L'âge de la retraite: 67 ans n'est pas assez. 70, 75 ans serait préférable

Pour une indexation des pensions proportionnelle aux revenus du fond

Éloge de la valeur du travail à tout âge comme implication sociale

Tribune libre


On lit partout que les fonds de pension ne rapportent plus assez pour accorder le plein montant à chacun, en raison du nombre croissant de retraités (souvent retirés beaucoup trop tôt alors qu'ils sont encore très capables de travailler) et du taux de rendement moindre des fonds.

C'est un geste irresponsable de pelleter le manque à gagner aux générations suivantes.

Plutôt que d'aller tout droit vers le gouffre financier, on pourrait songer à distribuer aux pensionnés les revenus de l'année du fond au pro-rata de sa contribution personnelle. Le principe du déficit zéro doit s'appliquer là comme ailleurs. Si vous avez déjà fait des placements, vous savez qu'un fond ne peut pas distribuer plus qu'il ne rapporte.

Supposons que le fond ait moins bien performé, alors le pensionné recevra mettons 1350$ de moins cette année-là, au pro-rata de sa contribution. Il lui suffira alors de travailler 1 mois au Jardin Mobile pour compenser. Ça ne fera mourir personne.

Et si vous ne voulez pas travailler, eh bien, vous n'aurez qu'à vous serrez la ceinture cette année-là. Cela s'appelle vivre selon ses moyens. Les mesures d'austérité sont bonnes autant pour les gouvernements que les particuliers.

Il faut en découdre avec l'idée reçue que d'avoir travaillé 25 ans quelque part nous procurera des revenus élevés pendant 30 autres années pour faire la belle vie. C'est totalement irréaliste, compte tenu de l'espérance de vie qui augmente sans cesse.


Et tant qu'à faire, il faudrait changer la mentalité qui veut que quelqu'un ne doive plus jamais au grand jamais travailler une fois sa retraite prise. C'est un non-sens de vouloir que quelqu'un ne travaille plus jamais de sa vie de 55 à 75 ans ou plus. Rester 25 ans à végéter, à s'adonner à l'oisiveté et aux loisirs, c'est un luxe que plus personne ne peut se payer. Une vie inactive est une vie perdue, parlez-en aux assistés sociaux et aux incarcérés.

Dans le débat sur le problème de manque à gagner des fonds de pension, il est toujours curieux de voir que les intervenants des deux côtés du débat semblent prendre comme postulat de base "qu'il ne faut surtout pas que le retraité aie à retravailler un seul jour de sa vie". "Donnez-nous plus d'argent, et nous rien en retour". "Trouvons un autre moyen de les laisser continuer à vivre sans rien faire, c'est une absolue nécessité". Cela me semble une mentalité digne de l'aide sociale...


Il faut contester l'idée ridicule que ce serait un déshonneur, une humiliation, une honte, un pas en arrière que de retourner sur le marché du travail. Il faut au contraire valoriser un geste positif qui nous donne une place active dans la société.

Je connais une personne d'un certain âge qui passe quelques heures par-ci, par-là dans une guérite de stationnement avec radio et lecture et qui m'accueille toujours avec son plus sourire et quelques mots gentils. Cette personne se tient occupée, se sent utile et ne s'en porte que mieux.

Le report de la retraite à 67 ans, c'est un bon départ. Il faut augmenter graduellement cet âge à 70, 75 ans, voire encore plus tant que la santé le permettra. Les meilleurs conseillers dans les méga-quincailleries sont les plus âgés et expérimentés, tout le monde sait ça. Valorisons le travail à un âge avancé en tant que contribution indispensable à la société. C'est la meilleure façon de se sentir utile à quelque chose, de tromper l'ennui, de briser l'isolement et d'avoir un milieu d'échanges social valorisant.

Si par ailleurs le fond de pension a des revenus supérieurs une année donnée, le surplus sera engrangé en prévision des années moins rentables.

Ceux qui vivent de leurs placements le savent, certaines années sont moins profitables que d'autres. La solution: relever ses manches et travailler!
Réjean Labrie, de Québec

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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24 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2013

    M. Proulx a écrit:"En passant, je n’ai aucune leçon de liberté d’expression à recevoir de quelqu’un qui supporte aveuglément le fascisme policier chez lui, à Montréal, métropole du Québec.".
    Ce que vous affirmez ci-haut, c'est carrément faux. S'il y a des abus du côté policier, il y a des instances appropriées pour acheminer des reproches ou erreurs et faire valoir ses droits.
    Je pense que "dura lex sed lex". Vous comme moi, nous nous devons de respecter les lois et règlements. Autrement c'est l'anarchie.
    Le règlement est contesté devant la Cour. Bon! Tant et aussi longtemps qu'il n'y aura pas de jugement, le règlement est en force. D'ailleurs des juristes chevronnés opinent que le règlement ne contrevient pas à la charte des droits. Car mes droits individuels arrêtent là où les vôtres et ceux des autres commencent.
    J'estime qu'en refusant de donner leur itinéraire, des gens s'attirent l'antipathie de la population à leur cause.
    Quant au "fascisme policier", c'est tellement exagéré comme rhétorique que c'en est ridicule!
    Voilà! C'est mon dernier mot! En tout respect!

