C’est donc Andrew Scheer qui va réchauffer le banc du Parti conservateur jusqu’à l’arrivée de Caroline Mulroney.
Parce qu’il ne faut pas se raconter des histoires, c’est ce qui va arriver, tout le monde le sait, le nouveau chef du PCC le premier.
Scheer va se planter solide aux prochaines élections, et la fille de l’ex-premier ministre va récupérer ce qu’il reste du parti pour le rebâtir.
VILLAGE PEOPLE
On s’enligne donc pour six autres années avec Justin Kumbaya.
Vous imaginez le nombre de déguisements et de costumes que monsieur Selfie pourra enfiler pendant tout ce temps?
C’est drôle: si, demain, je portais une coiffe amérindienne ou un turban sikh sur la tête pour un événement, on m’accuserait d’appropriation culturelle et toute la petite gogauche ferait une danse de bacon halal.
Mais quand c’est Justin qui se déguise en prince du désert (comme il l’a fait à l’Halloween) ou en chanteur de Village People, ça passe comme du beurre dans la poêle.
Ben coudonc.
Le gars est fait en téflon.
Il a beau être vide, narcissique, hyper dépensier et parler des deux côtés de la bouche (il se dit féministe, mais appuie des religions qui prônent la ségrégation des sexes et se dit écolo mais n’est pas plus vert que Stephen Harper), il continue de trôner en haut des sondages.
Que voulez-vous: nous vivons à l’ère de l’image, et rayon apparence, Justin est le King des Kings.
L’image du Canada qu’il projette au reste du monde est impeccable.
Vous l’avez vu avec Emmanuel Macron? On aurait dit Roger Moore et Tony Curtis dans Amicalement vôtre (ou, pour les plus jeunes, Brad Pitt et George Clooney dans Ocean’s Eleven).
«La politique est le showbiz des laids», disait-on.
Avant, peut-être. Plus maintenant.
Pour être élu, il faut avoir du swag.
TRAIRE LES FERMIERS
Si vous pensez qu’Andrew Scheer a le début du prologue d’un avant-propos d’une introduction d’un préambule de chance de gagner contre Justin, vous en fumez du meilleur que lui.
À côté de Scheer, Harper est aussi cool que Samuel L. Jackson. Au moins, notre PM Playmobil jouait dans un band.
Scheer, lui, est aussi gogo que le dernier Prions en Église.
Il a gagné la course à la chefferie de son parti grâce au lobby des producteurs laitiers et à la droite religieuse.
Wow. Ça devait faire la queue pour aller à son party.
Un verre de lait, et dodo à dix heures pour ne pas rater la messe demain.
Au moins, Maxime a le look. Et — excusez le sexisme de mon expression (une autre plainte au Conseil de presse !) — des couilles.
Au lieu de flatter les fermiers dans le sens du poil pour avoir leur vote, comme Steven Blaney (qui a trait le dossier de la gestion de l’offre jusqu’à la dernière goutte), le député de la Beauce s’est tenu debout et a défendu un principe digne du Parti conservateur, et non du NPD.
Le pire est que dans deux ans, les fermiers qui ont appuyé Scheer vont probablement voter pour Trudeau...
FOUFOUNES ÉLECTRIQUES
J’espère que monsieur Scheer possède de bons caleçons chauds.
Parce que c’est froid en maudit pour les foufounes, de réchauffer un banc...
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