Les autres candidats à la chefferie en sont convaincus : ce n’est pas gagné d’avance pour Pierre Karl Péladeau. Ils se sont dits prêts à en découdre avec lui sur le terrain des idées.
La députée Martine Ouellet a invité PKP à préciser « sa vision du “ pays du Québec ” », mais également « sa vision pour rassembler » l’ensemble du mouvement indépendantiste. Les députés Jean-François Lisée et Bernard Drainville ont tous deux appelé PKP à présenter ses vues sur la social-démocratie, en indiquant où il se range sur un certain nombre d’« enjeux », comme la place du privé en santé.
Les adversaires du magnat de la presse font peu de cas des sondages d’opinion lui donnant une nette avance dans la course à la direction du PQ. « Moi, le pouls que j’ai du terrain, c’est n’est pas tout à fait celui-là », a dit Mme Ouellet, incitant les militants et les médias à la « prudence ». La campagne à la chefferie n’est « pas juste un marathon, [mais] un véritable triathlon », a dit le député Alexandre Cloutier.
Le discours aux accents progressistes de M. Péladeau sonne terriblement faux aux oreilles de Québec solidaire. « Il ne faut pas insulter l’intelligence de la population. C’est un patron qui veut prendre le contrôle d’un parti, qui s’appelle le Parti québécois », a soutenu le député de Mercier, Amir Khadir.
Le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, a quant à lui mis en doute les « qualités de rassembleur » de M. Péladeau, qui a choisi d’annoncer sa candidature au moment où ses collègues demandaient à l’Assemblée nationale de retirer sa confiance au gouvernement libéral.
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