Ouf!…

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L’indécence de Radio-Canada

Il est temps qu’elle finisse, cette course… Pourtant, on dira ce qu’on voudra, le jeu en valait malgré tout la chandelle. En a-t-on vu souvent des courses du genre dans d’autres partis ? Avec autant de débats d’idées – même fort contenus -, de styles de candidat.es, de propositions, de démonstrations révélatrices de forces comme de faiblesses ?
Il y a de quoi se réjouir de pouvoir compter encore sur un parti qui peut se permettre un tel étalage et une « ouverture » faisant en sorte que même des membres il n’y a pas si longtemps transfuges reviennent pour y voter, voire pour s’y proposer comme chef ? De quoi se réjouir malgré la tendance – mais peut-être l’une ne va-t-elle pas sans l’autre – aux interprétations, aux amalgames, aux médisances ou calomnies des un.es des autres – candidat.es comme partisan.es. Bref, malgré cette étrange hostilité trop répandue – et dénoncée par le « nouveau », PSPP – qui explique peut-être le mal interne du « mouvement » indépendantiste; qui éclaire sans doute sa propension à l’auto-sabotage.
Reste à venir le vote des membres de ce parti dans les trois prochains jours. Et les résultats de ce vote.
Quels peuvent donc être les critères pour guider un tel choix ?
D’abord, nous en conviendrons, l’indépendantisme des candidat.es, évidemment. Et cela ne saurait se résumer à la parole. Dire, ce n’est pas faire. Comme rappelle l’adage : il y a parfois « loin de la parole aux actes » ou, plus joliment, « de la coupe aux lèvres ». Et, je me répète, il faut se garder de jauger trop vite l’authenticité, la qualité et la détermination de l’ indépendantisme d’autrui.
Il y a ensuite, bien sûr, la feuille de route, les faits d’armes de chacun.e; ce que son passé raconte de son présent.
Et… la personnalité de ces aspirant.es.
Outre le leadership, sans doute convient-il de rechercher, dans les atouts de chef, les qualités de loyauté, de solidarité, de clarté, de vérité et d’intelligence, entre autres stratégique. Ainsi que ces indispensables aptitudes à s’entourer, à évaluer, à prévoir, à diriger. Et… à communiquer.
Mais le dernier et décisif indicateur, c’est la réponse à la Question primordiale: qui, de ces candidat.es, sera le plus apte, non à satisfaire les « indépendantistes », mais à amener le peuple Québécois à la volonté d’indépendance de son pays.
Et alors, le choix devrait venir, en ordre de conviction: 1) 2) 3) 4)…
L’édito fera relâche jusqu’à samedi, lors que ce choix d’un.e chef « péquiste » sera connu.
Mais permettez-moi de m’étonner ici de l’annonce par Radio-Canada de la présentation, jeudi soir, 20h00 – donc pendant la période consacrée au vote pour un.e chef du PQ – le document de Marc Laurendeau, Le Parti Québécois, l’affaire d’une génération?… Quel que soit le contenu et l’intérêt de ce « Grand reportage », cette initiative de l’ « organe » télévisuel officiel du pays dont le nôtre est dépendant, à ce moment précis, semble tout à fait indécent.
Nicole Hébert


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