Lettre ouverte à Denis Coderre, ex-ministre fédéral anti-Canadien Français, maire de Montréal complice des spoliateurs de fonds publics, << pèlerin >> du Chemin Saint-Jacques-de-Compostelle et candidat à la chefferie de la mafia politique PLQ*

Tribune libre

Cette citation de Cicéron << L’argent est le nerf des affaires >> et de la politique mafieuse a été pour vous, monsieur Coderre, un moyen capital de votre parcours politique, d’<< affaires >> et personnel jusqu’à votre candidature d’avant-hier, 21 juin 2024, à la chefferie de la mafia politique PLQ


Cette Lettre ouverte vous étant adressée est destinée à dénoncer votre parcours politique dans la complicité de la << prédation >> de fonds publics ainsi que celui du mercenariat pécunier.


En effet, ces 4 énoncés ici-bas exposés révèlent des faits de connivence, complicité, argutie comptable et d’ingénierie financière au cours de votre trajectoire politico-mercenariat :


1er énoncé concernant votre mercenariat au niveau fédéral et municipal :


(…).


Réélu député aux élections générales de 2000, il conserve son poste ministériel avant de devenir ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration en janvier 20023.


Le 12 décembre 2003, le nouveau premier ministre du Canada Paul Martin le nomme président du Conseil privé de la Reine4. À ce titre, il est responsable de plusieurs dossiers, comme la création de l'Agence de gestion des ressources humaines de la fonction publique du Canada. Il est aussi interlocuteur fédéral auprès des Métis et des Indiens non inscrits et ministre responsable de la Francophonie.


En juillet 2004, sa mise à l'écart du cabinet est due à son association avec Claude Boulay, impliqué dans le scandale des commandites5,6. Il est cependant réélu aux élections générales de 2006 comme député de Bourassa pour un quatrième mandat.


(…).



Controverses



Denis Coderre est le sujet de plusieurs controverses tout au long de sa carrière.


1997-2002


En 1997, Denis Coderre est hébergé par Claude Boulay, « un important publicitaire québécois, qui a des contrats avec le gouvernement fédéral… ». Quelques années plus tard, cette information est dévoilée au grand jour par Daniel Leblanc. Cette découverte était significative car plusieurs journalistes enquêtaient sur la fraude au sein du gouvernement libéral. Coderre niera qu'il a quelconque lien avec Boulay, pour finalement reconnaitre qu'il avait menti et qu'il avait bel et bien habité chez Claude Boulay8.


Scandale des commandites


Denis Coderre a côtoyé plusieurs personnes impliquées dans le Scandale des commandites. Il a notamment travaillé avec Gilles Thibodeau et Jean Lafleur. Le premier a participé aux campagnes de financement de Denis Coderre, alors député fédéral. Jean Lafleur, lui, était directement impliqué dans le scandale, écopant de 40 mois de prison pour corruption. Lafleur offrait à l'occasion sa loge à Denis Coderre pour voir les Canadiens de Montréal9.


Carrière politique municipale


Scène municipale montréalaise


Dès novembre 2012, alors qu'il songe à se porter candidat à la mairie de Montréal, Denis Coderre doit se défendre face aux médias affirmant que l'association libérale de la circonscription Bourassa, qu'il a représenté de 1997 à 2013, aurait reçu plusieurs milliers de dollars d'entreprises et d'individus liés à des « affaires de corruption, de transactions immobilières douteuses et d'évasion fiscale » à la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction10. Coderre nie ces allégations, disant que ces dons auraient été récoltés selon les règles de l'art11 et que le blâme, s'il y a lieu, doit être porté par le comité de financement: « Il y a un comité de financement qui vend des billets. Ces gens-là, je ne les connais pas. Les allégations sur eux sortent maintenant à la Commission »12. Or, malgré la controverse et bien qu'il se soit engagé à le faire le 12 septembre 2013, le parti d'Équipe Coderre pour Montréal n'a toujours pas publié la liste de ses donateurs13.


Élection municipale de 2013


Le 26 avril 2013, Denis Coderre réserve le nom d'Équipe Coderre pour Montréal auprès du Directeur général des élections14 et le 16 mai, il annonce officiellement qu'il se présente comme candidat à la mairie de Montréal15.


