Une véritable oeuvre d'art, un symbole affectif!

Chronique de Marie-Hélène Morot-Sir

Cette longue écharpe à franges faisait partie des vêtements des premiers Français, à leur arrivée sur ce sol d’Amérique du Nord. Elle était fabriquée à base de laine cardée, très rustique, elle servait à fermer confortablement leur épais manteau, dans ce pays de froidure dans lequel ils venaient d'arriver .. C’était une sorte de large et chaude ceinture de laine, tissée de dessins joliment colorés selon le goût de chacun, agrémentant agréablement ce manteau gris, appelé alors « capot » selon le terme de la marine française… Cette longue écharpe n’était pas alors fléchée, mais présentait des motifs de chevrons ressemblant à ceux tricotés par les aïeules de France. Ainsi Jacques Cartier en offrit une en 1534 à un chef Micmac lorsqu’il visita la baie des chaleurs.
Cet objet vestimentaire, avant tout utilitaire, servira aussi pour soutenir le dos, permettant de résister lors des lourdes charges des pelleteries.
Au moment de l’arrivée des Ecossais autour de la Rivière rouge, ces derniers amenèrent une laine de leur pays, beaucoup plus facile à travailler, ce qui permettra ce fléchage si particulier, le « tressage au doigt » La ceinture fléchée s’inspirera des ceintures, portées au début de la Nouvelle France venant de France, mais la technique se fera en tressant la laine « au doigt » copiée sur celle des Amérindiens.
C’est au poste de traite de l’Assomption, que des personnes fabriquèrent pour la première fois ces ceintures dites fléchées, comme l’a rapporté l’abbé Poulin, en partant du modèle Français à chevrons.. elle y sera fabriquée en quantité et à un petit prix. C’est ainsi qu’on parlera désormais de la ceinture Assomption, même si elle était également fabriquée dans de nombreux autres lieux, et si chacun, comme Chicoutimi, avait développé un motif local.
A cause du commerce des fourrures, ces ceintures se répandirent rapidement, les brins de laine étaient teints de différentes couleurs, elles étaient si jolies que les voyageurs de la CNO qui les portaient par commodité, en donnèrent envie aux chefs amérindiens, à qui ils en faisaient alors cadeau. Les Amérindiens fabriquaient des colliers et des ceintures, particulièrement bien décorées avec des perles, servant bien souvent pour entériner des traités de Paix tels les Wampums, mais ils n’avaient jamais rien confectionné avec de la laine, puisqu’il n’y avait pas encore de moutons sur leur sol… Les ceintures fléchées des Français étaient donc particulièrement attirantes pour eux .. La Compagnie du Nord Ouest en faisait don très souvent aux nations autochtones, et la ceinture s’étendra rapidement vers l’Ouest, plus tard elle deviendra le symbole identitaire de la nation Métis, mais ces derniers la noueront d’une manière différente des Français et des Amérindiens.
En se propageant ainsi, on pourra retrouver des traces de ces ceintures jusqu’aux confins géographiques explorées par les Français.
Cette ceinture est mentionnée dans de nombreux ouvrages, ainsi Philippe Aubert de Gaspé dans « Les Anciens Canadiens », ou encore Louis Fréchette .. Ou Alphonse Poitras.. comme seuls exemples.
Plus tard la ceinture sera fabriquée mécaniquement, par des métiers à tisser, et même certaines seront fabriquées en Angleterre, qui s’était prise de passion pour ce modèle de ceinture Canadien français, puisque même Guy Carleton, alors gouverneur du Bas Canada, l’avait adoptée de même que le costume pratique et chaud, des Canadiens français.
Ce symbole vestimentaire de la culture francophone d’Amérique, devenant un usage presque généralisé, dura pratiquement un bon siècle..
Même la CBH compagnie anglaise des fourrures, concurrente de la CNO française avant que les deux compagnies ne fusionnent, participera à faire connaître la ceinture.
Aujourd’hui il reste un certain nombre d’artisans perpétuant encore la technique ancestrale, la technique d’origine de la ceinture fléchée, tissée aux doigts. Un des plus beaux types de tissage existants, même si aujourd’hui elle est fabriquée dans des dimensions nettement plus petites que celles de l’époque. En effet elles pouvaient atteindre jusqu’à vingt centimètres de large sur deux mètres de longueur, possédant des franges impressionnantes de plus de quatre vingt dix centimètres, ce qui permettait de faire plusieurs fois le tour de la taille.
Mais beaucoup plus qu’une technique d’art, la ceinture est devenue aujourd’hui un héritage et un symbole politique fort, principalement en 1837 pour les Patriotes .
Ce symbole propre aux « pure laine » ne fait pas l’unanimité et cela d’autant plus, que tant d’accommodements raisonnables aimeraient le laisser de côté. Pourtant nombreux sont ceux qui aimeraient qu’elle redevienne un vrai symbole, tandis que d’autres craignent de passer pour des passéistes, des nostalgiques du Passé comme l’explique Jacques Lacoursière.
Doit-on alors accepter que le simple fait de l’évoquer soit devenu définitivement péjoratif ? Doit-on baisser les bras, en voyant que certains se moquent de ce qu’ils nomment « le réflexe de la ceinture fléchée » ? La ceinture fléchée doit-elle être remisée aux accessoires, juste bon pour le bonhomme Carnaval ? Alors, serait-elle tristement devenue, comme pour les plumes des autochtones, juste bonne à être ressortie le jour des fêtes, par les groupes folkloriques ?
Nous assistons actuellement à l'émergence d'un grand mouvement, les peuples commencent à s’insurger contre la mondialisation à outrance, qu’on veut nous imposer, et qui amène dans tous les pays du globe le multiculturalisme, et l’effacement progressif de nos nations..
Ce grand mouvement est en train d’opposer un frein réel, tentant d’enrayer ces dénationalisations, les nations ne veulent pas se laisser ainsi effacer, bien au contraire! Ne doivent-elles pas alors, pour cela, revenir aux vrais fondements des peuples, c’est à dire à leur Histoire ? La réapprendre à la jeunesse, réapprendre à nouveau à fond leur langue, leur littérature, ne serait-il pas plus que temps de redonner ce goût-là du Passé ?
Promouvoir les personnalités identitaires de chaque pays, n’est-ce pas une vraie richesse qu’il ne faut pas laisser perdre ? . Alors pourquoi pas la ceinture fléchée porteuse de toute la mémoire du 17ème siècle avec tous ceux qui sont arrivés pour bâtir ce pays, mais aussi tout au long des siècles suivants, pour enfin devenir le symbole de la résistance à l’hégémonie britannique, porté si haut par les Patriotes.

