L'acte le plus violent a été commis par votre police

Lettre à monsieur Charest

Vous êtes devenu indigne de gouverner le Québec !

Tribune libre

Monsieur Charest,
Dans le cadre de la grève des étudiants du Québec, car il s’agit bien d’une grève, certains méfaits ont été commis.
Vous avez déjà déclaré coupable, sans preuve, la CLASSÉ de tous ces méfaits.
Vous êtes titulaire d’un baccalauréat universitaire en droit; que faites-vous de la présomption d'innocence ?
Que je sache, la présomption d'innocence n'est pas conditionnelle au désaveu de la violence de personnes non identifiées ni par une association dûment constituée en vertu de la loi ni par aucun autre citoyen du Québec.
C'est une présomption. Je sais que le français et vous ne faites pas bon ménage, mais vos émoluments vous permettent certainement l'achat d'un dictionnaire.
Vous dénoncez certains méfaits que vous qualifiez de violents et voudriez que tous les Québécois en fassent autant.
J'aimerais bien connaître votre définition de la violence.
À l'heure où je vous écris, monsieur Francis Grenier, risque encore de perdre son œil. (voir photo jointe)
C'est, et de loin, l'acte le plus violent qui ait été commis depuis le début de la juste grève des étudiants québécois.
L'avez-vous dénoncé ? Non.
Et pourtant, ça c'est de la violence, de la véritable violence et cet acte odieux a été commis par votre police.
En matière de dénonciation de la violence, vous n'avez de leçon à donner à personne.
Vous et le Parti libéral du Québec êtes devenus indignes de gouverner le Québec !
Michel Laurence
Note : Grève des étudiants et grève étudiante - Dans son sens le plus courant, le mot grève désigne la cessation volontaire et collective du travail, décidée par les salariés, un groupe professionnel dans un but revendicatif. Il est important de noter qu'il n'est pas nécessaire d'être salarié pour faire la grève. En effet, le mot grève peut également désigner un arrêt volontaire et collectif d'une activité, par revendication ou protestation. Le petit Robert donne en guise d'exemple grève des étudiants. En outre, le mot grève est parfois employé pour désigner d'autres moyens de pressions. Par exemple, la grève de la faim est une attitude de protestation, ou de revendication qui consiste à refuser toute nourriture. L'adjectif étudiant peut signifier des étudiants (dans Le petit Robert, on donne l'exemple mouvement étudiant). - Le français au micro - Semaine du 9 avril au 15 avril 2012


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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 avril 2012

    Bravo Michel, vous visez juste...
    je partage votre avis à 200% !
    Je partage votre article...
    Rien à dire de plus... BRAVO !
    MD

  • Archives de Vigile Répondre

    22 avril 2012

    Je souhaite une bonne retraite à Monsieur Charest. Dans le grand Nord autant que possible. Dans ses propres goulags au froid sibérien.
    Je suis sûr que Charest va la trouver très très drôle. Petit coquin. Humoriste de pacotille. Clown du dimanche.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2012

    La cible la plus importante sera tous les voleurs, les affairistes,les pollueurs et les collabos du système qui seront tous réunis au même endroit demain à 10 heures au Palais des Congrès à Montréal.
    Il nous faut être le plus de citoyens possible pour prendre parole citoyenne et leurs dire haut et fort que leur monde, on en a rien à cirer!

  • Gilles Verrier Répondre

    19 avril 2012

    @ pierre patry
    Si la charge contre jean Charest n'est pas à la hauteur, pourquoi ne pas remédier à cette faiblesse, corriger le tir en vous attaquant à la cible principale de la juste et droite façon ? Pourquoi vous en prenez-vous au citoyen indigné qui n'a peut-être pas votre classe ou vos mots dans la façon de s'attaquer aux puissants ? De grâce, vite montrez-nous de quoi vous êtes capable contre les cibles d'importance !
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    19 avril 2012

    Samedi 21 avril, au Palais des Congrès de Montréal se tiendra une assemblée libérale pour le Plan Nord qui reunira au même endroit,toute la ratatouille, les crosseurs, les voleurs et les tizamis du régime mafieux libéral.
    J'invite la SQ à s'y rendre et à procéder à des arrestations non pas des citoyens militants qui y manifeteront mais contre les participants à ce colloque. C'est extraordinaire pour la police puis qu'ils seront tous ensemble au même endroit. On pourra faire des économies pour l'occasion. Ce sera la première fois que toute la racaille libérale sera réunie.