  • Gabriel Proulx Répondre

    9 avril 2013

    @Gilles Jean
    « Ne trouvez-vous pas que parler de "communisme" en 2013 c’est comme parler du transport maritime en chaloupe en 2013 ? »
    Et vous, M. Jean « de centre-gauche », n'avez-vous pas remarqué que le capitalisme s'effondre partout où il est appliqué ? Ce sont les banquiers, avec leurs bourses et leurs investissements dans une économie virtuelle de « papiers commerciaux » toxiques sans fondement dans la réalité, qui sont en train de plonger votre système bien-aimé dans un abysse sans fond.
    Les plus zélés de votre religion économique vous demandent de vous serrer la ceinture, de travailler plus pour moins et de continuer de surconsommer et de vous endetter pour « faire rouler l'économie », tout en faisant adopter des « plans de sauvetage » réservés aux banques, qui détruisent encore plus l'économie réelle, celle qui est maintenue à bout de bras par les travailleurs. Le plus ironique dans tout ça, c'est que sans l'exploitation du labeur des travailleurs, l'économie capitaliste ne pourrait même pas se permettre d'exister. Marx et Engels avaient raison, depuis 1848 ! J'en rigole et j'en pleure en même temps !
    « Pour être allé à Cuba, la pauvreté y est endémique.Sauf pour les proches du pouvoir ! »
    N'importe qui pourrait vous affirmer la même chose sur beaucoup de parties des États-Unis, qui sont riches en matières premières et ne souffrent d'aucun blocus économique imposé par une puissance étrangère. Cuba est placée en haut, dans la tranche « développement humain élevé » de l'étude 2012 sur l'indice de développement humain (IDH). Cuba se retrouve au 59e rang sur 186 pays étudiés. La tranche des « très élevés » commence à la position 47 du classement mondial. Combien de pays, à travers le monde, sont sous blocus économique complet et illégal des États-Unis ? Combien ont d'énormes quantités de ressources naturelles précieuses, que Cuba ne possède pas sur son territoire ?
    Pour ce qui est de votre dernière intervention, où se trouve l'argumentaire ?
    Des histoires de « j'ai une connaissance qui est allée là » ou « j'ai un ami qui vient de là-bas », ça ne veut rien dire. C'est le témoignage isolé d'un individu anonyme qui ne participe même pas au débat.
    Moi, je connais un camarade, qui est allé faire du travail humanitaire dans une ferme de Cuba. Il a vu la simplicité de la vie des habitants de la campagne cubaine (conséquence du blocus économique le plus vieux du monde). Il n'a cependant rien vu de cette espèce de caricature de société paranoïaque que vous décrivez ici.
    En passant, je n'ai aucune leçon de liberté d'expression à recevoir de quelqu'un qui supporte aveuglément le fascisme policier chez lui, à Montréal, métropole du Québec. Les 280 arrestations et amendes contre des marcheurs pacifiques qui ont fait le tour d'un parc, ça a fait le tour du monde, M. Jean ! Ça en parle jusque dans les médias d'Amérique latine ! Un camarade du PCQ qui participait à la marche (à caractère familiale) avec sa blonde, s'est fait pousser par les boucliers des gorilles de l'anti-émeute dans la souricière, dans la rue, alors qu'ils circulaient calmement sur le trottoir. De la belle liberté d'expression ça, M. Jean.
    Moi, les rares fois où je dois me rendre à Montréal, je ne ressens aucune sécurité lorsque je me trouve en présence de policiers de cette ville. Moi, j'habite ici, M. Jean. Je ne me pointe pas au Québec à l'occasion pour donner de l'argent à des connaissances.
    Qu'avez-vous à dire sur les assassinats de masse d'opposants politiques et de chefs syndicalistes et paysans en Colombie, M. Jean ? Un autre « formidablement démocratique » État policier néolibéral « nécessaire » peut-être ?
    Pour finir, le gouvernement bolivarien d'Hugo Chavez ne faisait qu'entretenir des relations cordiales avec la Corée du Nord, sur une base de respect mutuel, de nation à nation. Pourquoi condamner la politique nucléaire de la Corée du Nord, aussi pourri son régime puisse-t-il être, alors que le seul État à avoir déjà utilisé l'arme nucléaire contre un autre peuple, n'est jamais critiqué pour ses tests nucléaires et ses tests récents de missiles intercontinentaux à capacité nucléaire, pouvant toucher n'importe quel point de la planète ? On parle ici des États-Unis, qui ont massacré les populations civiles japonaises d'Hiroshima et de Nagasaki, par le feu de la bombe atomique, sans s'être jamais excusé de l'avoir fait. Pourquoi le feraient-ils après tout ? Ils ont fait du Japon une colonie et personne ne leur a reproché.
    Pour la liste des régimes tous plus dégueulasses les uns que les autres qui ont été supportés sans aucune gêne par les gouvernements des États-Unis et de l'OTAN, vous n'avez qu'à me demander.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache, Parti communiste du Québec