Aujourd’hui ne pourrait-il pas y avoir d’autres articles ainsi fléchés, beaucoup plus faciles à porter ? D’autres idées nouvelles au goût du jour, pourraient fleurir remettant fièrement en avant, non seulement cette technique si particulière de la contribution de l’Amérique française à l’histoire mondiale du tissage, mais surtout de biens précieux souvenirs.

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Marie-Hélène Morot-Sir151 articles

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Auteur de livres historiques : 1608-2008 Quatre cents hivers, autant d’étés ; Le lys, la rose et la feuille d’érable ; Au cœur de la Nouvelle France - tome I - De Champlain à la grand paix de Montréal ; Au cœur de la Nouvelle France - tome II - Des bords du Saint Laurent au golfe du Mexique ; Au cœur de la Nouvelle France - tome III - Les Amérindiens, ce peuple libre autrefois, qu'est-il devenu? ; Le Canada de A à Z au temps de la Nouvelle France ; De lettres en lettres, année 1912 ; De lettres en lettres, année 1925 ; Un vent étranger souffla sur le Nistakinan août 2018. "Les Femmes à l'ombre del'Histoire" janvier 2020   lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=evnVbdtlyYA

 

 

 





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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2011

    Bien beau de nous remémorer nos coutumes mais au Québec comme en France d' ailleurs il est beaucoup plus facile de répérer les citoyennes voilées que les citoyennes qui portent la ceinture fléchée ou a chevrons. C est un constat de nos vies, nous sommes envahies par des cultures qui refusent la nôtre mais à laquelle on doit se plier.
    Faudrait que les ados décident que c' est cool la ceinture fléchée pour que la mode revienne pendant un bon 6 mois.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2011

    Mme. Morot-Sir,
    À une époque où tout signe distinctif de nos origines a tendance à disparaître dans ce tourbillon dégradant des accommodements dits raisonnables et de l’américanisation à outrance, vous arrivez à point pour nous rappeler qu’il nous faut rafraîchir notre mémoire et enseigner aux plus jeunes ces caractéristiques vestimentaires et historiques de notre nation.
    La propagande insidieuse fédérale tend à nous faire croire que la langue française est une langue secondaire, folklorique ainsi que tout ce qui a constitué les fondements de notre nation. La ceinture fléchée n’est qu’un détail vestimentaire mais il serait important je crois, de s’en servir pour ne pas oublier, comme un tison sur lequel nous soufflons peut faire renaître une flamme mourante.
    Comme nous avons de la chance d’avoir une petite cousine de France qui vient partager avec nous ce combat contre la disparition, notre disparition, encouragée par certains des nôtres, des ‘’vire capot’’. Merci de cette gentillesse et de cette délicatesse.
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    9 mars 2011

    Pour en savoir plus sur le capot le ceinture et plus sur l'habillement de nos ancêtres consulter le lien suivant:
    http://www.erudit.org/culture/cd1035538/cd1041843/7756ac.pdf
    Honneurs à nos Canadiens!
    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2011

