Le nouveau chef péquiste Jean-François Lisée s’apprête à rebrasser les cartes de son équipe.
C’est tout un défi après une campagne au leadership marquée par la division.
Le député de Rosemont rencontre depuis mardi tous les députés de son caucus pour tenter d’unir ses troupes et de redistribuer les fonctions parlementaires.
Au cours des dernières semaines, le ton a été particulièrement virulent entre Jean-François Lisée et certains partisans d’Alexandre Cloutier, comme Agnès Maltais.
Les critiques acerbes de la députée de Taschereau à l’endroit de la position identitaire du nouveau chef risquent fort de poser problème, selon certains députés du Parti québécois (PQ) qui se sont confiés à notre Bureau parlementaire sous le seau de la confidentialité.
Mme Maltais a accusé Jean-François Lisée d’utiliser la peur pour gagner des votes en brandissant la menace que des terroristes se cachent sous des burqas.
Porte-parole de l’opposition officielle en matière de laïcité, Agnès Maltais serait une cible trop facile pour ses adversaires libéraux et caquistes, craint-on.
La députée Carole Poirier pourrait hériter de cette responsabilité. Cette dernière a déjà porté ce dossier en Chambre par le passé.
Officiers
Les postes d’officiers, qui viennent avec une prime oscillant entre 20 000 $ et 32 000 $, sont passablement convoités.
Les noms de Pascal Bérubé, Sylvain Gaudreault, Nicolas Marceau et Alexandre Cloutier circulent pour occuper le stratégique poste de leader parlementaire à l’Assemblée nationale.
Une promotion méritée pour le député de Matane, qui a quitté sa neutralité pour appuyer M. Lisée. Un poste qui pourrait également servir de baume au candidat déchu de Lac-Saint-Jean. Si plusieurs croient que M. Lisée pourrait offrir cette responsabilité à son ex-rival, ils sont également nombreux à croire qu’Alexandre Cloutier la déclinera.
La candidate Martine Ouellet devrait obtenir le dossier qu’elle souhaite, mais un poste d’officier parlementaire est peu probable pour une députée qui s’inscrit en faux contre la ligne de parti.
Véronique Hivon, forcée à l’abandon pour des raisons de santé, devrait se voir offrir une fonction de choix.
Le député Stéphane Bergeron pourrait conserver son poste de whip, nous dit-on. Mais le nom d’Harold Lebel circule également.
Le président du caucus pourrait être élu par les députés, comme l’avait proposé le député de Lac-Saint-Jean durant la course.
Le premier caucus de la réunification se tiendra vendredi à l’Assemblée nationale.
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