  • Gabriel Proulx Répondre

    9 avril 2013

    ... suite de ma réponse à M. Maronani :
    Les élections « libres » selon la définition capitaliste libérale du terme, c'est bon pour une oligarchie qui entretient une médiacratie en béton et achète la loyauté des candidats des grands partis tolérés par les médias. Pour voir ce qui arrive quand les médias ne tolèrent pas un parti, remarquer la différence, en France par exemple, entre le traitement médiatique réservé à l'UMP (conservateurs) et le PS (libéraux) d'un côté, et celui réservé au Front de Gauche et au PCF de l'autre côté.
    On peut aussi voir ce qui arrive quand la bourgeoisie perd le contrôle d'un pays : Cuba (post-révolution) et le Venezuela socialiste sont unanimement détestés par les grands médias étrangers, mais le régime militaire colombien (déguisé en régime libéral, mais qui assassine systématiquement ses opposants) est salué et défendu bec et ongle dans les grands médias occidentaux (tous capitalistes).
    À l'époque de Suharto, dictateur pro-impérialiste sanguinaire de l'Indonésie pendant 31 ans, pratiquement personne en Occident n'a condamné sa « purge » de plus de 1,5 millions de citoyens indonésiens « communistes et gauchistes ». De la même manière, son invasion et son épuration ethnique d'une partie du Timor-Oriental (actions appuyées à l'époque par les gouvernement des États-Unis et de l'Australie) est restée impunie.
    Un ancien diplomate étasunien représentant les intérêts de Washington à La Havane de 1979 à 1982, Wayne S. Smith, a reconnu depuis que « Si la démocratie et les droits de l'homme nous importaient, nos ennemis seraient l'Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque. »
    Pour vous en convaincre, allez vérifier l'indice de développement humain (IDH) de Cuba pour 2012 : 59e au monde, sur près de 200 pays. Pas mal pour un pays sous blocus étranger.
    Continuons sur les autres points :
    « Les partis politiques sont quasiment interdits et les groupes d’opposants constamment poursuivis. »
    Le seul parti politique cubain est le parti communiste, il faut le reconnaître, bien qu'il existe également plusieurs élus indépendants (problème lié au blocus, étant donné le danger représenté par les mercenaires payés par Washington pour exiger le retour du pays sous tutelle yankee). Par contre, sur la « poursuite des opposants », je dois vous contredire. Allez faire des recherches sur les articles de l'expert de Cuba Salim Lamrani, sur le cas précis de la « dissidente cubaine la plus populaire du monde », Yoani Sanchez. Cette femme a quitté Cuba pour aller vivre en Suisse pendant environ 3 ans, avant d'y revenir pour se mettre sur l'aide sociale et partir un blogue où elle affirme chaque jour que Cuba est un véritable enfer.
    Aucune poursuite, aucune prison, aucune assignation à domicile pour Yoani Sanchez, coqueluche de l'Occident et l'une des personnes les plus aisées à Cuba, malgré qu'elle n'ait jamais travaillé de sa vie. Les fameuses Dames en blanc, qui réclament la libération de leurs proches (qui sont souvent des criminels de droit commun, comme des agresseurs ou des fraudeurs, déguisés en prisonniers politiques par des opposants mercenaires en manque de martyrs), ne sont pas non plus inquiétées par la justice cubaine. Aucune poursuite non plus pour les adorateurs de terroristes cubains exilés à Miami.
    La dernière fois que Cuba a arrêtée massivement des membres d'un réseau de mercenaires « opposants » qui étaient financés par Washington pour inciter à la révolte ou faire de l'espionnage, il y a plusieurs années de cela, tout le monde lui est tombé dessus pour avoir fait ce que n'importe quel autre pays aurait fait. Ces opposants mercenaires ont depuis été libérés et envoyés à Miami ou en Espagne, où la plupart sont sans emploi, pauvres ou carrément à la rue (certains ont fait la grève de la faim en Espagne pour demander au gouvernement de payer leur nourriture, comme c'était le cas à Cuba... ça prend du culot quand même). C'est à croire que les « opposants cubains » reconnus par les grands médias occidentaux sont vraiment d'énormes paresseux...
    « Il y a des opposants politiques, écrivains, journalistes, etc, qui sont en prison, certains depuis + de 25 années. »
    Foutaises. Donnez-moi des noms. Ces gens ne doivent pas avoir été incarcérés pour des délits de droit commun. Human Right Watch, ONG basée aux États-Unis, ne répertorie plus aucun « prisonnier politique » à Cuba depuis les événements que j'ai expliqué plus haut.
    « Les dirigeants que l’on peut révoquer proviennent tous du parti communiste cubain ou d’une de ses organisations »
    Est-il possible pour le peuple, oui ou non, de révoquer des élus ici ?
    « Si vous vous promenez dans les campagnes cubaines, les petits villages, on peut y découvrir des gens, partout, qui vivent dans des conditions miséreuses. »
    Utiliser le mot « misère » pour parler de la population de Cuba, c'est insulter la vraie misère vécue par les populations des pays répertoriés dans les tranches « développement humain moyen » et « développement humain faible ». Dans la tranche « développement humain élevé », où Cuba se retrouve, il y a 35 pays en dessous de Cuba, qui est au 59e rang sur 186 pays répertoriés.
    « Enfin quand vous parlez de royauté en parlant de la Corée du Nord, c’est quand même le frère de Castro, Raul, qui a été nommé à sa place... »
    La Corée du Nord passe le pouvoir de père en fils depuis que Kim Jong-il a pris le pouvoir, peu importe les compétences de l'héritier désigné. À Cuba, Raul Castro a occupé le poste de vice-président et de ministre de la défense pendant près d'un demi-siècle avant d'avoir été désigné, puis confirmé par élection dans ses nouvelles fonctions. Aucun descendant de Castro ne figure sur la liste des potentiels prochains présidents de Cuba. La fille de Raul Castro est une militante pour les droits des homosexuels et des transsexuels (LGBT) à Cuba et est la principale responsable des avancées de géant de Cuba sur la question des droits des LGBT dans son pays, deuxième derrière le Canada en Amérique.
    Rien à voir avec la monarchie menteuse de Corée du Nord.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache, avec tout mon respect