    Il y a de ça bien longtemps quand les commerçants Français de l’époque de la traite des fourrures se rencontraient avec les chasseurs des Premières Nations pour faire le troc, ils étaient tous habillés avec de très beaux manteaux, coiffés de chapeaux de castor, enveloppés de ceintures fléchées et de jarretières et de beaux atouts très colorés fabriqués par les Métis. Ces rencontrent ont toujours inclus une cérémonie du Calumet suivi d’ échanges de potins et de emménage. Les commerçants Français voulaient impressionner les citoyens des Premières Nations avec la qualité de leurs produits. Les citoyens des Premières Nations voulaient à leur tour se doter de parures personnelles et de prestige comme le faisaient aussi leurs dirigeants. Ils étaient tous friands d'acquérir de tels insignes du pouvoir pour impressionner leurs visiteurs, avec de grands manteaux a capuchon rouge et jambières de drap bleu, des bandes et sacs perlés de couleurs vives toujours fabriqués par les Métis de l'est. Il voulaient réussir à gagner la faveur des Bourgeois Français dans le processus du troc. Ces accoutrements finirent par faire vite parti de la tenue vestimentaire des Chefs des Premières Nations digne des bourgeois qui pouvaient se permettre ces articles.


    Ainsi a commencé la diffusion à grande échelle dans l'Amérique du Nord du commerce d'articles de l'artisanat Métis et qui était initialement étrangers aux Premières Nations et des autres Nations qui résidaient dans l'Ouest Canadiens. Avec le temps atouts ces articles ont par la suite été pris à tort comme des articles de fabrication des Premières Nations ou des Canadien Français, diminuant ainsi l’apport fait par les Métis à l’époque de la traite des fourrures sud dans leurs enjambés dans les grand canots utiliser aux transports. En hommage au remarquable artisanat Métis, il est bien admis que les ceintures fabriquées en laine du pays par les Métis de l'est, surnommées ‘la ceinture fléchée’ ou comme la ceinture de L'Assomption ou ceinture de Asthmatiques de Lâchions. Le nom a dérivé de la localité d'où elles ont été fabriquées.

    Ces ceintures fléchées Métis sont fabriqué par des Métis du Québec ou d'origine de laçaient en Bas-Canada. Parmi les ceintures de ce groupe exceptionnel sont les ceintures Métis de L’Arcade qui ont été également identifiées sous le nom de ceintures perlées. Elles se composent de 2 bandes distinctes, d'environ 1 .5 pouce de largeur. Elle ressemblaient aux jarretières simples qui se refermaient ensemble sur les bords. Avec un besoin pressant de ressources pour survivre, et comme il s’adaptait facilement à leur environnement social , les Métis de l'est du Canada apprirent des Premières Nations la technique du tressage à la main pour l’adapter à la fabrication de ceintures fléchées tout comme ils ont appris à utiliser le mais, le tabac, les raquettes , les mocassins et la pratique de la fabrication du sucre d’érable et de d’autres techniques utilisées par les Premières Nations. Ainsi, parmi les Métis de l'est il y avait beaucoup de Métis qui ont adopté les coutumes françaises. Ce sont également les Métis de l'est qui, par respect ont adopté les coutumes des Premières Nations avec lesquelles ils étaient en contact quotidien.

    Les ceintures fléchées étaient tissées en grand nombre au départ pour leur usage personnel et, plus tard, pour les besoins commerciaux de la Compagnie du Nord-Ouest, puis la Compagnie de la Baie adhésion car les ceintures sont devenues importantes comme un article de troc, et ce partout dans la partie nord de ce continent. Ce sont ces vieux Métis de l'est de souche française et acadienne qui ont introduit la ceinture fléchée aux Métis du plus récent établissement de la Rivière Rouge créé par les Métis Coureurs des Bois qui tentaient de fuir les communautés Orangist établies en Haut Canada . Ce sont les Métis de l'est qui ont d'abord développé les familles Métis , les communautés Métis, la culture Métis, la philosophie Métis, la spiritualité Métis, les langues Métis , car ils avaient adopté conjointement la culture des Français et celles des Premières Nations. il fumaient les pipes sacrées des Premières Nations, adopté la foi catholique, utilisé et préparé le tabac de la façon autochtone, voyagé dans d'énormes canots adaptés à leurs besoins commerciaux, portaient des chaussures et jarretières et ceintures à leurs propres façons et qui construire la première charrette de la Rivière Rouge.

