Une bonne cuvée pour les hockeyeurs de notre nation

Repêchage 2011 de la LNH : 12 joueurs francophones dont 11 Québécois

Tribune libre


Le dernier repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH), qui a eu lieu les 24 et 25 juin à Saint-Paul au Minnesota, a été une bonne cuvée pour les joueurs francophones.
Douze d’entre eux ont été sélectionnés, soit 11 Québécois dont Jonathan Huberdeau, choisi au 3e rang, et un Acadien d’adoption, Sean Couturier, repêché en 8e position.
L’an dernier, l’encan annuel de la LNH avait permis de choisir deux francophones de plus, soit 13 Québécois et un Franco-Ontarien, le défenseur Érik Gudbranson, premier francophone repêché (au 3e rang). La différence majeure cette année, c’est que des joueurs de notre nation, le Québec, ont été repêchés beaucoup plus tôt, dont deux en première ronde.
La Centrale de recrutement de la LNH avait publié, à la mi-avril, sa liste finale des meilleurs espoirs nord-américains de notre sport national. On comptait parmi eux 19 joueurs francophones dont 18 Québécois.
Nous vous présentons brièvement les heureux élus en rappelant leur rang dans la liste de repêchage préparée par la grande ligue au printemps.
Jonathan Huberdeau
Classé 3e dans la liste de repêchage, Huberdeau a été choisi exactement au même rang par les Panthers de la Floride. C’est l’attaquant québécois repêché le plus tôt depuis 1998 alors que son idole, Vincent Lecavalier, fut le tout premier choix au repêchage et amorça sa carrière avec le Lightning de Tampa Bay, en Floride également.
Né à Saint-Jérôme, Huberdeau a eu 18 ans le 4 juin dernier. Ce brillant ailier gauche été une bougie d’allumage, la saison passée, dans l’attaque des Sea Dogs de Saint-Jean de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ. Il pourrait à faire le saut dans la LNH dès la saison prochaine.

Sean Couturier
Classé 6e, Couturier a été repêché au 8e échelon par les Flyers de Philadelphie. Âgé de 18 ans, ce joueur de centre talentueux évoluait jusqu’à récemment avec les Voltigeurs de Drummondville dans la LHJMQ.
Né à Phoenix en Arizona, Couturier a grandi à Bathurst au Nouveau-Bunswick, où son père Sylvain est directeur général du Titan d’Acadie-Bathurst dans la LHJMQ, ce qui fait donc de lui un Acadien d’adoption. Il serait prêt, lui aussi, à faire le saut dans la LNH.
10 autres Québécois
Les autres espoirs québécois repêchés sont les suivants :
• Philippe Danault (classé 27e) a été choisi au 26e rang en première ronde par les Blackhawks de Chicago . Âgé de 18 ans, l’ailier droit et capitaine des Tigres de Victoriaville est né dans cette ville des Bois-Francs.
• Xavier Ouellet (60e) a été repêché aussi tôt qu’au 48e rang, en deuxième ronde, par les Red Wings de Detroit. Ce solide défenseur, qui n’a encore que 17 ans, a joué avec l’ex-Junior de Montréal la saison passée. Il est né à Bayonne, dans le Sud-Ouest de la France, où son père Robert jouait alors au hockey.
• Jonathan Racine (67e), 18 ans, a été choisi au 87e rang, en troisième ronde, par les Panthers de la Floride, tout comme Huberdeau. Le Montréalais joue comme défenseur pour les Cataractes de Shawinigan.
• Alexandre Grenier - qui n’était pas dans la liste de la Centrale de recrutement - a été repêché en 90e position par les Canucks de Vancouver. Né à Laval, l‘ailier droit de 19 ans porte le chandail des Remparts de Québec.
• Jean-Gabriel Pageau, un autre non-inscrit dans la liste, a été choisi au 96e rang, en quatrième ronde, par les Sénateurs d’Ottawa. Ce joueur de centre, âgé de 18 ans, a joué la saison passée pour les Olympiques de Gatineau dans sa ville natale.
• Yannick Veilleux (130e) a été cueilli au 102e rang par les Blues de Saint-Louis. Né à Saint-Hippolyte dans les Laurentides et âgé de 18 ans, l’ailier gauche fait partie des Cataractes de Shawinigan.
• Olivier Archambault (65e) a été choisi au 108e échelon par le Canadien de Montréal. Né à Le Gardeur, l’ailier gauche de 18 ans a joué la saison passée pour les Foreurs de Val-d’Or.
• Samuel Noreau (183e) a été choisi au 136e rang, en cinquième ronde, par les Rangers de New York. Le Montréalais de 18 ans joue comme défenseur pour les Drakkars de Baie-Comeau.
• Philippe Hudon (74e), 18 ans, a été repêché au 145e rang par les Red Wings de Detroit, comme son ami Xavier Ouellet. Natif de Montréal, l’ailier droit joue pour l’équipe du collège américain Choate Rosemary au Connecticut.
• Gabriel Beaupré (199e) a été sélectionné au 153e rang par l’Avalanche du Colorado. Né à Lévis, le défenseur de 18 ans joue pour les Foreurs de Val-d’Or.

