«Machiavel québécois»

Que le vrai Jean-François Lisée se lève!

Quelle sera l'alternative aux libéraux

Ca5ec913e7ce7fec380815a567200b36

Tribune libre

Selon le politologue Jean-Herman Guay(*), JFL est le «Machiavel québécois». On en attend toujours les retombées positives...


À quel Jean-François Lisée aurons-nous droit aux prochaines élections? Le Québécois enraciné ou le Montréalais cosmopolite? L'identitaire anti-Charkaoui ou le bien-pensant pro-Clinton? Lui-même semble ignorer ce qu'il fera demain de Notre Home... La direction du Parti québécois (PQ), à force de souffler le chaud et le froid, n'attise que les braises de l'insignifiance.


Que sera le «moment Lisée du PQ»? J'estime que si l'astucieux politicien se raccroche à Québec solidaire (sic) son parti coulera dans un ultime baiser de la mort. Au coeur du «pays réel», la Coalition Avenir Québec (CAQ) de François Legault deviendrait pour un temps, qu'on le veuille ou non, la seule alternative aux libéraux.



Références 





(*) Le politologue Jean-Herman Guay, qui fut mon directeur de recherche à la maîtrise, demande depuis longtemps à ce que le Parti québécois renonce à la souveraineté, autrement dit à ce qui fait formellement sa raison d'être. Il se prononça ainsi une première fois en plein conseil national du PQ le 18 octobre 2003. Pour en savoir plus:





  • Serge Cantin, «L'acte manqué d'une formation de compromis», dans La souveraineté dans l'impasse. Suivi du Discours de réception du prix Jacques-Parizeau, [s. l.]: Presses de l'Université Laval, 2018, p. 77-82. ISBN: 978-2-7637-3921-2.




Laissez un commentaire



7 commentaires

  • Michèle Clément Répondre

    29 août 2018

    Lisée se révèlera comme le bâtisseur de consensus.

    Il a promis de modifier le système électoral actuel pour le scrutin à la proportionnelle.  Un gouvernement élu à la proportionnelle doit être dirigé par une personne mentalement et psychologiquement très forte et qui ne se sent pas menacée par des opinions et des convictions différentes des siennes, voire même conflictuelles avec les siennes.


    Dans un gouvernement élu à la proportionnelle, le pouvoir est partagé et son exercice procède des consensus entre les partis.


    Comment un chef de parti pourrait-il proposer au peuple un changement de mode électoral pour un scrutin à la proportionnelle alors que lui-même et son équipe seraient réfractaires au partage du pouvoir?


    Comment pourrait-il assurer le peuple de sa volonté d'écouter et d'harmoniser tous les courants de pensée s'il se sent lui-même menacé par d'autres convictions et d'autres styles de communication politique que les siennes?


    Comment le peuple pourrait-il croire en un chef qui impose plutôt que de rassembler autour des consensus?


    Depuis l’échec douloureux de la convergence indépendantiste, première tentative d'expérience partagée du pouvoir, incomprise de ON, méprisée de QS, Jean-François Lisée n’a cessé de démontrer son aptitude à rassembler et partager: l'expérience réussie de chef-co-chef, la délégation de responsabilités aux membres de son équipe dans leur champ d’expertise réciproque, les multiples propositions de consensus sur le plancher de l’Assemblée nationale dans des domaines stratégiques de la vie québécoise, exactement comme celle d'une déclaration conjointe des chefs de parti au sujet des enjeux de l’ALENA pour le Québec: l'exception culturelle et la gestion de l'offre.


    Un chef d’État sait s’élever au-dessus de la partisanerie quand l’intérêt de la nation le commande.


    La proposition rassembleuse de Jean-François Lisée n’est pas un "stunt électoraliste".


    Elle est dans la ligne de conduite qu’il a tenue depuis son élection à la tête du Parti Québécois.


    C’est la marque indispensable d’un chef d’État, surtout si on en attend un scrutin à la proportionnelle à la prochaine élection.


  • Michèle Clément Répondre

    29 août 2018

    Lisée se révèlera comme le bâtiseur de consensus.