    Les ceintures fléchées des Métis de l'est ont été tissées avec des designs spirituelles. Elles étaient considérées par les Métis de l'Est comme des objets avec des designs photographiques en trois dimensions semblable à ceux que l’on retrouve sur les ceintures de campus des Premières Nations. Les couleurs des ceintures fléchées étaient sélectionnées par les femmes Métis de l'est à partir du spectre des couleurs de l'arc-en-ciel, de la même façon que ces couleurs étaient choisies et utilisées parmi les Premières Nations lors de l'exécution de cérémonies spirituelles. Les ceintures fléchées des Métis étaient composées principalement du gros bleu, petit bleu, rouge, jaune, vert et blanc, comparativement aux ceintures qui avaient été produites en immense quantité commerciale par la Compagnie de la Baie d’Hudson et adoptée par les Balafrée, Country born Anglais .


    Les ceintures fléchées ont été produites avec la compréhension de la spiritualité des Premières Nations pour recevoir la protection du Créateur et des esprits pour les Métis, et de protéger le mari et les enfants ou les membres de la familles qui voyageaient sur les fleuves, les potages pendant des mois pour transporter des marchandises vers l'ouest canadien . La plupart des ceintures fléchées d"origine , dans la mémoire des anciens Métis de l'est, ont d'abord été faites à Saint-Jacques de l'Achigan, dans le comté de l'Assomption, province de Québec: St Jacques se trouve à environ 8 km au nord de L'Assomption et le village de L'Assomption est à 25 milles au nord de Montréal, sur la rive nord du majestueux Fleuve St-Laurent. Elles n'ont jamais été produites par les nouveaux Métis de la Rivière Rouge dans la nouvelle province du Manitoba Métis comme certains Métis semblent le croire. Il est possible que la famille Métis de l'est ait adopté le simple processus de tressage comme illustré dans les ceintures de Wampum. Avec le temps, les Métis ont raffiné le processus au point d'en faire le leur. Ensuite, grâce à l'utilisation de matériaux souples et abondants, ces femmes Métis ont transformé cet art à leur façon et elles lui ont donné une nouvelle utilité et signification beaucoup plus large parmi les Métis et les Premières Nations, les Français et les Anglais ont été heureux d'accepter son style renouvelé.

    CEINTURES DE L'ASSOMPTION

    La majorité des familles Métis de Saint-Jacques et de nombreuses autres paroisses devaient passer de deux à quatre mois durant l'hiver à tisser des ceintures fléchées. L’ensemble de la famille, dont les femmes, les enfants qui avaient atteint l'âge de sept ans et même les hommes commençaient à travailler sur les ceintures fléchées très tôt le matin pour arrêter seulement tard dans la nuit. En raison du fait que les ceintures fléchées ont été produites non seulement pour leur propre usage, mais aussi pour gagner leur nourriture, cela a forcé les familles des Métis à fabriquer des ceintures fléchées, de rassembler toutes leurs ressources pour faire autant que possible des ceintures fléchées pour les vendre aux commerçant Français. La production de ceintures fléchées a toujours respecté les modèles des clans familiaux Métis. Ces familles étaient aussi des clans familiaux Métis de l'Acadie tels que les forêts, Légaré, Bourgeois, Léveillé, Lajoie, Larivière, Richard, Blanchard, Salomé, Venne, Seigneur, Melançon, Johnson, Seigneur, Gaudet, Desrosiers, Lajoie, Légaré, Dion et Mirault. Beaucoup d'enfants de ces familles de fabricants de ceintures fléchées, en particulier les petites filles, ont commencé à contribuer à la fabrication des ceintures fléchées dès leur très jeune âge. Elles ont commencé par aider leurs mères qui faisaient le tissage, en démêlant les fils derrière elle et qui requiert la participation de deux enfants. Sans leur aide, le tisserand devait quitter son tissage pour défaire l'enchevêtrement des brins de fils derrière lui.

    Il est difficile pour une personne seule, de tordre les brins de fils correctement et de faire les noeuds à la fin. La technique est facile à apprendre, mais elle nécessite beaucoup de mémoire pour maintenir la continuité du modèle. Avec le temps, il est devenu presque une seconde nature et le tissage des ceintures fléchées pouvait être fait avec pratiquement les yeux fermés, particulièrement dans les familles où cet art de fabrication avait été pratiqué intensément. Avec la participation de tous les membres de la famille Métis, une ceinture fléchée pouvait être tissées dans quelques jours. La plupart des ceintures fléchées étaient d"une longueur de 6 pieds et 6 pouces par 6 pouces de large . Comme de nombreux colons de L'Achigan provenaient de l'Acadie, il a été présumé à tort, que l'art de la fabrication de la ceinture fléchée provenaient que des Métis de l'Acadie.

