Avec plusieurs textes mais particulièrement les tomes 1,2 et 3 des écrits de M. Claude G Thompson, « Qui a peur de Yves Michaud » nous avons un juste croquis de ce que nous sommes convenus de nommer, l’Affaire Michaud. Ce travail quelque peu exhaustif de M. Thompson, nous fait finalement découvrir que M. Michaud a été victime d’une couardise sans nom des membres de son propre parti mais aussi, des puissances sous-marines qui l’ont provoquée. Nous avons beau charger Mme. Marois et le P.Q. de cette saleté mais il ne faut pas oublier qu’à la base, c’est J J Charest qui l’a initiée avec la complicité innommable de Lucien Bouchard. Que les libéraux se permettent de telles fourberies suit leur façon « normale de faire » mais le P.Q.?!?
Dans les médias papier, la mise en page, les photos et bien sûr les textes, influent sur l’opinion publique. Suivant la photo choisie, on fait dire à cette photo ce que l’on veut : l’expression, l’angle de prise, le noir et blanc ou la couleur. L’image vaut mille mots dit-on. Il y a aussi la mise en page. Quelle photo faut-il mettre à côté de quelle autre pour suggérer sans le dire ce que l’on veut passer comme message. C’est très insidieux et généralement le lecteur ne s’en rend pas compte. J’ai noté à ce sujet, la semaine dernière dans Le Devoir, dans un article où l’on affirmait que ni Marois ni Charest ne voulaient offrir leurs plates excuses à Yves Michaud. Ce qui m’a frappé c’est que les deux photos, en noir et blanc, de grandeur égale, étaient placées côte à côte suggérant ainsi que l’un ne valait pas mieux que l’autre. Le fruit du Hasard?....il ne faut pas être naïf.
Malheureusement, c’est l’impression que, de plus en plus, Mme. Marois suggère. Heureusement, et ce qui est rafraîchissant de constater, c’est que des membres du P.Q., plus honnêtes ou moins peureux que les autres, ont bravé la ligne de parti et offert individuellement leurs excuses senties à M. Michaud. Nous parlons ici des Louise Beaudoin, Joseph Facal, Normand Jutras, Claude Lachance, Solange Charest et peut-être quelques autres. (car de plus en plus, certains se sont manifestés)
Nous ne devons surtout pas oublier qu’il reste un travail, peut-être difficile mais essentiel à faire : il nous faut découvrir qui a assez de puissance (d’argent bien sûr) pour faire s’agenouiller tous ceux que nous aimerions respecter, les députés de quelque parti que ce soit. Il n’y a pas de hasard et personne ne va me faire croire tout le monde a gobé les saletés Charest/Bouchard l’esprit et la bouche fermés. Quitte à ce que ce soit au départ fait de façon anonyme, quelqu’un va pourtant finir que par parler, divulguer la base de cette ignominie. Certains parlent du lobby juif. Les expériences récentes font pencher la balance de ce côté. Nous n’avons qu’à nous rappeler les graves changements de la loi que le gouvernement Charest a voulu faire passer pour favoriser quelques écoles juives. Si des organisations juives sont assez puissantes pour nous faire payer une taxe sur la nourriture que 8,000,000 de Québécois payent pour quelque 35,000 juifs qui respectent l’alimentation cachère, il y a de sérieuses questions à se poser…et le gouvernement Charest accepte ça sans rechigner. Imaginez un peu si le cardinal Turcotte obtenait du gouvernement de prélever des sommes sur la nourriture que nous achetons prétextant quelle a été bénie et approuvée par l’archevêché. Vous entendez d’ici le tollé? Pourquoi les juifs, eux peuvent le faire et personne n’a rien à dire? Le danger ici est de tomber dans l’antisémitisme primaire. Il ne faut pas détester quelqu’un parce qu’il est juif, mais si un juif ou une organisation juive commet des impairs, il faut le dénoncer comme pour n’importe qui. Tous les juifs ne sont pas sionistes et criminels en tuant des enfants en Palestine comme tous les Italiens ne font pas partie de la mafia même si les compagnies de construction corrompues sont presque toutes italiennes. C’est la généralisation qui est dangereuse. Il est trop facile de marquer au fer rouge une communauté. Il y a des gens biens et honnêtes partout.
Il est pourtant impérieux de trouver et surtout de prouver quelles sont les sources de ce capital pourri qui détruisent à petit feu un régime politique qui ressemble de moins en moins à de la démocratie, nous parlons plutôt de la ploutocratie, cette source de déchéance que l’on voit à l’œuvre chez nos voisins du sud.
Ivan Parent