Cher Monsieur PELADEAU,
Je viens me joindre par cette lettre aux nombreux soutiens que vous avez déjà reçu.
Franco-Québécois, ayant eu un père indépendantiste tout comme vous et qui a su m'inspirer notamment par son "Histoire du Québec" et par son engagement à défendre le Québec sur toutes les tribunes. Vous me redonnez l'espoir.
L'adversité et les embûches qui vous attendent si vous faîtes le saut sont innombrables. Mais je pense que vous l'avez déjà fait le premier pas et que vous êtes de taille pour la tâche qui vous incombe. Celle de redonner l'espoir aux Québécois qui croient au très profond d'eux-même au pays du Québec. Celle d'unir les Québécois et même ceux qui ne se savaient pas indépendantistes.
Votre réflexion prend sans aucun doute en compte les conséquences sur votre vie de famille qui sera mise à rude épreuve. Mais je pense que celle-ci sera toujours à vos côtés et qu'il vous faudra ne pas la négliger. Elle restera votre première source d'inspiration comme l'a été, continue et continuera de l'être celle de votre père.
Je pense que si vous renoncez à la chefferie vous le regretterez et je vous suggère de vous balader dans le parc de l'Assemblée Nationale du Québec afin d'y méditer. La citation de René Lévesque s'adresse directement à vous : "Il est un temps où le courage et l'audace tranquilles deviennent pour un peuple, aux moments clés de son existence, la seule forme de prudence convenable. S'il n'accepte pas alors le risque calculé des grandes étapes, il peut manquer sa carrière à tout jamais, exactement comme l'homme qui a peur de la vie."
La défaite catastrophique du 7 avril 2014 est un mal pour un bien. Elle ouvre de nouvelles portes pour notre mouvement. Partout le Parti Québécois s'est effondré mais pas à St-Jérôme. Je pense que la même chose peut se reproduire à l'échelle du Québec cette fois.
Bonne réflexion
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14 commentaires
Ivan Parent Répondre
4 novembre 2014Très vrai M. Lagacé. Merci.
Yvon Lagacé Répondre
4 novembre 2014@ M. Parent
Je suis bien d'accord avec vous, c'est nous-même qui allons nous libérer des Libéraux.
Mais pour cela, encore faut-il avoir un chef qui fera mieux que 25%, donc M. Péladeau DOIT se présenter afin que nous puissions voter pour lui, et dans ce cas, ce n'est pas pour rien que j'ai terminé en écrivant :
"Le Québec sera derrière vous !"
Ivan Parent Répondre
4 novembre 2014Texte très valable. M. Péladeau a la sagesse, actuellement, de ne pas patauger dans la m...mouise dans laquelle ses adversaires se salissent. Ils sentent mauvais et sont dégoûtants ces gros docteurs et leurs satellites agglutinés. Contrairement aux dires de M. Yvon Lagacé, ce n'est pas Pierre-Karl Péladeau qui va nous libérer des libéraux, c'est nous-mêmes, si nous avons la faculté de voir clair et d'agir au lieu de jouer aux gérants d'estrade, aux récupérateurs de fantômes antimusulmans comme je l'ai lu sur Vigile il y a quelques jours. Pierre-Karl Péladeau a dû prendre des décisions très difficiles récemment pour sauver son entreprise et sauver des milliers d'emplois. On le lui reproche maintenant.
J'ai pleinement confiance dans ce bon homme (en deux mots). Il est inspirant et a une feuille de route impressionnante derrière lui. Il est le seul, à ma connaissance, qui ait des c...nouilles. C'est à nous maintenant, les femmes et les hommes du Québec, de le supporter franchement, ouvertement, et de faire taire les chicaniers patentés, les mouches du coche, tous ceux qui n'ont à la bouche que l'expression "oui mais..." et qui sont les chantres des grandes gueules sans consistance. Il n'y a plus de mais, c'est notre survie qui est en jeu et je crois sincèrement qu'il est l'homme de la situation.