    FABRICATIONS DES CEINTURES



    Quelle belle occasion pour les femmes et les enfants de se rencontrer, de bavarder et de combler cette longue journée de l'hiver. On choisissait une maison pour se rencontrer . La maison choisie était prise en charge pour tendre les brins de laine du plafond au plancher. Lorsque les brins de laine étaient prêts et les couleurs familiales sélectionnées, les brins étaient placés ensemble en une sorte de couette, prêts pour le tissage. un tempié plat composé de deux bâtons de cèdre d'environ 12 pouces de long, était placé de chaque côté de l'ensemble des brins , au milieu du centre, et attachée aux extrémités pour les maintenir en place . Une extrémité des brins était liée soit à une poutre du plafond ou très haut sur le mur, et l'autre extrémité était attachée à un long clou sur le plancher. Puis le tisserand s'assoyait à côté en diagonale des brins et commençait à tisser à partir des bâtons tempes en s’en allant vers le bas. Le tissage débutait au milieu ou le centre de toute la longueur de la couette de brins , ce qui est la méthode habituelle pour les ceintures fléchées très longues. De temps en temps, la tempe était desserrée et déplacée vers le bas, pour la tenir plus près à la porté de la main et la garder bien tendue , dans le but de raccourcir la longueur du tronçon du sol au plafond, les brins de la partie supérieure étaient généralement attachées en plusieurs grands noeuds et espacés également les uns des autres. Lorsque l'une des extrémités est tissée et la frange achevée on inversait le processus. La partie terminée était liée au plafond ou au mur, et l'autre moitié était alors tissée. Encore une fois, on recommençait à partir de la tempié, qui a était réajustée juste au-dessus du point de départ. Il aurait été pratiquement impossible de tisser une grande ceintures fléchées tout d'un bout. La couette de brins étaient trop longue et que la ceinture a elle seul mesurait environ 6 1 / 2 pieds de long terminé et les brins non tissés étaient naturellement beaucoup plus longs. Il y avait plusieurs différentes façons de tisser, mais les ceintures fléchées de l'Assomption sont de la même norme, suite à la description enregistrée par un tisserand. Les flèches ou les points en général étaient faits de la longueur de l'index qui est d'environ 3 1 / 2 pouces et parfois un peu plus long. La plupart des tisserands faisaient 7 pointes de flèches au pied linéaire. Mais une ceinture fléchée plus épaisse était plus solide et plus étroitement tissé, elle se composait de 14 pointes de flèches au pied linéaire ce qui signifie plus de travail et comme résultat un produit de meilleure qualité. La base ou le coeur rouge comme l’appelaient les tisserands, constituait de 80 double brins. D'un côté du coeur il y avait 16 pointes de flèches de points, composé de 12 brins chacun: et autant de l'autre côté: ce qui signifie, 32 pointes de flèches en tous: ce qui fait un total de 464 brins en total. Petit bleu, gros bleu, jaune, rouge, blanc et vert sont les couleurs habituelles, parmi les tisserands Métis de l’est . La laine utiliser pour fabriquer les ceintures fléchées était d'un type spécial et très rugueux, rigide et teinte à l'avance. Chaque ceinture fléchée requiert 2 livres de la laine. La laine a été achetée en écheveaux, arrangée en balles de 10 livres de chaque couleurs. Les couleurs sont brillantes et fraîches. Après avoir reçu la laine, elle était retordue sur le rouet à la maison et deux brins étaient filés en un seul pour le rendre plus solide. Lorsque la ceinture fléchée était terminée, elle était humidifiée, étirée, recouverte de tissu et pressée avec un vieux fer chaud. Plus tard, plusieurs entreprises et quelques tisserands ont commencé à tisser mécaniquement des ceintures fléchées avec des machines ou métiers à tisser pour remplacer la fameuse ceinture fléchée de l’Assomption utilisée pour faire la traite.

    UTILISATION DES CEINTURES FLÉCHÉES AUJOURD’HUI

    La ceinture fléchée des Métis a été empruntée par les Métis de la Rivière Rouge et des Halfbreed Country born de l’ouest Canadien sans grande connaissance et la compréhension de l'histoire de la ceinture fléchée des Métis de l’est et même de la reconnaissance de ses origines. Malheureusement, la ceinture fléchée utilisée par le Ralliement National des Métis fut celle produite pour le carnaval d'hiver de Québec des années 1960 et aussi utilisée par le Festival du Voyageur de Saint-Boniface au Manitoba. Cette ceinture est massivement produite par une entreprise de la Ville de Québec. La prédominance de la couleur rouge de cette ceinture fléchée utilisée par le Conseil National des Métis reflète les couleurs de la ceinture fléchée masse produite par la Compagnie de la Baie d'Hudson, qui servait les intérêts des Anglais et qui n'étaient pas favorables au Canayen Français et aux Métis du Bas-Canada. La prédominance des couleurs du gros et du petit bleu des ceintures fléchées des Métis de l’est , reflètent les couleurs des drapeaux français et acadiens et était fortement soutenu par la Compagnie du Nord Ouest à l'époque du commerce des fourrures. Il est important de noter que les ceintures fléchées des Métis ont leur propre histoire à raconter. Toutes les histoires ont un début pour nous rappeler qui sont les Métis et d'où ils sont originaires. Différentes des autres ceintures fléchées, les ceintures fléchées Métis divulguent le processus de l’évolution de la culture Métis , le début de sa croissance et de certaines caractéristiques du mouvement de la population Métis vers l'ouest du Canada. La ceinture fléchée à prédominance rouge nommé la Ceinture de Conventry a été fabriqué en masse a Conventry en Angleterre et introduite par la compagnie de la Baie d'Hudson pour inonder le marché de ces ceintures. Cette ceinture ne reflète pas la culture des Métis de l’est du Canada. C'est pourquoi aucune personne ou organisation autochtone même les gouvernements ont le pouvoir de limiter la reconnaissance de l'identité Métis à un territoire particulier. Nous devons revenir à l'origine de la ceinture fléchée tel que racontée par nos anciens Métis de l’ est du Canada. La ceinture fléchée représente la colonne vertébrale de la Nation Métis et des clans familiaux qui la compose et ce d'un océan à l’autre sur l'Île de la Tortue.