  • Michel Laurence Répondre

    19 avril 2012

    Monsieur Pierre Patry, je ne sais pas à quelle auberge vous logez, mais celui de nous deux qui devrait prendre de « grands respires » (sic), c’est vous.
    Premièrement, je n’ai fait que servir à Jean Charest sa propre médecine. Mais ça, vous fulminiez trop pour le réaliser.
    Deuxièmement, vous me dites que « des médecins spécialistes ont affirmé qu’il était très peu probable qu’une bombe assourdissante ait causé la blessure, car monsieur Grenier n’avait subi aucune surdité temporaire ou permanente comme suite à sa blessure. Ces mêmes spécialistes suggéraient plutôt que la blessure ait été causée par un projectile quelconque : une pierre ou un morceau d’asphalte. » Or, rien n’est plus faux; évidemment, votre discours sert votre thèse. Voici la vérité : « Voilà l'hypothèse qu'a avancée le Dr Maurice Bergeron lors de l'émission Le vrai négociateur, vendredi matin, en étayant ses explications par sa longue pratique de la médecine. » Agence QMI - 23/03/2012 15 h 20 - http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2012/03/20120323-152058.html
    Il s’agit donc « d’une (simple) hypothèse » avancée par un seul médecin, le Dr Maurice Bergeron qui s’est prononcé en se basant sur « sa longue pratique de la médecine » sans avoir examiné le blessé. Cela vous satisfait ? Pas moi. Ça fait partie de l’offensive dénigrante à laquelle participent tous les médias depuis le début de la grève des étudiants.
    Troisièmement, vous affirmez ne pas être « un sympathisant libéral » et, du même souffle vous me mettez dans la bouche les mots suivants « Disons que vous étiez trop occupé à fulminer contre les infidèles, c’est-à-dire les non-adeptes de la sacro-sainte souveraineté... ». Je ne vois pas le rapport. Mais votre confession ne vous honore pas.
    Cela dit, comme vous l’avez écrit vous-même : « Prenez quelques grands respires (sic) avant de publier vos textes, vous en serez d’autant plus crédible. »

  • Archives de Vigile Répondre

    19 avril 2012

    @Pierre Patry
    Une mise au point qui s'imposait. Comme vous j'ai hâte aux prochaines élections.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2012

    Si vous pensez M.Charest que le bras de l'injustice peut punir de manière outrancière ceux qui réclament un peu de justice, vous pourriez bien commettre une erreur, une de trop qui pourrait coûter plus cher à l'État que toutes les amendes réunies. Si vous continuez, vous allez fomenter une révolution sur laquelle vous n'aurez plus de contrôle. Vous aurez beau accuser tout le monde, vous n'en serez que le seul responsable ou irresponsable.
    Personne n'est dupe de votre subterfuge, l'argent nécessaire au bon fonctionnement des universités, vous pouvez l'avoir en écoutant les étudiants pour une meilleure gestion des budgets et en faisant payer les entreprises et les INSTITUTIONS FINANCIÈRES.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2012

    Cet imposteur, Jean Charest, va tenter de se faire élire à une instance de la francophonie en tirant sa révérence alors que toute la nation s'apprête à lui indiquer la sortie,
    J'invite mes compatriotes à lui servir un pied au cul de première classe devant la presse internationale ce 2 juillet prochain à Québec à l'occasion du Forum Mondial de la Francophonie afin de signifier haut et fort que cet individu est un traître à la francophonie.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2012

    Monsieur Laurence
    Le pire ennemi du Québécois, c'est un autre Québécois. Vous n'avez qu'à penser à Trudeau, Chrétien, Charest, Bourassa et à d'autres politiciens semblables dont les noms ne me viennent pas à l'esprit. Comment voulez-vous faire l'indépendance avec des politiciens traîtres et vendus de la sorte? Qu'attendons- nous pour botter au cul Charest et lui signifier la porte? Nous n'avons pas grand respect de nous-mêmes pour avoir enduré durant 9 longues années ce premier ministre antiquébécois et corrompu jusqu'à la moelle des os. DÉCLISSE CHAREST!
    André Gignac 18/4/12