    Il a promis de modifier le système électoral actuel pour le scrutin à la proportionnelle.  Un gouvernement élu à la proportionnelle doit être ditigé par une personne mentalement et psychologiquement très forte et qui ne se ent pas menacée par des opinions et des convictions différentes des siennes, voire même conflictuelles avec les siennes.


    Dans un gouvernement élu à la proportionnelle, le pouvoir est partagé et son exercice procède des consensus entre les partis.


    Comment un chef de parti pourrait-il proposer au peuple un changement de mode électoral pour un scrutin à la proportionnelle alors que lui-même et son équipe seraient réfractaires au partage du pouvoir?


    Comment pourrait-il assurer le peuple de sa volonté d'écouter et d'harmoniser tous les courants de pensée s'il se sent lui-même menacé par d'autres convictions et d'autres styles de communication politique que les siennes?


    Comment le peuple pourrait-il croire en un chef qui impose plutôt que de rassembler autour des consensus?


    Depuis l’échec douloureux de la convergence indépendantiste, première tentative d'expérience partagée du pouvoir, incomprise de ON, méprisée de QS, Jean-François Lisée n’a cessé de démontrer son aptitude à rassembler et partager: l'expérience réussie de chef-co-chef, la délégation de responsabilités aux membres de son équipe dans leur champ d’expertise réciproque, les multiples propositions de consensus sur le plancher de l’Assemblée nationale dans des domaines stratégiques de la vie québécoise, exactement comme celle d'une déclaration conjointe des chefs de parti au sujet des enjeux de l’ALENA pour le Québec: l'exception culturelle et la gestion de l'offre.


    Un chef d’État sait s’élever au-dessus de la partisanerie quand l’intérêt de la nation le commande.


    La proposition rassembleuse de Jean-François Lisée n’est pas un "stunt électoraliste".


    Elle est dans la ligne de conduite qu’il a tenue depuis son élection à la tête du Parti Québécois.


    C’est la marqueble indispens d’un chef d’État, surtout si on en attend un scrutin à la proportionnelle à la prochaine élection.


  • Pierre Bourassa Répondre

    26 août 2018

    Pour vous donner l'angle de vision avec lequel j'aborde la situation,je vous dirai que la démocratie devrait également être épousée par Lisée envers une majorité de Québécois.Une réciprocité démocratique serait appréciée.Mais malgré tous les sondages illustrant l'allégeance de ceux et celles qui voteraient pour un parti s'engageant à protéger l'identité québécoise,Lisée s'obstine et signe et se retire comme une marée descendante.J'aime bien les toits verts et le matériel scolaire,mais ici on parle du jour J pour la nation francophone d'Amérique du Nord.Mon geste se veut un avertissement au PQ pour qu'il écoute le peuple comme tout bon chef démocrate le ferait normalement, et aussi un avertissement que s'il continue à renier les espoirs de ce peuple,son parti devra en subir les conséquences aux prochaines élections.J'ose espérer qu'il me reste encore un peu de poigne envers ce parti,qui logiquement devrait être celui pour qui je vote. Sinon,c'est un navire-fantôme.


  • Éric F. Bouchard Répondre

    25 août 2018

    M. Bourassa, si tous les nationalistes faisaient de même, s’ils annulaient leur vote, les Libéraux seraient alors assurés d’une nouvelle victoire. Car les Libéraux peuvent toujours compter, vaille que vaille, sur un tiers de l’électorat. Et si l’on retire les 15% d’électeurs ne votant jamais, c’est dire que, dans les faits, la partie électorale ne se joue que sur une seule moitié des électeurs québécois. Et cette moitié est essentiellement constituée de Canadiens-Français. Si cette moitié vote en masse pour un parti, alors ce parti gagne les élections. Si au contraire les Canadiens-Français divisent ou annulent leur vote, alors ce sont les Libéraux qui l’emportent.


    À l’heure actuelle, et à moins d’une catastrophe planifiée, seule la CAQ semble pouvoir plaire à une majorité de Canadiens-Français. C’est pourquoi je dis que tout nationaliste devrait voter CAQ. Plus les Canadiens-Français voteront pour la CAQ, plus le gouvernement qui en sera issu devra leur être redevable ou, du moins, mieux tenir compte de leurs intérêts nationaux.