    La ceinture fléchée est la connection spirituelle de tous les Métis. Nous devons renouer les brins de la ceinture fléchée à ce que nous sommes et à ce que nous sommes devenus. Nous devons retisser nos ceintures fléchées dans le respect de la Nation Métis et de nos clans familiaux. Nos ceintures fléchées doivent refléter notre véritable identité culturelle Métis. Nous devons construire l'avenir de la Nation Métis. Les clan familiaux doivent ce réunir autour de leur feux familiale pour décider quels seront les couleurs utilisées pour tisser leur nouvelle ceinture fléchée familiale. Les Métis doivent aussi se rassembler autour du feu de la Nation Métis et de décider que sera la ceinture fléchée officielle de la Nation Métis avec les couleurs traditionnelles du gros bleu et le petit bleu qui reflète qui sont les Métis, d'où ils viennent et ce qu'ils sont devenus.
    http://metisquebec.com/famille_fichiers/ceinture.htm
    Vive la tradition!
    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2011

    Voir le logo de la Communauté métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan (CMDRSM). La ceinture fléchée y est un signe distinctif avec le castor et la fleur de lys.
    http://www.metisroymingan.ca/
    La ceinture fléchée se porte de plus en plus, surtout lors de festivités ou de rencontres officielles. Mais je dois vous avouer que cela indispose les officiels fédéraux et provinciaux.
    J'en possède une moi-même, mais je n'ai plus beaucoup l'occasion de la porter, hélas !
    Les dames la portent sur l'épaule et les hommes à la taille.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mars 2011

    Le 15 décembre dernier, j’ai soumis un texte, publié sur Vigile, sous le titre SYMBOLES IDENTITAIRES PEU NOMBREUX, aux descendants des ceintures fléchées, tradition ancienne à servir à la moderne avec la conclusion suivante :
    « Les Écossais se reconnaissent facilement par leurs plaids mais nous, les Québécois de souche qui vivons de plus en plus dans un environnement multiculturel, aurions avantage à nous mieux identifier et en même temps à porter des objets jolis et utiles et bien colorés en même temps pour agrémenter nos vêtements pour les "de souche" et celles et ceux qui voudraient en faire partie.»
    Aussi, pour la promotion de notre fierté nationale qui est aussi un rappel et une reconnaissance à nos ancêtres. En agissant ainsi, nous ne serions, en plus des « de souche », « des fléchés », une sorte de fierté identitaire apparente.
    Voici le texte en question avec les commentaires :
    http://www.vigile.net/aux-descendants-des-ceintures

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    8 mars 2011

    Merci vraiment de vos commentaires si intéressants, et des renseignements supplémentaires que vous apportez..
    Bien sûr, Monsieur Michel P, vous pouvez communiquer ce texte, si vous pensez que cela peut être utile.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2011

    Historique
    On a souvent tendance à associer la ceinture fléchée à la traite des fourrures. Il est vrai qu'au XVIIIe siècle, les ceintures étaient l'un des objets échangés entre les Européens et les Amérindiens. Or, il faut savoir qu'au XVIIIe et au XIXe siècle, il existait déjà une grande variété de ceintures qui servaient à entourer le capot des hommes et à soutenir leur dos lors d'efforts. Mais ces ceintures n'étaient pas "fléchées". En effet, lorsque l'on parle de la ceinture fléchée, on fait référence à ses motifs en forme de flèche. Et si l'on regarde dans les livres de comptes des compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d'Hudson, ou dans tout autre document relatif à la confection ou au commerce des ceintures, on s'aperçoit qu'il n'y a aucune mention de l'existence ou de la vente de ceintures fléchées avant 1798. Suite à son apparition, la tendance au niveau des motifs évoluera graduellement pour aboutir, en 1850, à ce qu'on appelle : la ceinture fléchée traditionnelle "dite de l'Assomption" qui constitue un sommet dans l'art du tressage.
    Pour en savoir plus consulter le lien suivant:
    http://ceinture.connexion-lanaudiere.ca/menuframeset.html
    Bonne lecture et découvertes!
    Soyons fier de nos artisants!
    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2011