En septembre, deux anciens dirigeants syndicaux révèlent dans leur livre Syndicalistes ou voyous ? que Coderre aurait contacté Eddy Brandone, un proche de la mafia montréalaise, afin de faciliter sa rencontre avec Jocelyn Dupuis, alors directeur général de la FTQ-Construction16. Cette rencontre, effectuée en compagnie d'Alfonso Gagliano, aurait eu pour objectif de marchander des modifications à la loi sur l'assurance-emploi afin d'éviter une manifestation du syndicat17. L'aspirant maire confirme lors d'une entrevue à Radio-Canada connaître Brandone et l'avoir déjà rencontré, mais rejette vigoureusement ces allégations de trafic d'influence, disant qu'il n'y a « jamais eu d'entente secrète »18. Le 3 novembre, il est élu maire de la ville de Montréal avec 32,1 % des voix, devançant Mélanie Joly qui obtient 26,5 %, Richard Bergeron crédité de 25,5 % et Marcel Côté qui ferme la marche avec seulement 12,8 %19. Il est assermenté le 14 novembre suivant20.


Dépenses de 410 millions $ pour le 375e anniversaire de Montréal


Le gouvernement montréalais de Coderre a contribué 410 millions de dollars pour les événements et projets pour le 375e anniversaire de Montréal, en 201721. Le chiffre de 410 millions signifie 241 $ par personne à Montréal (population 1,7 million). Le bilan total pour les festivités a dépassé un milliard de dollars. Le reste provenait de Québec, d'Ottawa et de sources privées21. Pour la contribution de Montréal, les réalisations principales qui restent comprennent plusieurs sculptures un peu partout à Montréal et d'autres embellissements22. En plus, la Société des célébrations du 375e anniversaire de Montréal, dont Montréal a été un commanditaire majeur, a contribué à hauteur de 9,5 millions de dollars, sur le prix total de 40 millions de dollars, pour le projet controversé d'illumination du pont Jacques-Cartier22. Certains ont trouvé que les coûts des célébrations n'ont pas valu les bénéfices23.


Élection municipale de 2017


Le 22 septembre 2017, Denis Coderre lance officiellement sa campagne de réélection lors de l'élection municipale du 5 novembre24. Il est finalement battu par Valérie Plante qui devient la nouvelle mairesse. Il décide alors de quitter la vie politique municipale.


Par la suite, il entreprend une opération de blanchiment de sa réputation. Il s'inscrit au gymnase d'Ali Nestor, prend des cours de boxe et se met au régime : il perdra une centaine de livres. Il cultive le flou sur ses visées politiques, taisant ses aspirations pour la mairie de Montréal.


Élection municipale de 2021


Le 28 mars 2021, il annonce sa candidature pour l'élection municipale du 7 novembre suivant25. Défait une seconde fois par Valérie Plante, il annonce une nouvelle fois quitter la vie politique municipale26 et qu'il ne sera pas au poste de chef de l'opposition à l'hôtel de ville de Montréal27.


Politique


Denis Coderre en 2015


Gestion de la ville et des finances publiques


Denis Coderre nomme Pierre Desrochers, un cadre retraité de l'industrie pétrolière, comme président du Comité exécutif de la Ville28.


Il soutient le projet loi 3 du gouvernement Couillard relatif aux régimes de retraite municipaux et s'oppose aux syndicats municipaux sur la question29. Les syndicats municipaux attaquent personnellement le maire sur sa propre retraite d'un montant de 88 000 dollars30.


Itinérance, police, justice


Denis Coderre condamne l'installation de pics anti-itinérants en face du magasin Archambault au centre-ville de Montréal31. Il lance une démarche de recensement du nombre d'itinérants dans la métropole31.


Denis Coderre se dit favorable au controversé règlement P-6 qui interdit le port du masque et exige un itinéraire lors de manifestations32. Il déclare ainsi que "Tant que je serai maire de Montréal, P-6 est là pour rester 32".


Transport, énergie, environnement


Denis Coderre propose l'ancien journaliste de Radio-Canada, et candidat défait de l'équipe Coderre, Philippe Schnobb à la tête de la Société de transport de Montréal33.


