Il fait un peu plus clair ce matin on dirait*. Un peu. Dommage qu’il n’en soit pas ainsi dans les « Vraies Affaires » partout sur la Planète.
Hier pourtant, se tenait à Montréal cette conférence sur les Femmes et l’indépendance, dont nous aurons sûrement des nouvelles; ON fêtait son 5e anniversaire, et le PQ soulignera sous peu le 40e de sa (trop?) enivrante 1ère prise de pouvoir.
De plus, hier aussi, les Libéraux – provinciaux et fédéraux – nous assuraient, même à travers le bruit de nouveaux scandales, de leur « intégrité » retrouvée! Ils ne porteront plus jamais de « chapeau de Kremer » (ou crèmeur).
Pourtant, malgré ces motifs locaux de réjouissance, impossible de ne pas garder l’oeil sur les Affaires de nos voisins américains; en l’occurrence sur leurs « présidentielles ». Si « bêtes » ces chers Américains puissent-ils nous sembler parfois, nous vibrons à leur rythme depuis un trop long moment déjà. Qu’il vienne enfin ce déterminant mardi! Hier, c’était pour les voix de l’importante Floride que Trump et Clinton se coltaillaient. Tout sauf édifiante cette « campagne ». Qui succèdera à Obama et son « Yes we can », lui qui avait soulevé un espoir presque incommensurable, pour se retrouver ensuite les poignets ligotés. Libres, les États-Unis d’Amérique ?
Depuis deux semaines déjà, les Américains votent. Plus de 20 millions d’Américains sur les 130 millions d’électeurs inscrits se sont déjà prononcés à la faveur du vote anticipé. Et nous n’échappons pas à leurs émotions, à leurs déchirements, à leurs craintes. À leurs espoirs ? En ont-ils ? Mathieu Bock-Côté écrivait hier: « Le succès de Donald Trump est un cri de détresse du peuple américain. »
Sans doute l’entendons-nous. Un sondage laissait croire hier que, si l’on votait de par le monde, on favoriserait le candidat Trump. Pouvait-on imaginer que le Monde puisse vouloir d’une femme à la présidence des États-Unis? Mais si ce n’est pas le cas cette fois quoi qu’on puisse reprocher à Hillary Clinton, je me prends à souhaiter qu’on y élise un jour Michelle Obama.
Mardi donc, ou mercredi aux aurores, par-delà les fuseaux-horaires, la planète sera américaine. Pour toutes sortes de raison, les « États » seront surveillés de près. Le monde sera aux écrans. À moins que…
À moins que l’allusion à un « scénario-catastrophe » de brouille dans les systèmes informatiques ne devienne réalité et que le 08 novembre, résultat de cette « poutine » redoutée par certains, « tous les systèmes plantent. Plus d’info qui circule, plus de médias pour diffuser la nouvelle, plus de fil d’antenne à la télé. »… Imaginez! Pas de soirée électorale mondiale mardi. Quid des Américains et du choix de leur avenir ? Dans le noir tout le monde, et non sans conséquences majeures…
Dans l’intérêt général, souhaitons que tout se passe bien ce mardi qui vient. Et que nos voisins sortent malgré tout gagnants de cette sordide campagne.
Nicole Hébert
Ce mardi qui vient…
« Libres, les États-Unis d'Amérique? »
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Péquiste. * Car on ne m’a pas démontré qu’il y avait d’autres avenues
pratiquables.
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