    L'objectif de ce site est de faire connaître les artisans et artisanes habiles à confectionner une authentique ceinture fléchée, dont la réalisation se fait uniquement avec les doigts.
    Vous pourrez en connaître plus sur cet art traditionnel québécois et vous pouvez consulter la page dédiée aux artisan(e)s afin de choisir la personne pouvant vous confectionner la ceinture de vos rêves!
    De plus, vous trouverez dans le site des informations sur les cours, ateliers, démonstrations et expositions liés à la pratique de la ceinture fléchée.
    Bonne visite!
    http://www.artisansdeceintureflechee.com/index.html
    Soyons fier de ce symbole identitaire!
    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2011

    Pour en savoir plus consulter le lien suivant:
    http://books.google.ca/books?id=Swk1O8NW7kMC&pg=PA47&lpg=PA47&dq=ceinture+flechee&source=bl&ots=WbPvvVI4Qt&sig=IN-pPv8JaFVGyURGWRGDxcErr9w&hl=fr&ei=SzYJTfP9CdyM4gatpvCtAQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CC8Q6AEwAzgK#v=onepage&q=ceinture%20flechee&f=false
    Bonne lecture et découvertes!
    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2011


    Il était une fois, dans Lanaudière, après la Conquête, des Canadiens français, qui, pour rendre les Anglais jaloux, avaient décidé de se «gosser» des ceintures colorées pour fermer leur manteau. Et quand les Patriotes l’ont brandie en signe de liberté, ils ont scellé sa destinée.
    Voici la petite histoire de la ceinture fléchée, symbole du patrimoine québécois, et de son art perpétué par des passionnés.
    Au Québec, une poignée d’hommes et de femmes maîtrisent la technique du fléché, qui consiste, selon les écoles, soit en un tressage, soit en un tissage de plusieurs brins de laine de couleurs différentes. Françoise Dufresne Bourret et Marie-Berthe Lanoix sont de celles qui, par leurs doigts agiles, transmettent ce savoir ancestral.
    «Dans les années 1970, 1980, 1990, je me suis promenée partout dans la province. J’ai dû avoir près de 3 000 élèves, sans compter ceux qui l’auraient appris dans mon livre», raconte Mme Dufresne Bourret, qui a coécrit Le fléché ou l’art du tissage au doigt en 1973 avec Lucie Lavigne, l’un des rares ouvrages sur cette technique. Elle-même tenait son savoir de sa mère et de ses tantes qui, croit-elle, l’ont appris chez les religieuses. «Mais là, je n’ai pas vraiment de relève. Mes filles n’en font pas, elles l’ont appris, mais elles n’ont pas le temps», dit la dame un peu déçue.
    De Deux-Montagnes à L’Assomption
    À 76 ans, elle «flèche» encore. «Je fais presque juste des ceintures du patriote Chenier maintenant; c’est celle qui m’est le plus demandée, explique-t-elle. C’est le motif de Deux-Montagnes, avec du bleu, du vert pois, du vert olive et du rouge. Le fil blanc c’est pour faire les perles en verre. Moi, j’en mets pas, parce que ça coupe la laine.»
    Marie-Berthe Lanoix, elle, enseigne à l’École des Vieux-Métiers de Longueuil la traditionnelle technique dite «de l’Assom­ption», issue de la région de Lanau­dière. Beaucoup par fierté sans doute, puisqu’elle habite Berthier­ville. «La ceinture de l’Assomp­tion, c’est la plus belle. C’est celle portée, je ne sais pas trop pourquoi, par le Bonhomme Carnaval. Dans Lanaudière, ça fait partie de notre quotidien! L’hiver, plusieurs la portent comme foulard, et on se fait interpellé quand on la porte», dit avec enthousiasme Mme Lanoix, qui flèche sans arrêt depuis qu’elle l’a appris, il y a plus de 30 ans.
    La ceinture de l’Assom­ption est tressée plutôt que tissée et est composée de bleu, de marine, de rouge, de vert, de jaune et de blanc. «Mais à l’époque, on parlait de petit bleu pour le bleu, de gros bleu pour le marine et d’écru pour le blanc. Pour les motifs, on va parler de flè­che et de flèche nette, tandis que Mme Bourret, dans son livre, les appelle l’éclair et la flamme», affirme Mme Lanoix, qui en plus de transmettre la technique, transmet en plus les canadianismes de l’époque.
    Mme Lanoix se désole du manque de visibilité de l’art du fléché, «pratiqué sans brisure depuis la Conquête». «C’est difficile de propager ça, constate-t-elle. On n’en parle jamais, peut-être une fois par année durant le Carnaval. Pourtant, c’est tellement un bel étendard.»
    Des Québécois «métissés serrés»
    Originaire de Saint-Jacques-de-Montcalm, dans Lanaudière, l’ex-premier minis­tre du Québec Bernard Landry possède trois ceintures fléchées, dont l’une léguée par son grand-père maternel, Eugène, une autre confectionnée par l’artisane Marie-Berthe Lanoix, et une d’origine industrielle.
    «C’est le symbole de la nation québécoise, bien inscrit dans le temps, qui a traversé les époques, explique-t-il. Immor­talisée par le peintre Henri Julien [Le patriote], la ceinture fléchée est le symbole de la lutte des Québécois pour l’indépendance et la démocratie, comme le bonnet phrygien l’est pour les Français.»
    Pour lui, la ceinture fléchée, avec ses motifs qui pointent vers le centre, représente «le métissage de la nation québécoise avec les Amérindiens, les Français, les Britanniques, les Irlandais, etc., et les immigrants des autres nations récemment arrivés ici».
    «Elle ne sera jamais dépassée, affirme M. Landry. Elle fait partie de notre histoire!»
    http://www.journalmetro.com/linfo/article/147447--page0
    Vive la ceinture fléchée!
    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
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  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2011