En décembre 2013, il s'oppose à l'idée d'étendre l'offre de voitures en libre-service au centre-ville afin de "protéger l'industrie du taxi"34.


Il souhaite renforcer la sécurité dans les taxis en installant des caméras35, et considère que la multinationale américaine UBER opère illégalement36.


Culture et numérique


Denis Coderre dote Montréal d'un « Bureau de la ville intelligente »37.


Vie privée


Le 17 avril 2023, Coderre annonce sur sa page Facebook qu'il se remet d’un accident vasculaire cérébral38


(…).


Fragments transcrits de Denis Coderre https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Coderre


 


***


2ème énoncé concernant votre complicité au saccage de fonds municipaux bénéficiant le propriétaire et président de la Formule E, Alejandro Agag(1), beau-fils de José Maria Aznar, Premier Ministre, devenu le << grand privatissateur >> du processus frauduleux des sociétés d’État espagnoles (1996-2004)(2) :


(…).


La formule E s'était installée à Montréal en 2017 en vertu d'un contrat de trois ans. Mais la gestion opaque de l'événement par l'administration municipale, le fiasco financier de la première édition et une polémique sur le nombre de billets donnés, entre autres, ont assombri le GP électrique. L'acceptabilité sociale d'un circuit urbain bloquant deux artères du centre-ville a aussi posé problème la nouvelle mairesse de Montréal, Valérie Plante, a décidé de retirer la ville du circuit, ce qui a entraîné une poursuite pour rupture de contrat.


(…).


Passage extrait de :


Formule E : Le championnat dont Montréal ne voulait plus est sur son élan


https://www.lapresse.ca/auto/course-automobile/2019-04-26/formule-e-le-championnat-dont-montreal-ne-voulait-plus-est-sur-son-elan


***


3ème énoncé concernant votre << pèlerinage >> de 300 km du << Portugal au Nord-Ouest de l’Espagne >> :


L’imposture en politique est presque la norme pour ceux qui veulent vivre de la politique et non au service de celle-ci. C’est une sorte de supercherie institutionnalisée accumulant des rentes et crédits pécuniers venant toujours de fonds publics fournis principalement par la classe moyenne se trouvant constamment spoliée par les impôts, taxes et de multiples tarifs prélevés à la source.


Alors, votre périple converti en << pèlerinage >> a supposément servi pour prendre conscience de votre destinée comme sauveur d’un Québec non indépendant(3) du fédéralisme colonisateur que vous, monsieur Coderre, avait tant défendu et promue en trahissant votre appartenance identitaire nationale de souche.


Cette trahison a toujours été une condition très payante pour ceux qui ont comme objectif de carrière de vie professionnelle la politique, la convertissant par cette trahison en imposture rationnelle et non un service à caractère patriotique où l’argent n’est pas une valeur intrinsèque.


***


4ème énoncé concernant votre candidature afin de vouloir prendre le contrôle du PLQ comme le font les << capos di tutti capis >> de la politique :


En annonçant votre candidature à la chefferie du PLQ(4), monsieur Coderre, vous vous permettez, une fois de plus, de dépasser le niveau de cynisme et de narcissisme éhonté que seuls les imposteurs de la politique peuvent se permettre, puisque l’objectif principal, tel que vous l’avez prouvé tout au long de votre parcours politique, n’est nul autre que d’avoir le contrôle de comptes provenant de fonds publics et des collecteurs de fonds liés au saccage organisé des biens de l’État québécois ou ceux du fédéral destinés à subventionner l’appareil bureaucratico-partisan(5).


***


En conclusion, il y a une question qu’il faut se poser concernant ce retour invraisemblable de Denis Coderre dans la scène politique au Québec afin de << combattre >> les << séparatistes >> du PQ, d’<< achever >> la décadence politique de la CAQ et de s’attirer les votes des électeurs issus de la mouvance pro-fédéraliste au Québec : Qui est l’homme, la femme ou groupe lobbyiste derrière Denis Coderre ? Tel fut le cas pour François Legault(6).