Les Québécois non repêchés

Bien que leur nom ait été inscrit dans la liste de la Centrale de recrutement de la LNH, 9 joueurs québécois n’ont pas été sélectionnés. Certains d’entre eux seront peut-être choisis la prochaine fois. En voici la liste :
• Scott Oke (44e dans la liste). Natif de Saint-Lambert sur la rive sud de Montréal et âgé de 18 ans, ce jeune Anglo-Québécois joue comme ailier gauche avec les Sea Dogs de Saint-Jean.
• Maximilien Le Sieur (62e). Né à Westmount et âgé de 18 ans, il joue comme défenseur pour les Cataractes de Shawinigan.
• Gabriel Bourret (92e). Né à La Prairie, le défenseur de 18 ans joue lui aussi pour les Sea Dogs de Saint-Jean, une équipe décidément bourrée de talents.
• Jean-François Leblanc 106e). Né à Saint-Hyacinthe, le joueur de centre de 18 ans évolue avec les Foreurs de Val-d’Or.
• Guillaume Cloutier (137e). Né à Montréal et âgé de 18 ans, il joue comme défenseur pour les Saguenéens de Chicoutimi.
• Samuel Henley (156e). Ce natif de Val-d’Or, âgé de 17 ans, a joué à l’aile gauche avec les MAINEiacs de Lewiston, l’équipe de la LHJMQ qui déménage à Sherbrooke.
• Maxime Villemaire (189e). Né à La Salle (Montréal) et âgé de 18 ans, c’est un joueur de centre des Voltigeur de Drummondville.
• Olivier D’Aoust (204e). Originaire de Lorraine, l’ailier gauche de 18 ans joue pour les Wildcats de Moncton .
• Maxime Lagacé, classé 21e parmi 30 gardiens dans la liste de la Centrale de recrutement de la LNH. Né à Saint-Augustin-de-Desmaures près de Québec et âgé de 18 ans, il joue pour le Rocket de l’Île-du-Prince-Édouard dans la LHJMQ.
Le cas Nathan Beaulieu
Rappelons en terminant que le Tricolore a aussi choisi, au 17e rang, l’Ontarien Nathan Beaulieu, un bon défenseur offensif des Sea Dogs de Saint-Jean, qui était en 5e position dans la liste de recrutement la LNH.
Le jeune homme, unilingue anglais, est pourtant le fils d’un Franco-Ontarien, l’ancien joueur devenu entraîneur Jacques Beaulieu. Quand il était directeur général des Sea Dogs, Beaulieu avait lui-même repêché son fils pour qu’il se joigne à l’équipe.
Interviewé à RDS, le jeune Beaulieu a dit qu’il ferait des efforts pour apprendre le français à Montréal. Une ritournelle qu’on a déjà souvent entendue…


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11 commentaires

  • Louis Fournier Répondre

    28 juin 2011

    Petite correction : il faut ajouter un joueur à la liste des Québécois repêchés. Mitchell Théorêt, 18 ans, est né à Montréal et joue dans la Ligue junior de l'Ontario (OHL). Il a été sélectionné par les Islanders de New York. Cela porte donc à 12 le nombre de jeunes Québécois choisis lors du dernier repêchage de la LNH.

