Qui est Vladimir Poutine

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L'homme de l'année

Si nous lisons la presse occidentale et que nous nous alimentons des productions d’Hollywood, nous aurons de Poutine et de la Russie une opinion négative et de rejet. Peu nombreux sont ceux et celles qui aiment être identifiés au mal dans tout ce qu’il y a de plus diabolique. Comme le disait G.W. Bush, dans le but de rallier le monde derrière sa cause, « vous êtes avec nous pour le bien ou contre nous pour le mal », reprenant à son compte les paroles du Christ dans Mathieu 12:30 : "Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne se joint pas à moi s’égare."
On peut comprendre, pour les gouvernements, qu’il est plus facile d’avoir l’appui de leur peuple si l’ennemi à abattre est l’incarnation de ce Satan qui veut dominer le monde. D’où l’importance de diaboliser par tous les moyens possibles cet ennemi qui se met au travers de leurs projets. Au temps du président Bush, ce fut surtout les terroristes, identifiés comme les auteurs du 11 septembre 2001, qui furent la cible incarnant ce mal absolu. Ce combat a conduit à la guerre en Irak avec plus d’un million de victimes, à la guerre en Afghanistan et en Libye avec plus de 250 000 morts. Toutes ces guerres ont été réalisées au nom de la lutte contre le terrorisme et elles allaient se poursuivre en Syrie contre le président Bachar Al-Assad lorsque Vladimir Poutine, président de la Russie, a répondu à l’appel du gouvernement légitime de la Syrie pour lutter contre les véritables terroristes.
L’Occident, loin de s’en réjouir, comme on aurait pu s’y attendre, trouve plutôt à redire de cette intervention de la Russie, pourtant légitime et conforme au droit international, ce qui n’est pas le cas de la coalition internationale sous la direction des États-Unis. Cette réaction de l’Occident fait dire à plusieurs analystes que les terroristes qu’ils disent combattre en Syrie sont plutôt des alliés soutenus pour renverser le gouvernement de Bachar Al Assad dont ils veulent le départ. Par son intervention, Vladimir Poutine est plus que jamais l’ennemi à abattre, d’autant plus qu’il a décodé le jeu véritable des États-Unis et de l’OTAN dans leur volonté de prendre le contrôle de la Syrie et du Moyen-Orient. Il n’en fallait pas plus pour qu’il devienne le nouveau « Satan »
Vladimir Poutine devient ainsi la « bête noire » qui s’interpose aux projets de conquête de la Syrie par l’Occident. Cet engagement de la Russie, dans cette lutte contre les terroristes en Syrie, ne plaît pas du tout aux autorités
gouvernementales étasuniennes et européennes. De plus, cette intervention met à jour la haute performance de la technologie militaire qui a fait plus en trois mois que ce que les États-Unis et ses partenaires européens ont fait pendant toute une année. Pas surprenant que tout ce qui peut être dit pour diaboliser cet homme d’État soit proclamé haut et fort par les médias occidentaux.

LE VÉRITABLE VISAGE DE POUTINE

Poutine est sans aucun doute un homme exceptionnel, amant de la nature, discipliné, partageant un esprit analytique et pratique avec une vision humaniste et spirituelle. Il sait faire preuve d’un esprit ouvert, mais aussi de liberté et de détermination dans ses décisions. Il demeure maître de son agenda. Son amour pour son peuple est indéniable et sa vision du monde rejoint celle qui fait des personnes, des peuples et des nations des entités autonomes et sujets de droit et de respect. Ce n’est pas pour rien qu’il se fait le promoteur, avec ses collègues du BRICS, d’un monde multipolaire harmonisé sur la base de consensus et d’entendement. Une vision, tout à l’opposé de celle promue par les États-Unis et ses alliés de l’OTAN d’un monde unipolaire sous la gouverne de l’Empire. En cela, Poutine devient l’ennemi à abattre.
Quelques références ou vidéos qui mettent en évidence des traits de cet homme.
Peu nombreux sont ceux qui imaginent Poutine recueilli quelque part dans un monastère pour y trouver paix et lumière. C’est pourtant ce qu’il fait, dans la plus grande discrétion, une ou deux fois par année. On se souviendra de sa disparition de la scène publique, au printemps 2015, ce qui avait donné lieu à tous les scénarios allant de sa mort jusqu’à celui d’un enlèvement. Personne n’avait alors pensé qu’il ait pu se retirer pour prier et méditer. http://humanisme.blogspot.ca/2015/03/poutine-ou-etait-il-donc.html
Alors que Vladimir Poutine était premier ministre de la Russie, il y eut, en 2012, une grève importante dans le secteur de la cimenterie. Les oligarques, propriétaires des cimenteries, se refusaient de répondre aux demandes des travailleurs et n’éprouvaient aucune gêne des effets désastreux de cette grève sur l’économie régionale et sur la vie des populations directement concernées. C’est alors que le premier ministre Poutine décida de mettre un terme à cette fermeture des cimenteries. Il s’est alors rendu chez les oligarques propriétaires pour les convaincre de mettre fin à ce conflit et de remettre en opération ces cimenteries.
Poutine n’est pas du genre à réagir sous l’effet de la colère. Il se donne le temps de cueillir l’information la plus fiable, de l’analyser, de la discuter avec ses plus proches collaborateurs avant de passer à l’action. Il revient rarement sur ses décisions une fois qu’elles ont été prises. Au cours des deux dernières années, il s’est présenté devant plus de mille journalistes pour expliquer sa compréhension des problèmes et les solutions qui s’imposent. Pendant des heures, il répond aux questions sans utiliser la « langue de bois ». C’est ainsi qu’il a donné son point de vue sur ce qui se passait en Ukraine et sur l’intervention de la Russie en Syrie. Dans les deux cas, il fait appel au respect du droit international et défend le droit des peuples à décider eux-mêmes de leurs destinées. Ces choix ne relèvent pas de puissances étrangères. Par contre, toutes les forces démocratiques doivent s’unir pour éliminer le terrorisme de l’État islamique. http://humanisme.blogspot.ca/2015/10/si-la-bagarre-est-inevitable-il-faut.html également Lorsque la Russie pose ses conditions » et « Poutine au Parlement russe».
Si Poutine ne recule pas devant la menace, il n’est pas un promoteur de guerres. Il a doté la Russie d’armements les plus modernes capables de répondre adéquatement à ceux qui oseraient s’en prendre à la Russie. Comme tous les États, il assume la responsabilité des intérêts du peuple russe dont la sécurité figure au premier plan. Lors de sa seconde rencontre au Vatican avec le pape François, ce dernier lui a remis la médaille de l’Ange faiseur de Paix. Je ne sais si ce geste avait quelque chose à voir avec cette remise du Prix Nobel de la paix à Obama, au lendemain de son élection à la présidence des États-Unis, en 2008. Toujours est-il que le pape a jugé pertinent d’honorer de Président de la Russie de cette médaille de l’ange faiseur de paix.
Cet homme, diabolisé par les uns, soutenu à plus de 85% de son peuple et respecté dans le monde par une grande majorité, demeure égal à lui-même, peu importe les circonstances. Il porte la fierté de son peuple avec lequel il partage sa compréhension des choses et le pourquoi des actions qu’il entreprend. Il aime la nature et trouve en elle sérénité et paix. Je termine ce portrait avec ces photos qui nous montrent Poutine amoureux des animaux. http://www.canalfrance.info/Il-etait-une-fois-Vladimir-Poutine-et-les-animaux_a695.html
Oscar Fortin

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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