Québec-Canada

Lettre ouverte à Yves-François Blanchet

Trop de pouvoirs accordés à Trudeau

Fe278153f27f807a40a04595d2518b6e

Tribune libre

Monsieur Blanchet,



D’entrée de jeu, je veux vous dire ma profonde déception de votre soutien récent à Justin Trudeau dans sa quête de pouvoirs accrus, d’accepter à toute fin pratique, de fermer les travaux du parlement canadien et en définitive nous faire passer encore une fois pour des petits moutons dociles au service d’Ottawa. Je concède et accepte votre peu d’intérêt pour la chose canadienne. Mais le Québec vous à élu pour les représenter à ce parlement  et j’ai un arrière goût de trahison surtout que la salade que vous nous avez vendue aux dernière élections était la défense des intérêts des québécois pour toutes les juridictions impliquées dans les décisions du gouvernement fédéral et des retombées qui vont s’en suivre.



Je désire vous rappeler ici, monsieur Blanchet, que les intérêts des québécois ne sont pas uniquement une question d’argent, même si cela est très important. Je me serais attendue, lors de sa tentative (Trudeau) de nous en passer une petite vite afin d’obtenir carte blanche pour les deux prochaines années, vous auriez refusé d’emblée une pareille demande et refusé d’entamer même une négociation sur une telle tentative de soustraire son gouvernement, minoritaire en passant, aux débats en chambre, en compagnie de tous les députés d’opposition sur des questions pressantes qui vont de toute évidence mener à une crise économique au pays. 



Mais non, vous avez appuyé pour une période de six mois de lui remettre un chèque en blanc. Pas très reluisant ni très prudent vu le manque d’intégrité légendaire de cet infâme personnage et son bilan de magouilles des récentes années. Négocier pourquoi. Le pays n’a aucun conflit avec aucune autre nation pour justifier de fermer le parlement. Sauf la Chine…, mais cela devra attendre pour une autre lettre.



Cela m’apparaît déraisonnable et donne une apparence de mollesse, d’arrangements dans les couloirs et arrières chambres du parlement, en secret et pas “très catholiques” selon une vieille expression. Encore une fois, vous me donnez le sentiment de quelqu’un qui a abdiqué ses responsabilités et laisse la porte du poulailler ouverte  au renard travesti sous le costume de Premier ministre du Canada. 



Entre vous et moi, c’est une véritable canaille et laissé sans une surveillance de tous les instants, il va continuer à nous faire des entourloupettes comme celle qui est apparue dans les médias d’hier et d’aujourd’hui. Les frontières du Québec/US, et seulement le Québec au pays soit dit en passant, sont maintenant - officiellement ré-ouvertes - aux réfugiés qui vont arriver par l’État de New York, véritable chaudron de contagion en Amérique du Nord.



Est-ce qu’on vous a entendu ? Bien non, ce parlement dysfonctionnel n’est pas présent, invisible comme le virus qui nous accable. Tous les députés sont soit “morts de peur” ou trop lâches pour retourner au travail comme des hommes qui savent se tenir debout et non se traîner à genoux, et aller tenir tête à cet homme-enfant-gâté de Trudeau. Il est temps qu’il parte, il est temps de porter vos culottes Monsieur Blanchet et laisser les culottes courtes pour Trudeau. Faites le nécessaire de toute urgence pour corriger la situation.



Merci de l’attention que vous porterez à ces inquiétudes qui se répandent comme une traînée de poudre à canon.



Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Alain Patenaude Répondre

    27 avril 2020

    Très bion texte. Merci