Charlotte Biélitzki-Sacré, une éducatrice spécialisée d’origine française installée au Québec depuis 10 ans, a obtenu son statut de résidente permanente il y a deux ans. Malheureusement, à la suite d’un vol, elle n’a plus sa carte le certifiant et demande depuis des mois au fédéral de confirmer son statut, en vain. Son employeur a été dans l’obligation de se départir d’elle, parce qu’elle n’a pas son nouveau NAS. Nous sommes en plein cauchemar kafkaïen.
À bout de nerf, Mme Biélitzki-Sacré a déclaré : « Je suis prête à avoir une paie suspendue, à être payée plus tard, mais je veux travailler. Je suis en un pour un avec un élève du primaire qui est autiste non verbal. Si je ne suis pas là, je ne sais pas ce qui va se passer avec lui parce qu’ils ont tellement de misère à recruter. » Si j’étais à la place de Justin Trudeau, pour cette seule déclaration, je ferais plus que ce qu’elle attend d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et lui accorderais sans plus tarder la citoyenneté canadienne.
Rappelons-nous du président français, Emmanuel Macron, qui a accordé la citoyenneté française à un migrant africain en situation irrégulière pour la raison qu’il a sauvé la vie d’un bébé qui allait chuter d’un 3e étage.
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