<< L’homme est de glace aux vérités ; Il est de feu pour les mensonges. >> Jean de la Fontaine


 


Jean-Louis Pérez-Martel


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*. Ce livre cité ici-bas révèle exhaustivement les liens entre les prédateurs des biens publics et la mafia politique PLQ :


Bureau d'enquête - PLQ inc.: Comment la police s'est butée au parti de Jean Charest


https://www.amazon.ca/-/fr/dp/289761093X?psc=1&smid=A3DWYIK6Y9EEQB&ref_=chk_typ_imgToDp


1. Veuillez consulter cet article pour davantage d’information sur les << liens d’affaires >> entre l’ex-premier ministre espagnol José María Aznar, le << grand privatisateur >>, son beau-fils Alejandro Agag, propriétaire-président de la Formule E et l’ex-maire de Montréal Denis Coderre :


LE FRONT COMMUN MONDIALISTE DES SPOLIATIONS INSTITUTIONNALISÉES


Formule E : blanchiment d’argent, saccage de fonds publics, despotisme, comptabilité créative…


Les privatisations frauduleuses des sociétés d’État ont servi à enrichir une mafia internationale


https://vigile.quebec/articles/formule-e-blanchiment-d-argent-saccage-de-fonds-publics-despotisme-comptabil


2. Accusations de corruption


En 2015, après une série d'affaires étalées sur plusieurs années, 11 des 14 membres que comptait le gouvernement de José María Aznar pour la période 2002-2003 sont emprisonnés ou poursuivis en justice pour des faits de trafic d'influence, de blanchiments de capitaux et de fraude fiscale. Aznar est lui-même soupçonné par la justice espagnole d’avoir bénéficié d’une caisse noire du parti entre 1990 et 1996 pour un montant de 782 695 euros60.


Il est convoqué par la justice en mars 2021 pour s'expliquer concernant la « caisse B » que le PP aurait entretenue pendant plus de vingt ans. Celle-ci aurait servi à recevoir des dons anonymes de chefs d’entreprise afin de payer des « compléments de salaires » aux cadres du parti61.


Activités économiques


Après sa retraite politique en 2004, José María Aznar met à profit ses réseaux et amitiés politiques pour entamer une lucrative carrière62 de conseiller auprès d'entreprises multinationales privées comme :


Centaurus Capital (fonds de placement)


Doheny Global Group (secteur de l'énergie en Europe de l'Est)


JER Partners (groupe immobilier en Amérique du Sud)


Depuis le 21 juin 2006, il est administrateur (membre du "Board of Directors") de la société NewsCorp, dirigée par le milliardaire Rupert Murdoch63. Ce poste lui assure un salaire annuel de 148 000 €62.


Endesa (secteurs de l’électricité et du gaz naturel en Amérique latine)64


Barrick Gold (numéro un mondial dans l’extraction minière de l’or)64


Il est également professeur-associé à l'université de Georgetown de Washington.


Il donne enfin de nombreuses conférences autour du globe (27 000 € de cachet plus les frais), dans lesquelles il explique sa vision politique du monde62.


Information extraite de


José María Aznar https://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Mar%C3%ADa_Aznar


3. Denis Coderre dit vouloir revenir en politique pour combattre les indépendantistes


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2049345/denis-coderre-independantistes-chefferie-plq


4. Denis Coderre sera candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2082338/denis-coderre-candidat-chefferie-direction-parti-liberal-plq


Le parti qui a perdu son identité


https://www.lapresse.ca/contexte/chroniques/2023-09-03/le-parti-qui-a-perdu-son-identite.php


D'anciens solliciteurs du PLQ accusés au criminel


https://www.journaldemontreal.com/2014/06/25/dans-les-entrailles-du-parti-liberal


5. Voici un cas, parmi tant d’autres, où le PLQ et ses pourvoyeurs mafieux se confabulent afin de financer avec des fonds obtenus frauduleusement en spoliant les avoirs immobiliers de l’État québécois l’appareil de la mafia de ce parti anti-Canadien Français :


Enquête de corruption


La preuve de l’UPAC transférée secrètement à la SQI


https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-10-31/enquete-de-corruption/la-preuve-de-l-upac-transferee-secretement-a-la-sqi.php


6. Charles-Sirois, l'homme derrière François Legault


https://www.amazon.ca/-/fr/Richard-Hir/dp/2894856091


 



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