Certains prétendent que de nombreuses personnes sur Vigile veulent LA MORT du PQ. Cela prouve encore une fois par A plus B que certains étayent leurs assertions par une lecture biaisée de ce qui est écrit, exprimé. Ce n’est pas la première fois que je le constate. Je tente d’écrire le plus clairement possible mais certains mettent leurs lunettes de couleur pour y voir autre chose. On a beau expliquer davantage, certains tiennent à leurs versions faussées.
Le dernier texte de M. Frappier le prouve largement. Nous en avons lu de toutes les couleurs sur la compréhension étroite de certains. Je croyais que les œillères étaient conçues pour être portées que par les chevaux mais il semble que des humains, souvent prétentieux de surcroit, les portent allègrement et professent leur étroitesse de vues, souvent par des insultes ou des dissertions interminables et redondants.
À ma connaissance, personne n’a exprimé le désir de voir la mort du PQ, n’en déplaise à Gilles Rhéaume en réponse au texte insipide d’André Savard : ‘’Pantins de la liberté, agitez-vous’’(section Actualité)….comme si vouloir la liberté fait de nous des pantins, exécrable!
Personne n’a besoin de souhaiter une telle chose car le PQ s’autodétruit lui-même (pléonasme voulu). Mme. Marois continue de caqueter dans son désir supposé que son parti reparte en œuf. Ceux qui ne se souviennent pas du tsunami orange n'ont pas un ''blanc'' de mémoire mais un ''jaune''. Depuis longtemps les politiques édulcorées énoncées par ce parti n’ont plus d’assises ni de crédibilité dans la population. Que faut-il de plus pour faire comprendre à ces inconditionnels sclérosés que ce parti, même s’il a encore toute la panoplie matérielle de fonctionnement d’un parti politique sérieux, n’a plus, l’essentiel : la crédibilité, au moins l’apparence d’authenticité. Nous n’avons pas à souhaiter sa mort, il accélère vers la chute. Ce que disent plusieurs personnes par contre, c’est que quand un bateau coule et qu’il ne semble pas y avoir aucun moyen raisonnable de l’empêcher de couler, il faut prendre une autre barque, saine celle-là et sauver sa peau. Ceux qui s’acharnent à suivre le capitaine malgré l’imminence de son naufrage, se feront happer par le tourbillon du désastre et seront victimes d’une foi aveugle, du manque de vue et d’une assurance prétentieuse du capitaine. Les jeunes, les citoyens d’aujourd’hui et de demain connaissent à peine le PQ et beaucoup d’entre ceux qui le connaissent, le méprise par ses valses hésitations d’un autre âge. Je sais par contre que tous les arguments du monde ne peuvent faire recouvrer la vue à ceux qui la refusent.
Au lieu de perdre son temps sur le pour ou contre de ce parti moribond qu’est le PQ, il serait sans doute plus avantageux de planifier pour l’avenir, un avenir urgent. Il y a beaucoup de talents au PQ mais pour qu’ils puissent être utiles au Québec il ne faut pas qu’ils se noient dans ce tourbillon dont je parlais précédemment, qu’ils sauvent leur vie politique, si ce n’est pas pour eux-mêmes au moins pour leurs commettants qui leur ont fait confiance.
M. Frappier a parlé en son nom personnel et, comme je le disais dans un autre texte, il en a parfaitement le droit. Ce n’est pas le webmestre qui a parlé c’est l’homme. Je ne défends pas le webmestre qui m’a déjà coupé beaucoup de textes, ce que je ne pouvais pas toujours expliquer et comprendre, mais l’homme qui s’exprime sachant fort bien que son intervention allait provoquer les doléances de vierges offensées mérite au moins, de notre part, le respect de son opinion.
Je crois que Vigile continue à être un site ouvert, le plus neutre possible et ceux qui refusent la liberté de s’exprimer à Bernard Frappier peuvent, comme certains ont menacé de le faire, ne plus écrire, ça aussi c’est leur liberté.
Ivan Parent