Le Journal de Montréal et le Toronto Sun révèlent le contenu d’un rapport fédéral qui indique que 70 % des Tamouls qui sont acceptés au Canada comme réfugiés politiques retournent tranquillement dans leur pays en vacances, pour brasser des affaires ou pour aider des membres de leur famille à venir s’établir au Canada. Ce sont ces mêmes individus qui ont affirmé sous serment qu’ils étaient en danger de mort s’ils restaient dans leur pays.
Cela démontre ce que tous ceux qui se sont penchés sur la question des réfugiés politiques, tamouls ou autre savent déjà. L’immense majorité des personnes qui demandent l’asile politique au Canada trichent, mentent, ils inventent des histoires avec l’aide de leurs « conseillers en immigration » pour convaincre des commissaires à l’immigration de les accepter. Ils font cela parce qu’ils ne veulent pas attendre des années comme les immigrants normaux avant de s’établir au Canada. Ils font cela également parce qu’ils ne correspondent pas aux critères d’admission de l’immigration, soit parce qu’ils ont des maladies comme la tuberculose soit parce qu’ils ont des dossiers criminels ou pour diverses autres raisons.
C’est vrai pour les Tamouls, mais aussi pour l’ensemble des demandeurs d’asile. Des études estiment qu’entre 80 et 90 % d’entre eux sont en réalité des réfugiés économiques. Ils ne viennent pas au Canada parce qu’ils sont menacés de mort dans leur pays, mais parce qu’ils veulent participer à la prospérité économique du Canada. La plupart préféreraient aller aux États-Unis, mais les États-Unis ont des règles extrêmement sévères pour le traitement des demandeurs d’asile. Ils les détiennent dans des camps tant que leur demande n’a pas été traitée. Au Canada, ils sont rapidement remis en liberté en attendant que la Commission de l’Immigration statue et si leur demande est rejetée, ils disparaissent tout simplement dans la nature. La vérificatrice générale du Canada Sheila Frazer a noté, dans son rapport de 2008, qu’il y avait plus de 41000 soi-disant réfugiés politiques qui étaient disparus dans la nature après qu’on eut refusé leur demande.
Un sondage récent indique que la majorité des Canada n’est pas dupe à l’opération actuelle en faveur des demandeurs tamouls. Seuls les Canadiens d’allégeance libérale leur sont favorables. La raison est évidente, l’immense majorité des Tamouls, comme la plupart des immigrés, votent libéral une fois obtenue la citoyenneté canadienne.
La Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada est un nid de favoritisme politique. Elle a longtemps été une succursale du parti libéral du Canada où étaient tablettés des amis, des conjoints, des ex-candidats défaits et des organisateurs libéraux sans emploi. La plupart des commissaires nommés par les libéraux n’avaient pas les compétences requises pour siéger à la commission. Nommés pour des périodes un à sept ans renouvelables, ils sont inamovibles et reçoivent plus de 100 000 $ par année. The Gazette a publié en 2001 un article qui montrait qu’au moins 32 des 58 commissaires étaient liés au PLC.
J’ai personnellement enquêté le cas d’Yves Bourbonnais. Nommé en 1998 et renouvelé en 2000. Organisateur libéral important en Montérégie, il a été nommé commissaire par la ministre Lucienne Robillard, même s’il avait des antécédents judiciaires. Alors qu’il était commissaire Bourbonnais a été trouvé coupable d’abus de confiance et de pouvoir pour avoir soutiré des sommes d'argent à des demandeurs du statut de réfugié en échange de décisions favorables.
Des agents de la GRC ont témoigné que certains de ces individus étaient sous le coup d'une expulsion pour avoir commis des actes criminels ou étaient considérés comme des menaces pour la sécurité nationale du Canada. Une quinzaine de ces faux réfugiés ont versé à Bourbonnais jusqu'à 15 000 $ pour ne pas être expulsés du Canada. Condamné à six ans de prison, il a été rapidement remis en liberté par la Commission nationale des libérations conditionnelles où les nominations partisanes libérales étaient également nombreuses. Les faux réfugiés, complices de l'acte criminel de Bourbonnais, sont restés au Canada « par compassion »!
Certains de Tamouls ont versé jusqu’à 60 000 $ dollars aux passeurs criminels pour leur place à bord du bateau qui les a transporté au Canada. Je me demande maintenant combien ils vont devoir verser à des commissaires à l’immigration corrompus pour compléter leur intégration à la grande famille libérale… oups, pardon, canadienne.
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Sri Lanka
Des réfugiés qui retournent en vacances dans le pays qu'ils ont fui
Agence QMI Brian Lilley 22/08/2010 09h07
Un sondage tenu secret par le gouvernement fédéral indique que la majorité des Tamouls qui obtiennent le statut de réfugié retournent éventuellement au Sri Lanka, ce qui soulève des questions sur la légitimité de ce statut.
Au Canada, pour obtenir le statut de réfugié, le demandeur doit prouver qu’il est en danger de torture ou de mort, ou alors satisfaire d’autres critères indiquant qu’il pourrait faire face à des persécutions dans son pays d’origine.
Pourtant, cela n’a pas empêché 70 % des demandeurs d’asile tamouls l’ayant obtenu de retourner au Sri Lanka pour des vacances, pour un voyage d’affaires ou pour parrainer un membre de leur famille.
«Je pense qu’il est bien connu qu’après avoir obtenu leur statut de réfugié, les demandeurs d’asile retournent chez eux, a affirmé un ancien dirigeant d’Immigration Canada, James Bissett. Ils y retournent certainement après avoir été reçus immigrants.»