Ivan Parent
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
3 novembre 2014M. Lachapelle,
Oui, Camille Laurin, il faut le rappeler souvent au souvenir des Québécois.
Dimanche matin à la radio-canne, Marissal défiait son entourage de nommer un politicien au Québec qui provoque l'admiration par son dévouement... personne!
J'ai soumis le nom de Camille Laurin. On m'a répondu que Marissal ne parlait que de ceux qu'il a connus, en une vingtaine d'années... or, la dernière année qu'il fut élu: 1994. Court mandat puisque mort en 1999. Mais pour Marissal, inconnu au bataillon.
Marcel Haché Répondre
3 novembre 2014Peut-être qu’en affaires P.K.P. a donné plus de coups qu’il n’a dû en recevoir. Peut-être. Et peut-être aussi qu’il doit maintenant en recevoir plus qu’il ne peut en donner. Cela est dans l’ordre, c’est-à-dire dans le désordre qui Nous est imposé.
Nous savons cependant que le plus grand désordre, c’est de recevoir des coups et puis se mettre à gémir.
Avec P.K.P. nos ennemis s’apercevront pour la première fois qu’ils ont en face d’eux un redoutable encaisseur, qui va apprendre à donner des coups… Ben quoi, on ne fait pas des champions avec des saints qui ont des mâchoires de verre. Si cela s’apprend donner des coups, la capacité d’encaisser, elle, ne s’apprend pas, c’est quelque chose de l’intérieure… comme l’honneur… précisément ce supplément d’âme dont sont dépourvus nos ennemis.
C’est ce que se surprennent d’ailleurs à deviner les ennemis de l’Indépendance, pour la plupart des deux de pique retournés contre Nous, des jamais confrontés et des toujours épargnés par les coups, et qui se prennent pour des champions. Faut juste les essayer ! Mais les essayer solidement les s’tie…et non pas la prochaine fois avec la bouche en cœur des misérables péquistes d’antan.
François A. Lachapelle Répondre
3 novembre 2014Espérons que Pierre-Karl Péladeau a lu cette lettre de Pierre Durand, accompagnée de tous les commentaires.
Actuellement, le PQ est absent de la scène politique et ne remplit pas le rôle nécessaire d'une opposition forte. Face à l'insignifiance du Ministre de l'éducation, où est la voix du PQ pour dénoncer la marchandisation des diplômes décernés aux étudiants arrivés en fin d'étude ? Ça prend la chronique du journaliste du Devoir, Jean-François Nadeau pour articuler une pensée solide dans sa chronique d'aujourd'hui intitulée "Les criquets". La richesses de la pensée d'un citoyen du Québec s'exprime et de mille façons autrement qu'à l'épaisseur de son porte-feuille.
Face au ministre de la santé, c'est Claude Castonguay qui a le courage d'affronter l'autocratie incarnée par le Ministre Barrette.
Face au nationalisme mou de François Legault, ça prend une personnalité forte et à succès comme celle de PKP. Imaginez: actuellement, François Legault fait son pain et son beurre avec la loi 101 et le contrôle à 100% de notre immigration, deux dossiers qui sont l'oeuvre du PQ, la loi 101 avec le Dr Camille Laurin et l'immigration avec l'entente Couture-Collen. Ce chapardage de la CAQ doit être dénoncé.
Pour que le PQ retrouve sa place et sa voix, un homme comme PKP doit s'entourer d'excellents conseillers discrets, invisibles aux yeux des médias.
La course à la chefferie du PQ étant trop longue, il faut raccourcir cette période et placer le vote le 14 février 2015. Il faut que le PQ sorte de son nombrilisme et je demande à l'équipe de PKP de s'occuper de cette priorité.
Yvon Lagacé Répondre
3 novembre 2014M. Péladeau vous avez mon soutien.
S.V.P. Libérez nous des Libéraux, délivrez nous des Desmarais.