  • Louis Fournier Répondre

    28 juin 2011

    M, Dubois, merci de votre commentaire. Le rapatriement au Québec de la propriété du Canadien a été un pas dans la bonne direction, et surtout l'arrivée parmi les propriétaires majeurs du club du Fonds de solidarité FTQ, qui y a investi 50 millions$ au nom de ses quelque 280 000 petits actionnaires. Je sais de bonne source que le Fonds exerce de fortes pressions pour que l'équipe puisse compter davantage de joueurs québécois et de joueurs francophones, mais cela prend du temps à se concrétiser. En ce moment même, il n'y a que deux Québécois sous contrat avec le CH, Mathieu Darche et David Desharnais, et il y aura aussi un Suisse francophone, Yannick Weber. J'ai écrit un long texte dans le Devoir - publié aussi par Vigile - sur toute la question des joueurs francophones chez le Canadien. Je vous invite à le lire.
    Par ailleurs, je n'aime pas qu'on s'en prenne au Parti Québécois, ou au Bloc, pour à peu près chaque problème que nous avons au Québec. Le PQ a déjà fait des interventions au sujet du hockey - et au sujet du Canadien en particulier - mais il n'en fera pas davantage si la société civile québécoise ne bouge pas. Or, je n'ai vu aucune organisation nationaliste (SSJB et autres) ou souverainiste faire campagne, par exemple, pour une équipe nationale de hockey au Québec.
    Hockey-Québec a décidé d'organiser un tournoi international ici, à l'été 2012, qui permettra à une Équipe Québec d'affronter des clubs de pays européens comme la Suisse, la France, l'Italie, etc. Ce sera une première et il faut soutenir ce projet. Or, avez-vous entendu bien des indépendantistes - et je parle surtout ici des militants - appuyer ce projet ? À part Biz de Loco Locass et Bob Sirois - dont a parlé notre collègue Pierre Cloutier - je n'ai pas vu grand monde se lever dans la famille souverainiste, y compris sur le site de Vigile, pour soutenir ce projet positif et stimulant. C'est par des initiatives comme celle-là que nous allons avancer, petit à petit, vers notre indépendance.

  • Jean-Renaud Dubois Répondre

    27 juin 2011

    Bonsoir,
    Merci M.Fournier pour cette excellente chronique sur nos "hockeyeurs" québécois.
    ....... «Le CH est correct à l’égard des jeunes du Québec, mais pas plus...» Marcel Haché.
    Correct ? Si peu. Et un peu mieux, correspond avec l'arrivée de Jeff Molson.
    Avant, le CH n'avait qu'un seul recruteur pour le circuit Courteau ; même que en 2008 (sous Gainey) il n'en avait même pas (je me trompe M.Fournier?)
    ***
    ....... « Effectivement faut commencer quelque part. Mais comment expliquer qu’en 15 ans de pouvoir, le PQ n’ait rien fait dans ce dossier ? » J.Noel
    En effet - comme pour "l'histoire" d'ailleurs. On peut dire aussi que J.F. Lisée qui pousse fort pour une équipe à Québec, n'a pas poussé très fort lui non plus au temps qu'il était conseiller de Bouchard ! Quant à Mme Marois au PQ, comme JJC l'a mis KO, il ne faudra pas compter sur elle ; à moins que....
    Moi si je m'appelais Sirois (ex-éminence grise du PLQ maintenant l'homme de l'ombre du CAQ) je suggérais à Legault de promettre une équipe nationale de hockey aux Québécois. Ce serait logique avec la promotion de son nationalisme (?!) dont il se drape maintenant. Non?
    Ça coûte rien de promettre rappelons entre autres le 5 G$ de Charest en 2003 : il en rit encore de bon coeur en regardant Sun Tsu et Parizella (ses 2 conseillers).
    Merci, aussi, M.Fournier de nous avoir mis les yeux en face des trous au sujet de Nathan Beaulieu...Dans 30 ans un autre Beaulieu unilingue-anglais proviendra non pas de l'Ontario mais du Québec.
    Bonne soirée,
    Jean-Renaud Dubois
    Sainte-Adèle
    N.B. Vous m'avez réconcilié avec Vigile dont j'aime définitivement pas la façon de rassembler les souverainistes : qui même les fait fuir. Je parle ici du ton (et images employés).