Selon M. Bissett, de tels «abus» ne devraient pas survenir, mais sont très communs dans un système comme le nôtre, reconnu pour être généreux, accessible et avec lequel il est facile de jouer.
«Et le nom du jeu est d’entrer au Canada, a dit M. Bissett. C’est comme l’Hotel California (des Eagles): tout le monde y entre, mais personne ne la quitte.»
Un autre ex-fonctionnaire d’Immigration Canada a indiqué à l’Agence QMI que certains demandeurs d’asile risqueraient véritablement leur vie en retournant dans leur pays d’origine pour rendre visite à leur famille. Tous ne sont pas en danger, a-t-il toutefois précisé, ajoutant que certains demandeurs ont menti pour obtenir le statut de réfugié.
Un avocat de Vancouver spécialisé dans les questions d’immigration, Richard Kurland, a dit ne pas être surpris d’entendre parler de personnes qui voyagent dans le pays qu’ils ont fui. Me Kurland a confié à l’Agence QMI avoir eu des clients réfugiés qui ont été emprisonnés après être retourné dans leur pays d’origine.
L’avocat précise toutefois qu’il y a une grande différence entre les gens qui retournent dans leur pays d’origine immédiatement après avoir obtenu leur statut de réfugié et ceux qui attendent plusieurs années avant d’y remettre les pieds, dans certains cas après un changement de gouvernement.
Selon Me Kurland, il est crucial d’avoir plus de données. De plus, a-t-il ajouté, si les personnes qui ont invoqué des risques de torture ou de mort sont celles qui sont retournées dans leur pays, il est possible de révoquer leur statut de réfugié.
Des représentants du gouvernement fédéral ont refusé de publier cette enquête, mais ont toutefois confirmé certains détails à l’Agence QMI.
L’enquête sur les ressortissants sri-lankais a été menée au début du mois d’août. Un total de 50 personnes ont été interrogées. De ces personnes, 31 avaient réussi à obtenir le statut de réfugié et 22 sont par la suite retournées au Sri Lanka. L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a refusé de dévoiler plus d’informations et n’a pas voulu préciser si une étude plus complète sera menée.
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Le droit de se poser des questions
Richard Martineau
23/08/2010 04h05
Hier, l'Agence QMI nous a appris qu'un sondage tenu secret par le gouvernement fédéral indique que la majorité des Tamouls qui obtiennent le statut de réfugié retournent éventuellement au Sri Lanka pour y passer leurs vacances ou y effectuer un voyage d'affaires.
Comme vous le savez, pour obtenir un statut de réfugié au Canada, vous devez prouver que votre vie est en danger si on vous renvoie dans votre pays.
Or, si votre vie est effectivement en danger, il me semble que vous n'allez pas y passer vos vacances, non?
Une question taboue
À entendre certains chroniqueurs, nous n'avons pas le droit de nous poser des questions lorsque des gens débarquent sur nos côtes et nous demandent de leur accorder le statut de réfugiés.
Il faut tout de suite leur ouvrir les bras.
Désolé, mais... non. Un pays n'est pas un bar open. Ce n'est pas parce que vous frappez à notre porte qu'il faut nécessairement vous laisser entrer.
Il faut vérifier vos dires, enquêter, passer votre histoire au peigne fin.
Et ce n'est pas être xénophobe que d'agir de la sorte. Ce n'est pas raciste. Ce n'est pas faire preuve d'égoïsme.
C'est juste normal.
Il y a une procédure à suivre, que le demandeur soit Tamoul, Nord-Coréen ou Tunisien.
Il ne faut pas être naïf
C'est comme l'expulsion des Roms en France.
Tout le monde crie au racisme, à l'intolérance, au fascisme. «Sarko veut expulser les Gitans du territoire français, c'est intolérant, honteux, dégueulasse !»
La décision de les expulser est peut-être effectivement draconienne. Ça rappelle une période sombre de l'histoire de France. Mais de là à dire que les Roms ne posent aucun problème, il y a une marge.
On établit à 300 le nombre de campements illégaux qui ont été établis par les Roms en France. Souvent, les parents n'envoient pas leurs enfants à l'école, préférant qu'ils aillent mendier dans la rue en compagnie de leur mère ou de leur grand-mère.
Le gouvernement français devrait réagir comment, face à cette situation ?
La comédienne Fanny Ardant (qui a déjà traité un terroriste des Brigades rouges de «héros») s'est portée à la défense des Roms, en disant qu'ils sont victimes de préjugés.
Madame l'actrice accepterait-elle qu'un campement illégal de Roms s'établisse à côté de sa chic demeure ?
Facile de prêcher le vivre-ensemble quand on vit dans un ghetto de luxe...
À quoi servent les lois ?
Je ne dis pas qu'il faille fermer les portes du pays à double tour ou rejeter les Gitans à la mer.
Je dis seulement qu'en matière d'immigration, les choses ne sont pas aussi simples que certaines personnes voudraient nous le faire croire.
Ras le bol d'entendre le mot «racisme» dès que quelqu'un ose s'interroger à voix haute sur les intentions véritables de certains demandeurs d'asile.
On n'a plus le droit de se poser des questions, c'est ça ? Il n'y a qu'un camp qui devrait avoir voix au chapitre ?
Les mots le disent : un campement illégal est illégal et un immigrant illégal est illégal. À quoi ça sert d'avoir des lois si on ne peut pas les faire respecter ?
Étouffer le débat
La meilleure façon d'ouvrir la voie à l'extrême droite est d'empêcher toute discussion, tout débat.
Les Tamouls, réfugiés douteux, mais vrais profiteurs
Des réfugiés qui retournent en vacances dans le pays qu’ils ont fui Le droit de se poser des questions
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