  • Gabriel Proulx Répondre

    9 avril 2013

    @Alain Maronani
    Vous au moins, vous argumentez. J'aime ça. Rien à voir avec un troll, ce dont Jacques Noël vous accuse pour éviter d'avoir à vous répondre sérieusement. Ce surnom irait mieux à ce cher Gilles, qui répète une cassette contre la gauche depuis un bon moment déjà, se bornant à nous rire en pleine face au lieu d'argumenter honnêtement.
    En passant, mon nom est Gabriel, pas « Gilles ».
    Je n'ai jamais dis que Cuba était parfaite. Vivre en État de siège constant, appliqué par la première puissance mondiale voisine, cela apporte de sérieux problèmes à un pays, surtout si ce pays ne possède pas sur son propre territoire des ressources naturelles qui pourraient lui permettre de vivre sans commercer avec d'autres peuples (ce que le blocus yankee, extraterritorial dans sa nature, ce qui est illégal selon le droit international, s'emploie constamment à empêcher, menaçant de représailles toute compagnie privée ou État étranger souhaitant commercer avec Cuba).
    La démocratie cubaine, limitée dans les circonstances de l'État de siège du pays, ne ressemble pas à ce que l'on connaît en Occident et qui nous est vanté comme « modèle par excellence ». Pourtant, les comparaisons s'imposent : le Canada est-il un État démocratique ? Non.
    Les États-Unis sont-ils un État démocratique ? Posez cette question à n'importe qui ayant compris que le « seul choix légalement possible » entre le parti républicain (des fascistes théocratiques) et le parti démocrate (des libéraux qui ont à peu près la même politique étrangère que les républicains et partagent également plusieurs de leurs politiques au plan interne) est une fraude monumentale, une dictature du bipartisme forcé.
    La France, les Pays-Bas et l'Irlande, les seuls États européens à avoir consulter leurs peuples par référendum sur leur adhésion à l'UE, qui ont carrément ignoré le verdict populaire du « NON » (l'Irlande a fait revoter son peuple deux fois, sous un matraquage médiatique intense pour le « OUI » et des menaces européennes en cas de nouvelle victoire du NON, alors que les deux autres ont juste fait comme si les référendums n'avaient jamais existé), c'est démocratique ça ? « Les français n'ont pas le droit de dire non. » -Nicolas Sarkozy
    Que penser des autres membres libéraux de l'actuelle Union Européenne ? Sont-ils « mieux que Cuba » parce qu'ils ont des individus élus (selon le modèle libéral) aux plus hautes sphères du pouvoir, presque tous issus de systèmes bipartistes supportés par une propagande médiatique en béton, qui ne consultent ni n'écoutent jamais leurs peuples respectifs entre les « élections » ?
    L'Espagne, avec son roi hérité de Franco, son interdiction de poursuivre les anciens responsables du régime fasciste et ses menaces de représailles militaires contre toute tentative de référendum d'autodétermination catalan sans son approbation, c'est démocratique ?
    La République Tchèque est encensée depuis la fin du Pacte de Varsovie comme « modèle libéral ». Pourtant, elle affiche, de loin, la pire fiche de toute l'Union Européenne en matière de droits humains, digne de certaines dictatures africaines. Les Roms y sont traités non pas en citoyens de seconde zone, mais comme de la vermine. Un récent ex-chef de cet État a déjà lancé une campagne dont le slogan était (tuez un communiste, faites avancer la démocratie). Le régime de République Tchèque est le principal supporter européen des sanctions unilatérales contre Cuba. Rien de démocratique là-dedans.
    Je pourrais continuer sur ce sujet pendant longtemps, ayant des livres entiers d'études politiques à citer, mais je vais m'arrêter ici, ayant assez approfondi ce point précis.
    En bref, si l'on désire juger la république de Cuba assiégée sur ses lacunes, il faut juger également chaque État étranger qui la critique. La comparaison parle d'elle même. Savez-vous quelles peines de prisons sont encourues, dans la plupart des pays occidentaux, pour accepter de l'argent de nations étrangères hostiles pour préparer la sédition dans son pays ? À Cuba, les peines sont moins pires, à cause des pressions exercées par ceux-là même qui fournissent l'argent aux agents saboteurs.
    Suite dans mon prochain commentaire...
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2013

    @ M. Gabriel Proulx
    Pour conclure sur Cuba. J'ai une bonne amie qui a "adopté" une famille cubaine. C'est-à-dire qu'elle va 4-5 fois par année vivre dans cette famille à La Havane et lui aide financièrement. Elle raconte comment tout le monde se méfie de tout le monde: en effet il faut toujours se méfier des taupes qui surveillent tout autour et qui peuvent aller raconter le tout aux bonzes du parti. Parler de liberté d'expression et d'opinion ....tout comme parler de démocratie, à Cuba, c'est tout simplement ridicule!
    Quant à la Corée du Nord, il s'agit d'un "État unitaire centralisé sous régime communiste avec dictature de père en fils". http://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/coree-nord.htm
    Je rappelle que feu Hugo Chavez était un bon ami du président-dictateur de la triste Corée du Nord.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2013

    @ Gabriel Proulx du Parti communiste.
    Ne trouvez-vous pas que parler de "communisme" en 2013 c'est comme parler du transport maritime en chaloupe en 2013?
    Vous écrivez:" La démocratie y est bien vivante". Celle-là, vous devriez la pousser au Festival Juste pour Rire. Franchement, parler de "démocratie" et de liberté d'expression et d'opinion, à Cuba, c'est tout simplement déconnecté.
    Pour être allé à Cuba, la pauvreté y est endémique.Sauf pour les proches du pouvoir!

  • Alain Maronani Répondre

    9 avril 2013

    @Lison
    "NOTE en PASSANT : Avez-vous remarquez que nos décideurs nous ont dit et nous disent fréquemment que la diversité va nous enrichir.
    Regardez d’où proviennent nos immigrants pour la majorité !
    De pays, que leurs économies sont désuètes et que la prospérité est totalement absente, et nos décideurs sont convaincus que ces immigrants qui n’ont pu développer des économies prospères dans leurs propres pays, vont venir maintenir la prospérité de nos pays."
    Cela pourrait-il vous traverser l'esprit, en passant, que ces économies désuètes ne sont que le reflet d'un partage injuste des richesses du monde et que notre propérité, relative pour une partie de plus en plus large d'ailleurs, de la population québécoise et des autres pays industrialisés, est construite sur une exploitation sans limite des ressources, des pays et des peuple du tiers-monde ?
    En passant comme vous dites.
    Comme par hasard cette discussion sur le fait de travailler a dérivé sur l'immigration et les immigrants ou sur ceux dont le nom ne fait pas pure laine (tous des paresseux...).
    @Gilles Proulx
    Je partage sans réserve votre appréciation de la Corée du Nord, de la Chine de l'ex URSS par contre pour Cuba, si je reconnais sans peine la qualité de leur médecine (on n'attend pas a Cuba pour voir un spécialiste...), leur effort médical constant, Cuba a soigné la majorité des enfants irradiés après Tchernobyl par exemple, les américains en ont traités au plus 200, ..., etc
    Dire que Cuba est une démocratie est un peu fort de café...
    Il n'y a pas d'élections libres.
    Les partis politiques sont quasiment interdits et les groupes d'opposants constamment poursuivis.
    Il y a des opposants politiques, écrivains, journalistes, etc, qui sont en prison, certains depuis + de 25 années.
    Les dirigeants que l'on peut révoquer proviennent tous du parti communiste cubain ou d'une de ses organisations, etc.
    Si vous vous promenez dans les campagnes cubaines, les petits villages, on peut y découvrir des gens, partout, qui vivent dans des conditions miséreuses.
    Il n'y a pas d'armes, peu de violence, pas de drogues, à la différence de beaucoup d'états sud-américains, mais une prostitution immense féminine et masculine, qui est la seule facon pour certains, de survivre.
    Enfin quand vous parlez de royauté en parlant de la Corée du Nord, c'est quand même le frère de Castro, Raul, qui a été nommé à sa place...

