PIPELINE KEYSTONE XL

Obama bloque la route aux sables bitumineux

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Les États-Unis se donnent une image de " Joyeux géant vert " sur le dos du Canada en prévision du sommet de Paris

Le rejet du projet d’oléoduc Keystone XL annoncé vendredi par le président américain, Barack Obama, marque un tournant dans une saga qui dure depuis sept ans et force pour l’instant le Canada à trouver d’autres moyens pour exporter son pétrole.

À moins d’un mois de la conférence de Paris sur le climat, M. Obama a notamment invoqué le rôle des États-Unis dans la lutte contre les changements climatiques pour justifier sa décision de dire non au pipeline de TransCanada devant relier les gisements de sables bitumineux albertains au Nebraska, pour ensuite rejoindre les raffineries du sud des États-Unis.

« Approuver un tel projet aurait affaibli notre leadership sur le climat, a-t-il déclaré. Transporter du pétrole brut plus sale jusque dans notre pays ne renforce pas la sécurité énergétique des États-Unis. »

Le premier ministre Justin Trudeau, qui défendait Keystone XL, s’est dit déçu de la décision du président américain, mais a souligné que « les rapports entre le Canada et les États-Unis sont beaucoup plus vastes qu’un seul projet ». L’ambassadeur américain au Canada, Bruce A. Heyman, a tenu un discours semblable en affirmant qu’une seule décision ne représente pas l’étendue de la relation qu’entretiennent le Canada et les États-Unis.

Devant jongler avec les impératifs environnementaux et économiques, M. Trudeau a ajouté que les Canadiens « veulent un gouvernement auquel ils peuvent faire confiance en ce qui a trait à la protection de l’environnement et qui fait preuve de savoir-faire pour stimuler l’économie ».
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