    Il est vrai que voter pour la CAQ n’est pas exaltant, loin de là. Ce parti est on ne peut plus québécois. Pur produit de la québécitude, la CAQ est provincialiste, terre à terre, superficielle, recherchant surtout le compromis et la sauvegarde des apparences sous couvert du «gros bon sens». Un pis-aller donc, mais qu’importe, voter CAQ reste la seule chose à faire pour battre les Libéraux et obtenir un gouvernement moins néfaste.


    Et qui sait, peut-être alors pourrons-nous enfin travailler à restructurer les forces nationalistes de manière à ce qu'elles redeveniennent un lobby puissant, ainsi que Vigile nous y invitait en novembre dernier?


  • Éric F. Bouchard Répondre

    23 août 2018

    Voter CAQ est en effet le seul choix qui nous reste. Le pire pour la campagne électorale qui s’amorce serait de diviser le vote canadien-français. Depuis longtemps, les Libéraux peuvent compter sur plus de 40 sièges sûrs en accaparant le vote des élites, des néo-québécois et des anglophones. Dans ces conditions, voter PQ ou décourager un vote pour la CAQ reviendrait à reconduire le scénario de 2013 : un fragile gouvernement minoritaire auquel succéderait avant longtemps un autre gouvernement libéral encore plus indifférent aux intérêts des Canadiens-Français.


    • Pierre Bourassa Répondre

      24 août 2018

      ''Voter CAQ est en effet le seul choix qui nous reste.''
      J'aimerais voter PQ mais Lisée ne fait rien qui vaille pour stimuler les nationalistes. Dans les circonstances,son silence est un éteignoir.On a qu'à regarder les sondages et le discours de la CAQ pour savoir où les Québécois veulent aller.La carte est tracée mais Lisée n'est pas intéressé.Je ne veux rien savoir de la CAQ du PLQ de QS et je ne veux pas voter pour un imposteur.Je vais donc annuler mon vote.

  • Pierre Bourassa Répondre

    23 août 2018

    Que le vrai Jean-François Lisée se lève!


     


    En attendant,heureusement que Jean-François Lisée a vigoureusement pris la défense(sarcasme) de cette dame de 74 ans,infirmière retraitée,qui a courageusement défendu l'identité des Québécois de souche, face à ce démagogue devenu fou à Sabrevois qu'est Justin Trudeau. Entretemps, le ministre de l'Immigration du Canada,l'honorable Ahmed Hussen,originaire de Somalie et nommé par Justin Trudeau,lui ne s'est pas gêné pour associer Diane Blain à un groupe néonazi, rien de moins, parce qu'elle a osé souligner le rôle historique qu'a joué les Français de la Nouvelle France de 1534 à 1760 dans la fondation du Canada d'aujourd'hui, dont la descendance s'appelle maintenant les Québécois de souche.Ceci est d'une importance capitale, car la mémoire historique du Canada de Justin Trudeau débute en 1760 au son des fusils.


     


    Citation d' Ahmed Hussen ministre de l'Immigration du Canada,originaire de Somalie, nommé par Justin Trudeau en lien avec l'évènement de Sabrevois:-«Je suis très fier que le premier ministre ait dénoncé le racisme», a réagi le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, à Nanaimo en Colombie-Britannique où il participait au conseil des ministres.«Quand quelqu’un en position d’autorité le fait, tous les Canadiens sentent qu’ils ont leur place et qu’ils ne se feront pas intimider par des membres inconnus d’un groupe néonazi», a-t-il ajouté.http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201808/22/01-5193854-immigration-bernier-sen-prend-a-ses-collegues-dont-scheer.php


    Vous devinez qu'il lance un appel à l'intolérance envers le peuple fondateur du Canada et du fait, endosse le révisionnisme historique de Justin Trudeau,celui de notre non-existence. Merci, M. Lisée, de prendre notre défense lorsque c'est le temps comme MAINTENANT!