  • Gabriel Proulx Répondre

    8 avril 2013

    Mon commentaire en réponse au texte, le deuxième en partant du haut, qui commence par :
    « Comment on dit déjà ? "La liberté par le travail"
    C’est une idée fasciste ça, dans la plus pure tradition. »
    ... et se termine par :
    « allez raconter ça de la même manière à des travailleurs moyens ou en bas de l’échelle, juste pour voir. Vous allez vous mériter des réponses que je n’ose même pas écrire ici (et ce sera bien fait pour vous). »
    Ça vaut aussi pour n'importe qui venant réciter des âneries esclavagistes comme :
    « La création de richesse passe par le travail, pas par la paresse. Il faut rester dans la vie active et productive le plus longtemps possible. »
    Ce concept est vieux, mais tellement vieux. Vous n'inventez rien les gars. C'était déjà dans la propagande capitaliste des grands propriétaires bourgeois, à l'époque de la révolution industrielle. À cette époque, les opposants à ces paroles patronales de « la liberté par le travail » et « ceux qui réclament des meilleurs salaires et de meilleurs conditions de travail sont des paresseux et des indésirables » étaient tout simplement fusillés sur place.
    C'était l'un des deux « âges d'or » du capitalisme, le deuxième ayant eu lieu durant les années 20 et s'étant terminé par la grande crise de 1929 (que le capitalisme s'est infligé lui-même par sa cupidité naturelle et est condamné à reproduire encore et encore, preuves historiques récentes à l'appui, dont la crise globale du système que nous vivons en ce moment).
    C'est exactement la même logique exprimée par les conservateurs fédéraux, détestés par le peuple québécois. « Travaillez plus, pour moins. » C'est pas fort votre affaire.
    Finir ses jours dans la pauvreté, à 10$ de l'heure chez Wall-Marde, vous aimez cette idée ? Ça sent le petit bourgeois hautain et déconnecté de la réalité des travailleurs ici...
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache, capitale nationale des Patriotes, qui vous auraient dit leur manière de pensée dans des termes beaucoup plus crus, à leur époque

  • Gabriel Proulx Répondre

    8 avril 2013

    @Gilles Jean
    « J’aimerais savoir quel est le modèle de Monsieur Proulx : la Corée du Nord ? La Chine ? Cuba ? L’ex-URSS ? »
    Cuba, merci pour la question. Cuba est le pays du tiers monde le plus scolarisé, avec le meilleur système de santé (gratuit et universel) et le meilleur indice de développement humain (IDH)*. La démocratie y est bien vivante, avec des élections de quartiers et des élus nationaux révocables en tout temps (contrairement à tout l'occident, qui traine de la patte à ce niveau là, préférant installer des États policiers applaudis par Gilles Jean quand ça se fait ici), malgré ce qu'en disent les menteurs de la presse mercenaire capitaliste occidentale, qui n'est même pas capable d'avouer qu'il n'y a pas le moindre prisonnier politique à Cuba (allez-y, vérifiez).
    Cuba possède également les meilleurs plans de protection contre les ouragans de toute la région des Caraïbes (les États-Unis, avec Katrina, font piètre figure en comparaison). Le phénomène des drogues dures est à peu près inexistant à Cuba et la population s'y sent en sécurité. La population de Cuba est globalement beaucoup mieux instruite que celle des États-Unis (alors que sous une vraie dictature, on préfère garder les gens de la plèbe abrutis). Cuba n'est pas égoïste, la révolution partage sa grande population de médecins hautement qualifiés avec plusieurs peuples démunis du reste du monde. Cuba possède même un type de revenu minimum garanti, qui fait que chaque cubain, y compris ceux qui sont sans emploi, n'ont pas à crever de faim.
    Il faut maintenant rappeler que la révolution cubaine fait tout ça avec une économie depuis longtemps basée sur le sucre et le tourisme, sans accès à de grandes réserves de ressources naturelles vitales, sans parler du blocus yankee illégal et cruel qui a coûté des dizaines de milliards de dollars à l'économie cubaine depuis le triomphe de la révolution en 1959. Il faut être franchement aveugle ou de mauvaise fois pour ne pas reconnaître ces faits.
    Bien que j'admire le modèle cubain, il n'aurait pas besoin d'être appliqué au Québec, où les ressources sont abondantes et l'histoire politique est différente. Pas le même contexte, pas les mêmes résultats. Un Québec progressiste serait amplement capable de créer son propre modèle, rien qu'en nationalisant les mines, en enclenchant de grandes réformes économiques, judiciaires et éducatives et surtout, en commençant par s'échapper de la cage canadienne colonialiste et autoritaire.
    En passant, la Corée du Nord est une monarchie, la Chine fait dans le capitalisme d'État (interdépendance des économies chinoises et étasuniennes) et l'ex-URSS a foiré moralement à cause du dictateur Staline, qui a détruit les soviets (conseils populaires) instaurés par Lénine avant lui. Rien à voir donc, avec le socialisme, dans 3 de vos 4 « exemples ».
    J'espère que cette réponse vous paraitra satisfaisante, M. Jean « de centre-gauche » qui passe son temps à attaquer la gauche et à défendre la droite et les mécanismes d'un État policier (dictature).
    *Les données de l'IDH sont faussées dans les monarchies arabes comme les Émirats-Arabes Unis, où des milliers de millionnaires et de milliardaires étrangers habitent dans de véritables palais (comme ceux de la fameuse « île palmier » de Dubaï), côtoyant la misère la plus scandaleuse juste à côté. En considérant le peuple globalement, Cuba devrait donc se trouver bien au dessus des monarchies arabes, où les peuples sont traités en véritables esclaves des riches étrangers.
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache, Parti communiste du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2013