  • Louis Fournier Répondre

    27 juin 2011

    Merci à vous tous qui avez pris la peine d'écrire des commentaires, tous intéressants et pertinents, à la suite de mon texte. Je crois que nous nous entendons tous sur un constat de base : l'incroyable charge identitaire de notre sport national au Québec, le hockey, mériterait bien plus d'attention - et d'action - de la part des dirigeants et aussi des militants indépendantistes. Par exemple, le projet de création d'une équipe nationale de hockey québécoise devrait recevoir l'appui de toutes les organisations souverainistes, du moins celles qui veulent vraiment être proches des préoccupations du peuple québécois.
    Le premier texte que j'ai publié sur Vigile, le 6 décembre 2009 (Le Canadien, l'équipe des Québécois?) se concluait ainsi : «Je me demande ce qu’attendent les indépendantistes québécois pour s’engager dans cette bataille que certains intellectuels, bien sûr, trouveront sans doute trop plébéienne et sans importance. Or, après la météo et bien avant la politique, le hockey - et singulièrement le Canadien - est une des grandes préoccupations des Québécois. Il y a là un terrain d’action extraordinaire pour des gens qui veulent faire du Québec un pays.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2011

    Je connais très bien le dossier de la FIHG, car j'en ai étudié les structures et les règlements. Je sais qu'il s'agit d'une organisation privée qui se drape de l'étiquette "internationale" alors que ce sont d'abord des fédérations de hockey ou sportives qui en sont membres et non pas les pays directement. Cela n'a rien à voir avec une organisation internationale émanant de l'ONU. Le Fédération de hockey du Québec pourrait, à la rigueur, en faire partie si elle n'était pas bloquée par la Fédération canadienne de hockey (le Canada), car notre Fédération est l'une des mieux organisée au monde et que les fédérations de certaines entités juridiques comme Hong-Kong, Macao, Andorre,Liechenstein et Luxembourg en font partie même s'ils ne sont pas des pays souverains.
    C'est d'autant plus scandaleux que, c'est à Montréal, ici au Québec, que le hockey a été inventé et que ces entités juridiques ne comptent presque pas de joueurs ou joueuses de hockey ni d'installations dignes de ce nom, pour la plupart.
    C'est un dossier pour lequel le Parti québécois ne s'est jamais vraiment impliqué puisque ses dirigeants n'ont jamais été capables de comprendre dans leur petite tête de politiciens professionnels tarés l'importance de notre sport national pour le peuple québécois.
    Il suffit de voir toute la "folie" qui s'empare des peuples lors des Coupes du monde de soccer pour le réaliser. Toutes les communautés ethniques du Québec descendent dans la rue lorsque leur équipe nationale remporte la Coupe et sont accrochées à leur téléviseur pendant toute la durée du tournoi. Alors, essayez d'imaginer une finale de la Coupe du Monde de hockey impliquant, par exemple, le Québec et.....le Canada.
    Aucun discours politicien ne pourrait rivaliser avec cela pour fouetter l'ardeur patriotique du peuple québécois. Aucun. Mais les dirigeants du PQ, qui ont été au pouvoir entre 1976 et 1989 et entre 1994 et 2003, n'ont jamais compris cela.
    En passant, il n'y a que nous, les québécois, qui n'avons pas droit à cela. En lieu et place, les imbéciles déchirent leur chemise pour avoir une équipe professionnelle à Québec, composée de millionnaires de la LNH, où les francophones sont méprisés et souvent insultés comme l'a démontré l'incident impliquant Shane Doan et un arbitre québécois. Tout cela pour créer de toute pièce une rivalité factice entre Montréal et Québec en divisant les Québécois pour mieux les contrôler et leur enlever tout désir d'affranchissement national vis-à-vis le "Cadenas".
    J'emploie le mot "Cadenas" pour viser le Canada, car c'est bien cela qu'il s'agit. Nous vivons sous le cadenas d'une constitution canadienne qui n'a jamais été approuvée par le peuple québécois, ni en 1867 ni en 1982 et qui requiert l'assentiment des provinces représentant 50% de la population du Cadenas pour être modifiée en plus d'être cadenassée à double tour par l'ignoble Bill C-20.
    Et nos politiciens professionnels du PQ, comme Agnès Maltais, entre autres, sont prêts à tout pour satisfaire les imbéciles marchandistes de Québec représenté par son maire vendeur de Gatorade, par pur électoralisme. Fait dur en ta....
    Une chance qu'il y a au moins l'initiative de Robert "Bob" Sirois, un ancien joueur de hockey professionnel, qui a écrit, entre autres, un livre sur la discrimination des francophones dans le hockey professionnel de ce cher circuit raciste et marchandiste qu'est la LNH, et qui se bat comme un diable dans l'eau bénite pour organiser un mini-tournoi dans le cadre des camps d'entrainement estivaux de certaines équipes nationales européennes, qui aurait lieu à Québec avec la participation d'une équipe "nationale" québécoise.
    Je n'ai pas vérifié avec lui récemment pour savoir où en était rendu son projet.
    Quand on pense aussi que certains joueurs professionnels comme Martin Bordeur ont déclaré que jamais il ne jouerait pour une équipe nationale de hockey du Québec, cela vous donne une idée de la mentalité de colonisés de ces gens-là.
    Pauvres québécois imbéciles. Quel exemple triste à donner au reste du monde.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    27 juin 2011