Venez nous parler de Re-Nationalisation d'Hydro-Québec (sortir le privé de là), venez nous parler de nationalisation des ressources, prévoyez pour Nous une Banque du Québec et la création de notre propre monnaie (libre de dette).
Offrez Nous un Pays où il y a place pour la justice sociale et le partage des richesses, autant qu'il y a place pour un milieu des affaires plus soucieux de l'environnement et plus équitable envers les travailleurs.
Un Pays digne de ce nom, Vous pouvez le faire.
Le Québec sera derrière vous!
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
3 novembre 2014M. Durand,
Qu'est-ce que cette expression "Franco-Québécois"?
Ça porte le sens de "minoritaire"! Anglo-Québécois, Italo-Québécois, Turco-Québécois... Franco-Ontarien... mais Franco-Québécois! À proscrire absolument. Dans le Québec français, on est Québécois. Pour être Québécois, il faut apprendre le français.
À moins qu'on parle ici des Français récemment arrivés qui n'ont pas encore accepté notre différence... et espèrent nous réformer...
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
3 novembre 2014@Daniel Roy,
avant tout ça, il devra faire oublier les "victoires morales" que le PQ placardait sur les échecs d'incompétence qu'il a subis depuis sa création. Pour ça, il doit prendre le virage "pouvoir au peuple" pour "le pays", ça veut dire un nouvel écusson que celui qui ressemble trop à un Hydro décadent, ainsi un nouveau nom sans équivoque, genre "Québec Indépendant", plus franc, aussi, que "Québec Solidaire".
Daniel Roy Répondre
2 novembre 2014Monsieur Pierre Karl Péladeau, il faudra que vous fassiez comprendre clairement à la population du Québec que les chefs de la CAQ et du PLQ sont les pires traîtres de l’histoire du Québec. Vous devrez sommer les Québécois de cesser d’avoir peur et de prendre leurs responsabilités. Vous devrez aller chercher tous les souverainistes de la CAQ. Vous devrez déclencher un processus transparent menant à une alliance avec Québec solidaire. À défaut d’une alliance, vous devrez expliquer les conséquences de la division des votes à tous les souverainistes du Québec. Vous devrez éliminer les exemptions de toutes sortes accordées aux riches, comme la moitié des gains en capital, les REER au-dessus d’un montant raisonnable. Vous devrez augmenter le salaire minimum. Vous devrez renforcer la Loi 101 et l’étendre de la garderie à l’université. Vous devrez ajouter une clause à toutes les lois existantes et à venir rendant inutile toute poursuite devant la Cour suprême étrangère située à Ottawa. Vous devrez préparer un livre blanc indiquant les tenants et les aboutissants de l’indépendance de notre nation. Vous devez nous mener vers l’indépendance du Québec et ça presse.
Archives de Vigile Répondre
2 novembre 2014Je crois que vous aurez beaucoup beaucoup beaucoup d'alliés pour vous aider ! ...
Lise Reid Répondre
2 novembre 2014Enfin quelqu'un capable d'affronter et de battre l'engeance fédéraliste de tout acabit.Vive l'indépendance.
arseneault andre Répondre
2 novembre 2014Et moi aussi je partage votre avis et nous avons besoin d'un homme d'état comme PKP les autres se rallieront très vite à lui très rapidement, il incarne la peur pour le PLQ et la CAQ et le reste du Canada il n'ira pas là pour protéger un système de marde et de collusion instauré par la clic à Charest Couillard et Cie, lui n'a pas besoin d'un salaire de $75,000.00 en dessous de la couverte et de compte de banque off shore comme Couillard pour être Chef de partis et encore moins des Desmarais qui tirent les ficelles tant à Québec qu'à Ottawa, voici la raison pourquoi ils tirent tous à boulets rouge sur PKP.
Archives de Vigile Répondre
2 novembre 2014Très beau témoignage que je partage.