    @ M. Noel
    Merci, pour vos précisions sur les régimes de pensions du Canada.
    Il y a des réalités que l'on voient, même si nous n'avons pas les données précises.
    Comme occidentaux et avec la prospérité de nos pays, nous avons prouvé au monde entier, que nous savons calculer et créer des sociétés prospères.
    NOTE en PASSANT: Avez-vous remarquez que nos décideurs nous ont dit et nous disent fréquemment que la diversité va nous enrichir.
    Regardez d'où proviennent nos immigrants pour la majorité!
    De pays, que leurs économies sont désuètes et que la prospérité est totalement absente, et nos décideurs sont convaincus que ces immigrants qui n'ont pu développer des économies prospères dans leurs propres pays, vont venir maintenir la prospérité de nos pays.
    Ils ont devant leurs yeux des faits vérifiables et ne les voient pas.
    Il n'y a pas pire que d'essayer de réveiller quelqu'un qui fait semblant de dormir.

  • Alain Maronani Répondre

    8 avril 2013

    @Sébastien Beauchesne
    Ecrire avec un accent étranger ? Un nouveau concept...
    Je ne fais que contester une information qui n'est pas exacte et des affirmations qui ne représentent pas la réalité des faits, si c'est cela être anti-nationaliste vous pourriez aussi bien inclure Voltaire et Diderot dans ce club...
    Je prends le soin d'écrire votre nom correctement.
    "La création de richesse passe par le travail, pas par la paresse.."
    C'est le poncif habituel qui consiste à dire que les gens qui bénéficient de l'aide sociale, ou a la retraite, sont des paresseux...et qui consiste également a ne pas s'attaquer aux inégalités, qui sont parait-il inévitables !!!
    La rédemption par le travail, mais peut-être connaissez vous ce slogan...
    http://en.wikipedia.org/wiki/Arbeit_macht_frei
    @Gilles Jean
    Vous avez raison il y a des suppléments fédéraux, la possibilité d'obtenir un logement subventionné, etc, mais ce n'est pas la fortune...et 10 années est la période de résidence minimum, ce qui ne donne pas lieu au versement de la pension complète.
    Merci de ces précisions.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2013

    @ M. Alain Maronani
    Pour les personnes à faible revenu, en plus de la pension de vieillesse, ils peuvent recevoir un supplément. En 2013, la pension plus le supplément= 740,44 $.
    D'autre part, en plus de devoir être citoyen canadien, l'immigrant doit avoir résidé au moins 10 ans au Canada pour retirer la pension de vieillesse.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2013

    Vous avez entièrement raison. C'est du langage de fonfons, mais lorsqu'on traduit en français ca donne: sont pauvres. Plus pauvres que nos vieux
    http://www.cic.gc.ca/francais/ressources/recherche/ages/sommaire.asp
    L’incidence des revenus d’emploi et des revenus d’investissement est relativement faible chez les parents et les grands-parents (PGP), mais l’incidence de suppléments provinciaux est forte, surtout à partir de la dixième année suivant l’admission au Canada. Toutes catégories confondues, le revenu annuel des immigrants âgés de cette catégorie est l’avant-dernier parmi les plus faibles, avant la dixième année, et le plus faible à partir de la dixième année. C’est aussi dans ce groupe qu’on a observé la plus forte incidence de SV et de SRG à partir de la dixième année.
    Les autres immigrants de la catégorie de la famille (ACF) ont connu une incidence légèrement supérieure de revenus d’emploi et de revenus d’investissement par rapport à l’ensemble des immigrants âgés. L’incidence des suppléments provinciaux est par ailleurs inférieure à la moyenne. Les revenus d’emploi déclarés par ces immigrants étaient comparables à ceux des autres immigrants de la catégorie économique, mais leur revenu annuel était supérieur. De fait, leur revenu annuel déclaré était le troisième en valeur, toutes catégories confondues. Ces autres immigrants de la catégorie de la famille semblent avoir eu des revenus supplémentaires de régimes de retraite privés. Ils se classent en effet au deuxième rang pour l’incidence de ce type de revenu. Sur le chapitre des revenus de retraite de source non contributive, ils présentent une incidence de la SV et du SRG inférieure à la moyenne.
    Chez les réfugiés, l’incidence des revenus d’emploi a été très faible en moyenne, et l’incidence des revenus d’investissement a été la plus faible de tous les groupes. C’est aussi parmi eux qu’on trouve la plus forte incidence de suppléments provinciaux. Les réfugiés âgés présentaient la plus faible incidence de revenus de régimes de retraite privés et ont fait état de revenus annuels qui les classaient à l’avant-dernier rang sur ce chapitre. L’incidence de la SV était légèrement sous la moyenne, mais l’incidence du SRG était en revanche au second rang de toutes les catégories.
    Les immigrants retraités, comme il fallait s’y attendre, formaient le groupe où l’incidence des revenus d’emploi était la plus faible, mais où l’incidence des revenus d’investissement a été la plus forte. C’est parmi eux qu’on a observé la plus forte incidence des revenus de régimes de retraite privés et la plus faible incidence de suppléments provinciaux. Le revenu annuel déclaré par les immigrants retraités vient tout juste derrière celui des demandeurs principaux qualifiés. Et malgré un revenu annuel relativement élevé, les immigrants retraités se sont classés au second rang sur le chapitre de l’incidence de la SV. Par contre l’incidence du SRG dans ce groupe a été largement sous la moyenne.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2013

    "Gabriel Proulx, Saint-Eustache, Parti communiste du Québec".
    J'aimerais savoir quel est le modèle de Monsieur Proulx: la Corée du Nord? La Chine? Cuba? L'ex-URSS?

