Les titres disent tout. Est-il nécessaire d'en dire plus? Je ne crois pas. Mais ca me démange les doigts de rester les mains croisées.
Quels souvenirs de «Québec inc»? Ca se passe de commentaires. Pour ceux qui veulent en savoir plus, google est à votre service.
Et des pourritures? Ce site de vigile est très éclairant. Hélas, cette mine de dénonciations et d'indignations n'échappe pas au sort de la mémoire collective dans nos sociétés de l'abondance dans l'ignorance. Beaucoup écrivent, peu de citoyens lisent, mais aussitôt nous oublions tout. Nous passons à de nouvelles pages, souvent pareilles que les précédentes, mais nous ne nous en rendons pas compte. Car ce qui compte n'est que ce qui tombe dans le compte. L'abondance! Savons-nous de quoi est faite l'abondance? Qu'importe.
Les pourritures, il y en a certes ici au Québec, comme partout ailleurs dans le monde. Mais voici que ca sent le pourri, alors que nous nous croyions au jardin d'Eden. Le pourri n'a pas que des «parrain». Le pourri est à s'y méprendre, entrain de nous surprendre et prendre sournoisement des dimensions surrealistes. Des prêlats pédophiles, des financiers escrocs, des syndicats mafieux, des élus endormis, des médias pollueurs, etc. Le Québec est gravement malade. Ceux qui demandent la démission de Charest, comme ceux qui réclament une commission sur la construction ou sur tout autre sujet, errent dans les sens. C'est un examen général en profondeur qu'il faut au pays de rêve de Vigneault.
La pourriture d'ici me rappelle celle de là-bas. C'est terrible. Vous ne comprenez pas, je vous comprends. Comprenez-moi je suis estomaqué. Je n'aime pas Charest, je ne le déteste pas non plus. Je peux ne pas aimer sans haïr, normal n'est-ce pas! J'aime la démocratie, je crois qu'aucun peuple n'est stupide pour se mériter une dictature. La base de la démocratie, c'est le respect mutuel et la présomption d'intégrité. Le gagnant et le perdant se respectent, mutuellement.
Hélas il me semble ces derniers temps que le Québec est assiégé par deux dictatures, une du «n'importe quoi» et l'autre du «veux rien savoir». Lorsqu'un élus, un juriste, un ancien ministre de la trame de Ménard ou de Bellemarre, sort de son chapeau une allégation gravissime qu'il sait pertinemment intenable devant la loi, ça m'inquiète. Des enveloppes blanches ou brunes dont personne n'a de trace! Une dizaine d'année de silence, de complaisance consciente ou inconsciente! Pourquoi confesser sans preuves ni témoins? Ca manque de logique. Quand des gens intelligents, de surcroit payés pour penser agissent sans se soucier d'en assumer les dégâts, c'est troublant.
DE QUEBEC INC À QUEBEC POURRITURES ...
Vents favorables ou néfastes à l'indépendance
Entre corsaires et témoins, le syndrôme de victimes intimes
Tribune libre
François Munyabagisha79 articles
Psycho-pédagogue et économiste, diplômé de l'UQTR
(1990). Au Rwanda en 94, témoin occulaire de la tragédie de «génocides»,
depuis consultant indépendant, observateur avisé et libre penseur.
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
17 novembre 2010Il y aura une Commission d’enquête dans la construction, pas avant cependant que M.Charest ne soit nommé ambassadeur au Royaume du Danemark, où il y a quelque chose de pourri.
Être ou ne pas être.
http://www.youtube.com/watch?v=zbh9wflWIGo
Archives de Vigile Répondre
17 novembre 2010Bonjour M.Munyabagisha
JJ. Charest se sent présentement bien seul au monde pour ne pas dire isolé.
http://www.dailymotion.com/video/xqavx_corneille-seul-au-monde_music