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2012

    Monsieur Laurence, votre hargne à l’intention du gouvernement Charest vous mène à dire une chose et son contraire. Faisant référence à son statut d’avocat, vous reprochez à Me Charest de manquer à un principe primordial dans notre système de justice, soit celui de la présomption d’innocence, à l’endroit de la CLASSÉ. Quelques paragraphes plus loin, vous commettez la même faute en affirmant que "cet acte odieux a été commis par votre police". Si j’ai bonne mémoire, au cours des heures qui ont suivi ce déplorable accident, l’on présumait fortement que la blessure à monsieur Grenier avait été causée par l’éclatement d’une grenade assourdissante projeté par la Police. Or, quelque temps plus tard, des médecins spécialistes ont affirmé qu’il était très peu probable qu’une bombe assourdissante ait causé la blessure, car monsieur Grenier n’avait subi aucune surdité temporaire ou permanente comme suite à sa blessure. Ces mêmes spécialistes suggéraient plutôt que la blessure ait été causée par un projectile quelconque: une pierre ou un morceau d’asphalte. Je me garderai bien d’affirmer que vous n’ignoriez pas ces faits, sinon vous l’auriez sûrement pris en compte lors de la rédaction de votre texte. Disons que vous étiez trop occupé à fulminer contre les infidèles, c'est-à-dire les non-adeptes de la sacro-sainte souveraineté pour écouter des faits qui venaient discréditer vos accusations. Prenez quelques grands respires avant de publier vos textes, vous en serez d’autant plus crédible. Et ne me prenez pas pour un sympathisant libéral, j’ai encore plus hâte que vous aux élections pour nous en débarrasser.

  • Marcel Haché Répondre

    18 avril 2012

    Bien avant qu’il ne soit premier ministre, Jean Charest Nous faisait honte. C’était indigne de sa part de s’allier aux représentants et maires les plus tordus du West Island, ainsi qu’à ceux parmi Nous qui représentaient et qui représentent encore ce qu’il y avait de plus réactionnaire. C’était indigne de promettre à tous ceux qui le voudraient, alors qu’il était seulement chef de l’opposition officielle, des « défusions » à la carte. Ce fut son coup de force pour venir à bout d’un gouvernement déjà rendu à bout de souffle : s’allier à ceux le plus irrémédiablement contre l’indépendance, sinon contre Nous.
    Sans le vote du West Island, ce politicien ne serait rien d’autre qu’un illustre inconnu. Qui pourrait se surprendre maintenant qu’à force d’indignité ce petit politicien ne comprenne pas le mot « illégitimité ».
    Vite des élections.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 avril 2012

    "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs" Première déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
    Votre gouvernement est corrompu jusqu'à la moelle. Toute la société civile demande depuis deux ans des comptes sur votre gestion du Québec. Hier, une importante association de juristes dénonçait la juridiciarisation du conflit étudiant.
    Aux États-Unis, il y a un mécanisme de destitution du président qui se nomme: IMPEACHMENT. Si cela était appliqué ici, il y a longtemps qu'on vous aurait mis le pied au cul.
    Le 22 avril sera une bonne occasion de dire haut et fort: CHAREST DEHORS!

  • Bruno Deshaies Répondre

    18 avril 2012

    18.04.2012, par Bruno Deshaies
    Je partage votre approche au sujet de la « grève étudiante » en pointant le « gouvernement scélérat » (cf., hyperlien infra). De plus, j'ai apprécié votre note linguistique malgré que je préfère les mots protestation et contestation contre le gouvernement « indigne ».
    LA RÉPRESSION DU GOUVERNEMENT CHAREST ET LE PRINTEMPS QUÉBÉCOIS DE « LA CLASSE »
    - LINE BEAUCHAND SE CONDUIT COMME UNE DICTATEURE
    15 avril 2012, par Bruno Deshaies
    VOICI MON 17e COMMENTAIRE
    Source : http://www.vigile.net/Carrefour-de-l-independance