    Effectivement faut commencer quelque part. Mais comment expliquer qu'en 15 ans de pouvoir, le PQ n'ait rien fait dans ce dossier?
    Une explication (qui en vaut d'autres) c'est que le PQ a toujours été beaucoup plus culturel que sportif. Beaucoup plus élitique que populiste. Le PQ n'a jamais mesuré la puissance mobilitrice et identitaire du sport, du hockey surtout.

  • Marcel Haché Répondre

    27 juin 2011

    M. Fournier.
    Le CH est correct à l’égard des jeunes du Québec, mais pas plus... Les joueurs repêchés en 2,3,4 ième rondes sont ceux pour qui l’espoir est permis, mais pour qui aussi le chemin pouvant les mener à la ligue nationale est très ardu.
    Le hockey est ici d’un tel symbolisme qu’il est surprenant que les indépendantistes n’en aient jamais fait un cheval de bataille. Merci de le rappeler sur Vigile.
    Ce serait plus qu’une erreur monumentale, ce serait une erreur historique si les indépendantistes se laissaient « définir » comme des tièdes ou pire, des adversaires du retour des Nordiques. Je suis d’avis que pour toute une jeunesse, qui n’aurait même pas le droit de vote, s’il fallait—et il faudra bien que cela arrive, et cela va arriver—qu’une équipe porte nos couleurs, à Nous du Québec, bien des indépendantistes réaliseraient que l’indépendance est moins une affaire de pédagogie qu’une affaire de simple fidélité. À cet égard, les fans des Nordiques (une bonne majorité de Tremblay d’Amérique) sont exemplaires de fidélité.
    Une partie jouée sur la scène internationale par une équipe Québec contre une équipe comptant parmi les puissances du hockey, russe ou américaine par exemple, couverte par les médias évidemment, vaudrait 1000 discours et 100 manifestations en notre faveur.

  • Louis Fournier Répondre

    26 juin 2011


    Pour ceux qui ne seraient pas au courant, ou qui ne suivent pas régulièrement ce genre de dossier, j'ai écrit plusieurs textes sur ce site - et ailleurs sur les nombreux sites québécois d'amateurs de hockey - pour démontrer la nécessité d'une équipe nationale de hockey au Québec. Cela ne surviendra sans doute que lorsque notre nation sera enfin devenue un pays. Pourtant, pour ne donner qu'un exemple, l'Écosse et le Payas de Galles sont représentés au sein de la Fédération internationale de football (soccer). Hockey Québec organise, pour l'année prochaine, un premier tournoi au cours duquel une équipe nationale du Québec pourra se mesurer à des équipes de hockey de pays européens comme la Suisse et la France. Ce sera là un bon début.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    Réponse à Jacques Noël.
    Une chose est sûre : c'est pas parmi les millionnaires du hockey de la LNH qu'on va trouver un libérateur de peuple, fussent-ils être francophones!
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    Et que dire du nouveau coach des Jets qui porte le même nom que moi et ne parle pas français?
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    Vous écoutez le Mondial féminin? L'Angleterre a une équipe! L'Angleterre qui n'a même pas de parlement.
    Le Canada (hommes) vient de jouer à la Gold Cup contre... la Guadeloupe! La Guadeloupe
    Le monde change. Le Québec va nulle part. Va-t-on trouver un jour un libérateur de peuple?

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juin 2011

    La journée où on aura une équipe nationale de hockey au Québec qui nous représentera, on fêtera. Pas avant.
    Pierre Cloutier