La publication d'un guide de promotion de la souveraineté destiné uniquement aux enseignants a donné lieu à une séance publique d'auto-flagellation révélatrice de l'un des aspects les plus ridicules de cette société. Ceux que d'aucun désignent pompeusement comme étant nos « leaders » se sont empressé de dénoncer l'initiative du Conseil de la souveraineté.
De André Boisclair à Gilles Duceppe (on peut d'ailleurs se demander en quoi ça le regardait celui-là) en passant par un autre sous-fifre qui cette fois-ci dirige la centrale des syndicats du Québec et nommé Réjean Parent, tous se sont donné le mot pour jouer à qui serait le plus cave devant des médias qui n'en demandaient pas tant.
Boisclair, qui n'est jamais en reste, sombre quant à lui dans la démagogie. « Ce livre n'a pas sa place à l'école » dira-t-il. Mais qui a dit que ce livre se retrouverait là mon André ? La propagande fédéraliste et les kirpans ? Pas de problème ! Mais gare à vous enseignants si l'on vous surprend en possession de ce manuscrit!
Quand cet historique super crétin des Alpes nommé André l'Ordure (un député fédéral de surcroît) vient traiter les séparatistes de fascistes devant Stéphane Bureau, personne n'y voit de problème ! Comme si c'était nous qui avaient rempli d'innocents les prisons du Québec en 1970 ? Comme si c'était nous qui avaient infiltré le Parti libéral ? Quel exemple votre Canada peut-il donner Monsieur l'Ordure ?
Évidemment, des stupidités semblables peuvent se dire à cœur de jour contre le mouvement souverainiste sans que personne ne parle. Publiez un livre et c'est le drame. Par contre, des inepties, des insanités, des mensonges éhontés contre le mouvement souverainiste, ça on peut en dire tant que l'on veut et Boiclair et Duceppe n'ont rien à en redire.
Patrick Huard (ce grand penseur de chez nous) en remettait à l'émission Tout le monde en parle de l'insignifiant Guy A Lepage. (un autre rongeux de balustre devenu millionnaire en tétant Radio-Canada). Huard enseigne à sa petite fille que tout le monde il est fin et tout le monde il est gentil. Je prédis qu'il va finir en roi-nègre comme Michael Jean celui-là.
Gérald Larose qui se défendait de son mieux aurait eu intérêt à lui recommander de courir aller se chercher un exemplaire du Livre noir du Canada anglais de Normand Lester. Si Patrick Huard avait lu quelque chose dans sa vie, il serait peut-être moins colon comme ses Boys. Il aurait peut-être moins d'indifférence à ce que l'on enseigne en classe l'histoire édulcorée d'un Canada qui a plutôt fait son chemin et qui continue à le faire dans le racisme le plus détestable ainsi que les sillons remplis du sang des francophone et des amérindiens qu'il continue de déposséder. Ces amérindiens que l'on laisse d'ailleurs encore aujourd'hui crever sans chauffage ni eau potable dans les réserves. Ce Canada-là ne te dérange pas mon Pat ? Ils peuvent l'enseigner à ta fille. Ils peuvent chanter en anglais son histoire glorieuse en toute impunité à travers sa belle voix d'enfant. Pas de problème « c'est son pays »!
Question : Pourquoi les débats ne devraient-ils pas se faire à l'école ? De quoi avons-nous peur en ce pays pour se cacher quand il faut se parler ?
Réponse : À l'école on veut seulement des enseignants et des étudiants. On veut que ceux qui y vivent oublient qu'ils sont aussi des personnes et des citoyens. Laissant cela dans leur casier en entrant le matin, voilà pourquoi depuis nombre d'années, le Québec produit des cancres instruits sans éducation ni jugement qui pètent dans le divan et passent leurs temps libres à écouter les saletés de Jeff Filion pour se faire une idée du monde dans lequel ils croient pouvoir faire leur chemin en baragouinant les deux langues.
À l'Assemblée nationale, le tout-nu qui nous sert de premier ministre se promenait quant à lui avec un exemplaire du livre en question sous le bras. On aurait dû alors lui expliquer que ce document, payé entièrement par des deniers privés contrairement aux commandites fédérales, est fait pour les enseignants ainsi que pour des mongoles dans son genre qui ne comprennent pas grand-chose et qui aiment se faire botter le cul à répétition par Ottawa. Mais au lieu de cela, les pissoux du PQ ont préféré eux aussi faire les « rac à béciques ».
C'est ce qui me fait dire que les chances de réaliser un jour ce projet qu'est la souveraineté du Québec diminuent d'autant que la langue de bois s'incruste dans la bouche des « chieux » qui sont censés être les premiers à en parler. Des minables ! Voilà ce qu'ils sont ! Pitoyable !
Daniel Lévesque
_ arrondissement Beauport
_ Québec, Québec
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