    Ceinture fléchée.
    La ceinture fléchée est un symbole vestimentaire fort de la culture francophone d’Amérique. Cet objet a connu un usage quasi généralisé pendant environ un siècle, soit de la fin du 18e siècle à la fin du 19e, avant de subir un déclin lié à celui du commerce des fourrures. Par la suite, ce « chef-d’œuvre de l’industrie domestique au Canada », comme l’écrivait E.-Z. Massicotte, a toujours été associé aux cultures traditionnelles canadiennes-françaises et métisses. Aujourd’hui, des passionnés se sont investis dans la sauvegarde de cette pratique. Grâce à des artisanes et des artisans qui continuent à tisser des ceintures selon la tradition, cette technique exclusive reste vivante.
    Pour en savoir plus sur le sujet consulter le lien suivant :
    http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-184/Ceinture_fl%C3%A9ch%C3%A9e.html
    Soyons fiers de cette tradition!
    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
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    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2011

    Ceinture fléchée : une tradition figée dans le temps.
    Confectionnée pour la première fois il y a plus de 250 ans, la mythique ceinture traîne derrière elle un lointain héritage. Elle a tour à tour été un objet utilitaire pour les coureurs des bois, un symbole pour les patriotes, puis un apparat qui reprend du service une fois l’an au Carnaval de Québec. Oubliée — négligée peut-être ?— la tradition est toujours vivante grâce à une centaine d’artisans qui perpétuent la technique ancestrale. Portrait du plus ancien symbole vestimentaire québécois, qui ne fait pas l’unanimité.
    Pour en savoir plus sur le sujet consulter les liens suivant :
    http://autochtones.ca/portal/fr/ArticleView.php?article_id=396
    http://identitequebecoise.org/spip.php?article49
    Soyons fiers de ce symbole identitaire!
    Soldat Sanspareil
    2ème bataillon du régiment de la Sarre
    Vive le Roy!
    http://www.regimentdelasarre.ca
    http://www.youtube.com/user/SoldatSanspareil
    http://www.tagtele.com/profil/Sanspareil
    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc
    François Mitterrand
    Un peuple qui n'enseigne pas son histoire est un peuple qui perd son identité

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2011

    Vous posez la question : «Aujourd’hui ne pourrait-il pas y avoir d’autres articles ainsi fléchés, beaucoup plus faciles à porter ? »
    Il y en a déjà de disponibles aux diverses expositions d'artisans au Québec : Cravates, foulards, brassards ou bandeaux de têtes, en plus des ceintures fléchées de diverses grandeurs.
    Nous trouvons de jolies ceintures fléchées, tissées à la machine, à prix très bas, ce qui ne peut être le cas des véritables ceintures fléchées traditionnelles, tissées aux doigts qui demandent beaucoup de temps à fabriquer : Les modèles traditionnels sont : Charlevoix, Québec, Assomption; Acadienne et Chénier.
    Faudrait bien promouvoir la port du fléché, pour nous distinguer, et encourager sa production artisanale, avant que la technique traditionnelle en danger, ne se perde.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2011

    Nelson Mandela lors de sont discours au parlement d'Ottawa portait fierement une ceinture fléché,don des métis de L'ouest.

  • Michel Pagé Répondre

    7 mars 2011

    Madame,
    Merci.
    Vous faites comprendre l'essentiel. Puis-je proposer que vous communiquiez votre texte quasi-allégorique à d'autres qui semblent avoir oublié, tel M. G. Bouchard ou le MLQ?
    Bien votre
    Michel P