Parachutes dorés en temps d’austérité : une douloureuse indécence

4a4e36ab2b299c0033ee0ccafa9ffd04

Le Vandal par qui le scandale arrive

Le PDG d’une société d’État dont le seul actionnaire est le gouvernement québécois est payé près d’un demi-million par an et quand il quittera son poste, il recevra plus ou moins la même somme, ajustée au coût de la vie, jusqu’au jour de sa mort.


Qui a voté ça ? Qui a décidé qu’un individu recevrait à vie près d’un demi-million de dollars chaque année, à ne rien faire, juste pour avoir été l’employé de l’État ?


Qu’une personne gagne plus d’argent qu’une autre, OK. Mais qu’un gouvernement coupe des postes et mette de plus en plus de gens à la rue tout en donnant UN DEMI-MILLION par année à un seul individu sous prétexte qu’il a été PDG d’une société d’État me donne mal au cœur.


Tout d’abord, je ne conçois pas qu’un individu puisse se dire, voilà, j’ai déjà plusieurs millions, mais il m’en faut plus et toujours plus, même si je sais que l’homme que je croise chaque jour sur le trottoir, entre le taxi et le bureau, n’a pas de toit sur la tête. Je ne comprends pas ça et je ne vois pas le jour où je le comprendrai.


De la même façon, je ne conçois pas qu’un gouvernement trouve sage de couper à grands coups de hache dans les dépenses sociales tout en couvrant de sommes pareilles l’un de ses employés.


Quelle est la limite de l’indécence ?


Non, ce n’est pas de tortiller son derrière devant un public émoustillé, de dévoiler un téton ou de souffrir d’obésité morbide tout en étant ministre de la Santé, non, c’est de prendre tout sans rien laisser aux autres, sans se soucier des autres et tant pis pour les autres, c’est de leur faute s’ils ne sont pas moi, qu’ils se débrouillent.


C’est ça qui est en train de tuer le Québec. On a donné le droit à certains individus de plonger à pleines mains dans les richesses du pays sans jamais qu’ils ne se sentent coupables, puisque c’est en toute légalité.


Faut dire que ce sont ces mêmes individus qui ont décidé ces lois. Et si ce n’est eux, c’est leur frère, leur père, leur cousin ou leur voisin.


Le Québec est en train de devenir des parcelles de terre assiégées de partout, vendues à tous les vents et au plus offrant, une terre qui ne s’appartient plus.


Il n’y a qu’une seule chose qui rassemble les Québécois : le fait qu’ils vivent au Québec. C’est le seul point qui nous est commun. Quand le Québec ne nous appartiendra plus, il n’y aura plus de Québécois.


C’est maintenant ou jamais. Si l’on veut que le Québec fasse une Louisiane de lui-même et devienne la légende d’une époque à jamais disparue, c’est le moment de ne rien faire.


Laissons-les faire


Laissons-les s’empiffrer, prendre ce qu’ils veulent. Laissons-les. Après tout, le Québec a voté pour eux, maintenant, laissons-les voter leurs lois. Laissons-les s’amuser.


On n’est pas bien là ?


De quoi on se plaint ?


Ah oui, j’oubliais, le PDG en question va aussi recevoir une prime de plus d’un demi-million de dollars à son départ, qui pourra être dans un an, pour fêter ses 55 ans.


Toujours pas envie de crier ?




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé