LA NOUVELLE FUREUR DU FURHER DE PAPINEAU

Ou un avant-goût de la nouvelle télé hyperdiversifiée qui s'en vient dans votre salon

La surreprésentation des minorités visibles

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Tribune libre

La Fureur était de retour en début d'année pour une grande spéciale de 90 minutes à Radio-Canada. Si on se fit aux cotes d'écoute et à la critique, ce fut un succès. Même François Legault l'a écoutée.


Pour ceux qui n'ont jamais écouté, le jeux, tiré d'un concept français, oppose une gang de gars à une gang de filles qui doivent deviner les paroles de chansons. Une sorte de karaoké.


Parmi les 8 filles, on avait sorti Linda Malo des boules à mites. Parmi les 8 gars, il y avait PY Lord qu'on voit partout. Bref, 2 Noirs sur 16 candidats: 12,5%


Il y avait 4 danseurs, dont un Noir, et 4 choristes, dont un Noir: 25%. Et comme il manquait encore des Noirs, on a fini le show avec deux jeunes Noirs venus faire des steppettes.


Lorsqu'on sait que les Noirs font moins de 4% de la population québécoise, et qu'un tiers ne parle même pas français, on a là un phénomène hallucinant. On n'avait qu'à regarder les gros plans parmi les spectateurs, où plus de 95% des spectateurs étaient blancs (et c'était sans aucun doute la même chose à la maison), pour voir l'énorme dichotomie entre l'auditoire et le show à la Trudeau.


Or, aucun critique, aucun commentateur, aucun politicien n'a dénoncé cette démesure qui ne ressemble en rien à la réalité québécoise. Legault a même twitté qu'il avait adoré le show.


Cette Fureur n'est qu'un avant-gout de la nouvelle télé du Furhrer de Papineau qui, via les subventions, impose des cotas démesurés de "diversité". Comme les communautés arabes, latines et asiatiques ne sont pas prêtes (elles n'ont pas un nombre important de "vedettes"), ce sont les Noirs (ici depuis un demi-siècle pour les plus vieux) qui passent la gratte et ramassent le gros des postes dit "visibles".


Au nom de la diversité, "de la nouvelle réalité montréalaise", on se retrouve donc avec une sur-représentation démesurée des Noirs faute d'Arabes, de Latinos et d'Asiatiques capables de remplir les cotas. Car là est le scandale: pour avoir droit à des subventions, les émissions doivent offrir de la diversité. C'est l'Apartheid médiatique que Trudeau a institué.


J'ai déjà abordé cette question. C'est le secret le mieux gardé présentement en politique québécoise.


L'hyperdiversité aux Gémaux


https://vigile.quebec/articles/l-hyperdiversite-aux-gemeaux-2018


L'hyperdiversité à la télé québécoise


https://vigile.quebec/articles/en-tout-cas-il-ne-manque-pas-de-noirs-a-messe


Ce qui se passe dans notre télé, dans nos salons, est énorme mais personne n'en parle. Mention quand même à Richard Martineau qui a effleuré le sujet dernièrement.


https://www.journaldequebec.com/2019/01/07/comment-dit-on-humour-en-penjabi


Luc dionne et le « bruit ambiant »


C’est complètement débile...


Aujourd’hui, les membres de RBO crouleraient littéralement sous les poursuites et les mises en demeure s’ils faisaient ce qu’ils faisaient il y a 20 ans.


Dans une entrevue qu’il a accordée à Sophie Durocher sur les ondes de QUB Radio, quelques jours avant les Fêtes, Luc Dionne a dit qu’il ne fallait pas trop accorder d’importance aux soldats de la rectitude politique qui grimpent aux rideaux à la moindre niaiserie.


« Tout ça, c’est du bruit ambiant », a-t-il dit.


J’aime bien Luc Dionne, mais je ne suis pas d’accord avec lui.


Ce qu’il appelle un petit « bruit ambiant » inoffensif est en train de devenir un véritable vacarme.


Ce « bruit ambiant » a fait changer les règles de nos organismes subventionnaires, il est devenu le discours officiel de l’ONF, de Téléfilm Canada, du Festival de Jazz, de la SODEC, du Musée des beaux-arts et du Conseil des arts.


Il a amené Robert Lepage, l’un de nos plus grands artistes, à demander pardon et à s’autoflageller en public !


Les moustiques


Louis Morissette disait que les « adeptes de la rectitude politique » étaient des moustiques.


Eh bien, les moustiques sont maintenant gros comme des vaches.



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