Le 29 avril 2003, quelle date fatidique, l’assermentation de Jean Charest comme premier ministre du Québec, et oui, sept années ont passées depuis ce jour, et quel résultat. La réorganisation de l’État, parlons-en, notre système de santé qui dérive sans arrêt, il est devenu quasi périlleux de s’aventurer dans un établissement de santé pour obtenir des soins, le personnel de ces établissements fonctionne au radar, abandonne leur vocation publique pour aller soigner au privé, tout ça pour avoir un horaire de travail plus humain et ainsi améliorer leur qualité de vie, et les patients qui ne sont pas bien nantis financièrement n’ont pas le choix de prendre le risque et souvent, ils en paient le prix d’une façon ou d’une autre.
L’éducation, les enseignantes et enseignants qui, souvent se tapent une dépression en début d’année scolaire, avant les fêtes, ils doivent enseigner, contre leur gré, d’une façon qu’eux même ont de la misère a comprendre, après les classes pour eux, commence un autre travail ardu, une soirée de correction et de préparation de lendemain, pas de temps pour éduquer leurs propres enfants et jouir de la vie avec eux, les services d’aide aux devoirs qui débordent, et le décrochage des élèves au secondaire, merveilleux.
Les partenariats publics/privés, quelle merveilleuse façon d’introduire pleinement ces grands amis, de gros entrepreneurs qui contribuent au financement de l’organisation politique libéral, il est bien certain que pour décrocher des contrats de la sorte, il faut être déjà au monde, être riche et équipé, ce n’est pas accessible pour monsieur tout le monde, il en est bien évident.
Si le but réel de ces modernisations, était d’améliorer les services aux citoyens du Québec et aussi, d’améliorer les conditions de vie et de travail des employées et employés de l’état, a qui il manque une grosse partie du salaire, soit la valorisation, et bien voila. Ceci n’est que quelques-unes des grandes réussites du gouvernement Charest, il est recommandé de ne pas laisser mijoter trop longtemps afin que la sauce n’épaississe trop et déborde de la marmite, par contre, si vous fermiez le feu et que vous mettiez le couvercle, il se pourrait que ça colle au fond.
Christian Lambert
Ragoût de boulettes
il est recommandé de ne pas laisser mijoter trop longtemps afin que la sauce n’épaississe trop et déborde de la marmite, par contre, si vous fermiez le feu et que vous mettiez le couvercle, il se pourrait que ça colle au fond.
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