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2013

    Vous avez raison, M. Labrie. La création de richesse passe par le travail, pas par la paresse.
    Il faut rester dans la vie active et productive le plus longtemps possible.
    Le M. Marounai qui écrit avec un accent étranger est un vrai obsédé anti-nationaliste. Il attaque les auteurs et s'en prend même à tous les commentateurs. On sent qu'il doit revenir plusieurs fois par jour sur les articles pour cracher à nouveau son venin contre les Québécois.
    Sébastien Beauchesne.

  • Alain Maronani Répondre

    8 avril 2013

    @lison
    Je ne joue pas avec les mots, je vous dis la loi et démontre votre manque d'information et expose vos préjudices.
    Pour les gens qui vivent sur l'aide sociale, c'est hélas beaucoup trop courant à mon goût, et les autres pauvres, dire qu'au Canada ou au Québec tout le monde a un revenu suffisant pour vivre me semble imprudent. Les gens qui sont ici depuis longtemps ont les mêmes devoirs et droits que vous.
    http://www.mess.gouv.qc.ca/statistiques/aide-sociale/clienteles.asp
    Si vous vous informiez, voir le lien ci-dessus vous auriez pu découvrir que 27 % des "clientèles" pour reprendre les termes du ministère, sont nés ailleurs qu'au Canada ou au Québec, et leur pourcentage est en baisse...ce qui veut dire que les "pensionnés" de plus de 60 ans représentent une quantité minuscule...
    Les autres 75 % sont nés ici...et une grande partie de ces prestataires, plus de 85 %, n'habitent pas Montréal, mais ailleurs au Québec, ou les immigrants ne sont pas légion, que je sache.
    Dirigez donc votre hargne vers les possédants, les 10 % qui ont 60 % de la richesse au Québec, pas ceux, les 70 % qui ont 20 % de cette richesse, ca c'est utile, non pas vers les gens qui survivent avec moins de 900 $ par mois.
    Revoyez donc votre copie. Un D+...

  • Archives de Vigile Répondre

    7 avril 2013

    @ alain moronani
    Vous jouez avec les mots, si les immigrants ne peuvent retirer la pension de vieillesse par le manque d'année au Canada, il recevront des chèques BS ou autres avantages qui revient au même, car personne ne vit au Canada sans aucun revenu.

  • Alain Maronani Répondre

    7 avril 2013

    @Lison
    "Il y a un coté sombre pour ce qui est de l’emploi au Québec et au Canada que l’on ne dit pas aux Québécois et Canadiens.
    Le système de pensions comme les autres avantages sociaux furent mis sur pieds par les Canadiens et Québécois et avec ces immigrations massives ce sont les immigrants qui en profitent généreusement sans avoir participés aux caisses"
    Qui se cache derrière ce pseudo ?
    Vous racontez...disons n'importe quoi...
    Si vous n'avez pas travaillé au Québec donc cotisé vous ne touchez rien comme retraite, et cette retraite est en proportion de vos cotisations. pas de cotisations, pas de pensions !!!
    Pour la sécurité de la vieillesse (Canada), le maximum est de 541 $ par mois, la aussi votre pension est en proportion de votre durée de séjour au Canada sauf si vous êtes arrivé au Canada avant le 1 er Janvier 1977 soit aujourd'hui 35 à 36 années de résidence. La pension canadienne est versée en fonction de vos années de résidence pas de votre activité professionnelle. La durée de séjour pour obtenir la pension complète est maintenant de 40 années, pas des nouveaux venus...
    Renseignez vous donc avant d'accuser les immigrants de confisquer les pensions des Québécois... ou des Canadiens.
    Heureusement qu'il y a un troll pour rétablir la vérité...

  • Archives de Vigile Répondre

    7 avril 2013

    Il y a un coté sombre pour ce qui est de l'emploi au Québec et au Canada que l'on ne dit pas aux Québécois et Canadiens.
    Le système de pensions comme les autres avantages sociaux furent mis sur pieds par les Canadiens et Québécois et avec ces immigrations massives ce sont les immigrants qui en profitent généreusement sans avoir participés aux caisses.
    Nos décideurs commencent a couper dans les avantages sociaux de Québécois et Canadiens qui ont participé a la caisse.
    Les employeurs sont parmi les autorités qui font pression sur nos décideurs pour faire venir des gens en immigration pour faire baisser les salaires et bénéficier d'une plus grande banque d'employés pas cher.
    Voyez ici La Banque Royale licencie plusieurs travailleurs dans la cinquantaine et début soixantaine pas prêt pour la retraite.
    Si vous recherché sur le web, vous en trouverez encore et encore.
    http://www.cbc.ca/news/canada/british-columbia/story/2013/04/05/bc-rbc-foreign-workers.html
    Pas seulement ici au Québec et au Canada, tous les pays occidentaux sont touchés par ce mensonge honteux.
    Même en Grande-Bretagne, ils envoient leurs ainés en d'autres pays asiatiques pour prendre soins de leurs ainés pour économiser.
    Un lien de la France:
    http://fortune.fdesouche.com/286721-limmigration-armee-de-reserve-du-capital#more-286721

  • Archives de Vigile Répondre

    7 avril 2013

    On peut être d'accord ou pas avec ce qu'avance M. Labrie on n'a pas à s'en prendre à lui personnellement en lui faisant un procès d'intention.
    Encore une fois le troll de Vigile dépasse les limites du bon savoir-vivre.
    Vigile est un forum d'indépendantistes. Les attaques personnelles n'ont pas leur place.

