de tous ces forums et organisations qui rassemblent selon leurs affinités électives des groupes de souverainistes.
    Tout cela est fort bien du reste, mais reste désuni. Reste à faire l'union de ces forces. Cela bien sûr inclue le PQ. Quelqu'il soit. S'il n'est pas suffisamment souverainiste au goût des uns, qu'ils votent pour QS dans ces circonstances, voire le PI, car telle union de coalition électorale permettra le désistement des uns en faveur du candidat de la coalition le plus à même de battre les canadianisateurs.
    « Parlant de Parizeau, il se trouve toujours un ou une Inconditionnel(le) du PQ pour brandir le fait que l’ancien chef, ces temps-ci, n’alimente aucune contestation. »
    Ce n'est pas ce qu'on dit. Malgré tout, malgré ces invitations non suivies, malgré ces critiques, Jacques Parizeau appuie toujours le PQ de madame Marois. Il doit bien y avoir une raison...
    « En ce qui a trait au concept fourre-tout de purs-et-durs déconnectés — en vente, pas cher, chez Gesca-La Presse — , encore là, ça ne colle pas. Il est facile de noter que de nombreux intervenants qui déchantent sur Vigile et ailleurs, ont pourtant appuyé le PQ contre vents et marrées jusqu’à tout récemment, s’ils n’y ont pas, en plus, milité activement pendant de nombreuses années, sinon des décennies, sinon depuis les tout débuts de son histoire. »
    Comme s'il n'y avait pas des péquistes pur et durs. Du reste, j'abonde, cette qualification sophistique pour caricaturer et discréditer des souverainistes convaincus et actifs, est trop commode et facile.
    Je suis un pur et dur, et pourtant j'appuie le PQ, comme quoi, il s'en trouve autant pour le pourfendre que pour le critiquer ou appuyer malgré tout.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2009

    M. N. Payne,
    Je ne suis pas un « inconditionel du PQ » comme vous dites, cela ne m'empêche pas de l'appuyer, pour l'instant. Cela ne m'empêcher pas non plus d'adhérer à ce que vous dites pour contrer les arguments supposés des supposé « inconditionnels du PQ »
    L'une des manière d'argumenter de manière sophistique consiste à déformer, noircir, caricaturer la pensée de son interlocuteur pour plus facilement les contrer. Ainsi, la seule dénomination « inconditionnel du PQ » est de cet ordre pour qualifier les personnes appuyant le PQ.
    Sophisme de caricature en moins, parlons donc des personnes qui comme moi appuient le PQ, en toute bonne foi et de manière qui n'a rien d'inconditionnel. Ajoutons que moi comme d'autres endossons comme vous la cause du peuple souverain du Québec et le fait qu'il puisse fonder nommément l'État souverain valide qu'il désire pas l'expression libre des ses voix. Ce qui du reste n'a pas été le cas puisque soumis aux menaces de représailles économiques, politique, culturel et sociétal, grâce au chantage commanditaire de l'Amour infini sans suite au mépris des Loi du Québec en vertu d'une tutelle canadianisatrice qui fait du Québec un État subsidiaire révocable d'un État imposé de force et d'autorité.
    « Première Grande Vérité des inconditionnels : Le PQ ne peut pas aller plus vite que les Québécois ; »
    D'abord excluant votre qualification sophistique de caricature, il n'est pas question de Grande Vérité, mais d'une supposition tout aussi caricaturale. Personnellement, si ce que vous dites est bien un argument qui est le mien, je le révoque comme vous, car il n'est pas valide. En effet, oui, le PQ peut non seulement aller plus vite que les Québécois, il doit aller plus vite. La question est, jusqu'à quel point peut-il aller plus vite. Là, les avis peuvent diverger, et s'il est question d'appuyer le fait que le PQ aille trop lentement, je suis d'accord pour le dire. Il va trop lentement à mon goût. Mais cela ne suffit pas. Car il faut savoir à quel point il va trop lentement. Et, il va trop lentement depuis un certain temps. Et, la cadence doit s'accélérer.
    Quant à vos pourcentage qui compare ceux du PQ aux autres partis, ceux qui sont favorables à la souveraineté de l'État, ils ne peuvent se comparer puisque d'une part il n'est question que de gouverner, et d'autre part il est question de fonder un État valide. Néanmoins, si le PQ était si préoccuper de prendre le pouvoir sans pour autant faire l'indépendance comme il faut et doté de ce qu'il faut, puisque l'appui à la souveraineté est supérieur à l'appui au PQ, pourquoi ne fait-il pas ne serait-ce que mine de séduire cet électorat pour prendre le pouvoir ? Pourquoi ? Parce que le PQ souverainiste veut davantage que prendre le pouvoir. Parce que le PQ veut préparer l'accession du Québec à la souveraineté de l'État.
    Cela justement par ce que vous observez :
    « Or, Parizeau a foncé quand même et le taux de participation fut exceptionnellement élevé, avec le résultat serré qu’on connaît. »
    On l'a essayé une fois, il faut désormais disposer de plus que le fait de foncer tête baissé. Que faut-il de plus ? C'est ce que nous voulons trouver, prendre le temps de le trouver.
    « On est inconditionnel ou on ne l’est pas, si je comprends bien. »
    Oui, on le sait que votre caricature est sophistique n'en rajoutez pas... ;-)
    « À cet égard, rien, absolument rien dans l’histoire du PQ, ne nous permet de conclure que cette volonté prétendue de faire lever l’appui à l’indépendance une fois au pouvoir provincial, n’est autre chose qu’une chimère qui n’a aucun bon sens. »
    Nous sommes d'accord, ce pourquoi c'est maintenant qu'il nous faut trouver la solution et la mettre de l'avant. D'ici un an maximum.
    Suite ici-bas

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2009

    Monsieur Payne,
    Excellente démonstration, comme d'habitude!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2009

    C'est ce que j'appele un excellent résumé de ce qui atteint de plus en plus la conscience des Québécois.
    Le PQ ne trouve plus d'astuces pour faire voler son petit jeu. Le masque est tombé.
    La reine est nue.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mai 2009

    Très bonne démonstration. Je suis entièrement d'accord avec vos propos.