  • Élie Presseault Répondre

    6 avril 2013

    Je ne suis pas certain que mon prochain veuille d'une situation où il doive sacrifier sa liberté au point de passer outre son destin. Vous me prétexterez la liberté de travailler. Dites-moi alors comment trouver le temps de faire les projets que nous chérissons depuis notre enfance et qui ne sont pas nécessairement rémunérateurs. Convaincre les gens d'aller travailler comme pompistes et/ou caissiers de dépanneurs? Il me semble qu'il y a une incongruité quelque part en cours de route et qui consiste à aimer faire ce que nous faisons. Notre littérature est une contrée à laquelle nos plus grands talents sont conviés mais ils se perdent quelque part en cours de route. Heureusement que nous avons encore Jacques Brault pour transmettre sa passion de la poésie et de la littérature. Travailler de nos jours n'est pas toujours joyeux et notre système économique doit être revu de fond en comble. Pomper des profits assèche la terre qui porte nos énergies vitales.

  • Alain Maronani Répondre

    6 avril 2013

    Rejean Labrie travaille a Québec pour Emploi Québec, Aide Sociale, ou est retraité de cette administration.
    Il bénéficie donc à vie de tous les avantages sociaux, pensions, plans médicaux, congés, octroyés gracieusement par les contribuables québécois.
    Tant mieux pour lui.
    En même temps il propose un plan qui ferait plaisir à l'IEDM (Institut Economique de Montreal) et à tous les think-thank de droite.
    CIRANO un autre groupe de "réflexion", même école, même pensée, ne propose pas autre chose;
    http://www.cirano.qc.ca/pdf/publication/2011RP-01.pdf
    Il est paradoxal, que quelqu'un qui a probablement bénéficié des largesses de l'état durant son parcours professionnel, envisage de recommander aux autres de travailler jusqu'a 75 ans...alors qu'il envisage probablement d'être à la retraite bien avant cet âge, s'il ne l'est pas déjà...
    Ces think-thank de droite ont également la solution pour les fonctionnaires du Québec comme Monsieur Labrie, c'est de les licencier en masse, ce qui laisserait, si ces gens arrivent à leur fin, plein de temps à Monsieur Labrie pour aller excercer ses talents chez Wall-Mart ou Provigo à 10 $ de l'heure...
    "Je connais une personne d’un certain âge qui passe quelques heures par-ci, par-là dans une guérite de stationnement avec radio et lecture et qui m’accueille toujours avec son plus sourire et quelques mots gentils. Cette personne se tient occupée, se sent utile et ne s’en porte que mieux."
    Effectivement...la vie dans une guérite de stationnement est un choix de vie...peut-être pourrait-on indiquer à l'auteur, que ce souriant gardien, n'a peut-être pas le choix....contrairement à lui.
    Enfin faudrait-il rappeler à l'auteur de cette analyse (?) que 10 % de la population québécoise détient 60 % de la richesse, eux ils ne passent pas leur temps dans des guérites, mais plutôt dans les propriétés avec haras et piscines des cantons de l'Est...
    Enfin si le régime de pensions du Québec et du Canada peuvent éventuellement connaître des difficultés, ceci n'a rien à voir avec leur générosité, mais tout à voir avec la diminution de la base fiscale des gouvernements, diminution provoquée par la mondialisation, la circulation des capitaux, et l'actualité vient de nous le rappeler l'évasion fiscale....évidemment il faut un peu réféchir.
    Enfin je pourrais suggérer à l'auteur de cet article de lire un peu plus sur ce sujet pour découvrir que plus de 50 % des Québécois n'auront rien pour leur retraite, sinon les pensions minimales du Québec et du Canada, et que ces gens souriants sont prêt à l'accueillir dans une guérite de stationnement, chez Wall-Mart ou ailleurs.

  • Gabriel Proulx Répondre

    6 avril 2013

    Comment on dit déjà ? "La liberté par le travail"
    C'est une idée fasciste ça, dans la plus pure tradition.
    Je fais parti des générations suivantes, par rapport aux retraités actuels ou de ceux qui approchent de la retraite. Cela ne m'empêche pas de dire que vous êtes dans le champ, M. Labrie (une fois de plus).
    Le problème, ce n'est pas le régime de retraite à 67 ans lui-même (je vous dirais qu'il devrait être au moins rabaissé à son niveau de 65 ans). Le problème, c'est l'absence d'un partage des richesses au Québec. Le problème, c'est un gouvernement (québécois comme canadiens) qui ne prend pas ses responsabilités, qui ne taxe pas ou presque pas les industries d'exploitation de nos ressources naturelles, qui ne poursuit pas l'évasion fiscale des mieux nantis de la société et qui passe son temps à pelleter les problèmes autant chez les travailleurs actuels que chez les générations futures.
    Le problème, M. Labrie, c'est un système économique capitaliste dans lequel le riche propriétaire bourgeois est membre de l'aristocratie moderne "too big to fail" (trop gros et/ou puissant pour échouer) et le travailleur n'est qu'une marchandise, un vulgaire numéro.
    Vos histoires esclavagistes de travailler plus longtemps et de se "serrer la ceinture" (travailler plus pour moins d'avantages, ce que nous faisons déjà depuis plusieurs années, sans aucun espoir que ça s'arrange un jour dans le système économique actuel corrompu et autodestructeur), allez raconter ça de la même manière à des travailleurs moyens ou en bas de l'échelle, juste pour voir. Vous allez vous mériter des réponses que je n'ose même pas écrire ici (et ce sera bien fait pour vous).
    -Gabriel Proulx, Saint-Eustache, Parti communiste du Québec

  • Christian Archambault Répondre

    6 avril 2013

    Serait-ce un indiscrétion de vous demander quel est votre emploi et salaire actuels?